[marco2008]

Yann, la question était:
"l'apareil et l'optique idéal pour la photographie urbaine"
ce qui ne veut pas dire spécialement l'architecture.
Pour ma part si je sort avec un seul boitier, un seul objectif
et je dois rester discrait et pouvoir couvrir des sujets urbains variés,
je ne vois que le 35mm.
Ca m'a toujours gonflé mes sorties avec un 24 seul à cause de la déformation,
j'avoue je ne sais pas comment J.PH fait avec son 12mm,
on parle bien argentique???

[amansjeanphilippe]

hello
oui, en argentique, le 12mm donne un champ de 120° en diagonale et 90° en vertical. Donc en cadrage vertical, tu as le champ "gauche-droite" d'un 24mm. Si tu te calles bien d'aplomb, tu n'as pas de fuyante et assez de champ pour avoir 90° "gauche-droite" et bien 55~60° vers le haut (et vers le bas, mais c'est pas grave, on coupe ce qui est en trop). Le recadrage obtenu donne environ un format 24x27mm avec l'horizon au tier, soit une proportion 6x7 donc pas choquante...
Pour les diapos, ben, il suffit de monter le 24x36 dans des caches que l'on croise pour avoir du 24x24mm, ça "fonctionne" encore bien.
Mais bon, le 35mm en urbaine, on fait déjà pas mal de chose et beaucoup s'en contentent. Mais comme dit plus haut, chacun ses goûts et SA focale préféré...
J.Ph.

[Yann B.]

Marco2008, il est vrai que "photographie urbaine" peut recouvrir beaucoup de types de prises de vues, comme par exemple les instantanés pris sur le vif où un télé peut être utile.

[amansjeanphilippe]

mouais mouais mouais bof bof
si on regarde la production des spécialistes du genre depuis 50 ans: c'est leica M + 35mm ou rollei-bi (donc focale standard) et film NB
de toutes façons, chacun fait comme cela lui pait.
J.Ph.

[jef]

Franz, je crois me souvenir qu'une jurisprudence a établi que "la foule" commence à sept. Mais il faut aussi tenir compte du degré de reconnaissabilité des personnes représentées, ainsi une seule personne floutée (par son mouvement par exemple) ne pose pas de problème.

La justice vient de confirmer une décision en faveur des photographes.
Le 25 juin 2007, François-Marie Banier avait déjà gagné son procès contre une attachée de presse qui voulait protéger son droit à l'image.
Pour résumer, elle demandait des dommages et intérêts pour une photo d'elle, assise sur un banc, et publiée dans l'ouvrage de Banier. La photo n'est pas dégradante. La justice a fait "prévaloir la création artistique sur le droit à l'image des personnes tout en respectant la dignité".
La décision a été confirmée en appel le 5 novembre 2008.
(suite éventuelle de la discussion à ce sujet ici : http://forum.nikonpassion.com/viewtopic.php?pid=227607#p227607 ).

Enfin on revient à un peu de raison et les apprentis HCB et amateurs de photos de photo de rue peuvent espérer pouvoir photographier sans tout flouter.