Bonjour,
Il est effectivement assez difficile de s'y retrouver, mais on peut d'ores et déjà partir d'un principe qui consiste à ne pas photographier d'oiseaux au nid, quels qu'ils soient, et a fortiori des espèces au statut précaire comme la plupart des rapaces.
Le gypaète entre entièrement dans cette catégorie et, lorsqu'on sait qu'au mieux il n'élève qu'un seul jeune tous les deux ans, il serait déplorable (pour ne pas dire "criminel") de prendre le moindre risque de le déranger sur son nid.
C'est un code d'éthique que je me suis toujours fixé et, dans les années 1970~80, j'ai perdu beaucoup d'argent en pratiquant de la sorte, ce que ne faisaient pas la plupart des "animaliers" de l'époque : le nombre de photographes ayant une nichée morte sur la conscience est ahurissant.
Il faut surtout se souvenir qu'en matière de photo animalière, la survie des animaux doit primer sur l'image. Ceci est une règle absolue et fondamentale. (À partir de là, c'est à chacun selon sa conscience.)
Pour ce qui est de la déontologie de la photographie animalière, on peut se renseigner auprès de la LPO, sans perdre de vue que la LPO prêche trop souvent pour sa paroisse, et surtout que les diverses instances locales de cette noble association pratiquent sans scrupule le « Faites ce que je dis, pas ce que je fais »…
En résumé, pour moi : Rapace au nid = Interdit total. Ce qui n'empêche pas de les observer de loin et le plus discrètement possible. Leurs allées et venues en vol nous sont alors de magnifiques récompenses, comme l'envol du ou des jeunes… 8) 8) 8)