Le bilan du safari : nous aurons vu 4 des 5 big five, il ne manquera que le rhinocéros qui est particulièrement difficile à voir.
Des images d’une faune exceptionnelle, dans son environnement naturel, avec son rythme, imperturbables malgré les hordes de 4x4, des animaux parfois très proches, mais aussi pour certaines (notamment les félins) beaucoup plus loin.
Pour rejoindre le lac, nous repassons par le Serengeti, ce qui nous donnera l'occasion de voir le crocodile du Nil, et de voir une partie de la migration des gnous !
LAC VICTORIA -
Changement de décor.
Au lac victoria, à part quelques hippopotames bien dissimulés, point d'animaux de la savane. Mais des oiseaux, beaucoup d'oiseaux, mais relativement petit pour la plupart.
C’est le deuxième lac d’eau douce le plus grand au monde (après le lac supérieur en Amérique du nord) Aujourd’hui nous avons 2 activités: le matin, un village de pêcheur par lequel nous accédons en canoé (une barque plutôt d’ailleurs), et l’après midi un tour à vélo « dans les collines de Masamba »
C'est très différent de tout ce qu'on a pu faire jusque là. Le contact avec la population a été au coeur de ces 2 jours au lac.
Le village de pêcheurs est un village très pauvre situé au bord du lac. Le guide qui nous fait visiter le village est par ailleurs bénévole à l'école locale pour apprendre aux enfants à compter et à lire et écrire. Il semble très investi dans l'éducation.
Les enfants nous collent très rapidement. Tous veulent toucher la peau, observer les veines ... ils ne voient pas beaucoup de touristes blancs et sont intrigués d'après ce qu'on nous explique.
La visite était intéressante, et instructive. Un moment dans une vie locale tanzanienne, mais aussi une vie reculée et très pauvre. On aura également pu observer plusieurs marabouts, ces grands oiseaux qui ressemblent à des pélicans défraichis, cohabiter au milieu de ce village...
L'après midi,
On traverse des petits villages, puis un grand marché (sur la fin), le guide qui est né ici nous explique tout, nous fait visiter. Les enfants, toujours très intrigués par les touristes, nous disent « Jumbo » (bonjour) et font coucou. On rencontre des habitants, organisés, avec leurs sites, leurs habitudes. On n’est plus dans le village de pêcheurs très pauvre de ce matin, on est dans une « tranche de vie » de locaux, qui certes, de notre point de vue d’occidentaux nous apparait relativement pauvres, mais qui ont un mode de vie très différent du nôtre.
Les enfants, très vite autour de nous, et d’une certaine manière les adultes, ne voient pas beaucoup de touristes (ce que confirme le guide). L’objet que représente l’appareil photo a cet après midi été une sorte de « révélation ». Ils sont un peu méfiants, surtout les enfants en nous voyant, mais l’appareil photo a, en quelque sorte, créer un lien. Pas le reflex D800 avec son zoom
de folie qui pèse une blinde, juste avec un compact que j’avais emporté en plus. On les prend en photo, ils se cachent, il rigolent ... Et ils se voient sur l’écran digital. La plupart ne se sont jamais vus en photos, ou n’ont jamais vu leur bébé en photo. L’appareil a brisé la glace, et la relation humaine était, d’une certaine manière, plus « vraie ».
Une visite/découverte très intéressante. Un rythme de vie tellement différent de chez nous (les femmes portent sur leur tête jusqu’à 20 litres d’eau). Un très beau moment.
Demain matin, nous quittons le lac Victoria, on dira au revoir à 2 de nos compagnons de voyage, et direction Zanzibar !