Même les officiants les plus stricts autorisent le flash et le déplacement des photographes à trois périodes : l'entrée ; la sortie ; et l'échange des alliances + bisou + signature des registres. Il se trouve que ce sont les trois moments les plus photographiés -- à défaut d'être les plus photogéniques.
Pour revenir au sujet (je cite uniquement les flashes Nikon, mais il existe d'autres marques un poil moins chères, comme Metz, ou beaucoup moins chères, qui sont totalement compatibles avec les boitiers Nikon) :
A mon avis, les critères de choix d'un flash cobra sont :
- Tête orientable verticalement ET horizontalement (en particulier pour les utilisations en rebond et cadrage vertical)
- 100% compatibles iTTL et CLS
- puissance de l'éclair (qui s'exprime en Nombre-guide, ou NG, à 100 ISO) : plus le chiffre est élevé, mieux c'est -- attention certains fabricants indiquent leur NG à des focales élevées, genre 85mm, ce qui majore artificiellement le NG et rend la comparaison plus difficile.
Sur ces trois critères, les SB600/700/800/900 conviennent. Bien que les 4 modèles subsistent au catalogue, le SB600 est virtuellement remplacé par le SB700 et le SB800 est remplacé par le SB900. Les deux plus anciens sont de plus en plus difficiles à trouver en neuf.
Le SB400 est éliminé sur ces critères, ainsi que les flashes Nikon plus anciens, non compatibles iTTL.
Les SB800/900 sont plus puissants que les SB600/700 mais aussi plus chers. En utilisation standard, les derniers peuvent suffire.
Un flash cobra peut se placer sur la griffe porte-flash. On dispose ainsi d'un ensemble boitier+flash compact et facile à déplacer. L'ennui est que le flash se trouve à peu près dans l'axe optique, et que l'éclairage obtenu est "plat" (sans ombres) et violent (petite surface émissive).
Solutions : écarter le flash de l'axe optique et augmenter la surface émissive.
Ton D80 te permet de déporter sans fil les flashes compatibles CLS, pour les éloigner de l'axe optique. Quatre techniques :
- la barrette porte-flash : tu disposes toujours d'un ensemble compact, mais l'éloignement de l'axe optique est réduit et le bénéfice mince.
- le flash tenu à bout de bras : il ne reste qu'une main pour le boitier.
- le flash fixé sur un trépied : pas très facile à déplacer mais très efficace.
- l'assistant(e) porte-flash : tu t'occupes du boitier, et l'assistant n'a qu'à rester à proximité et à orienter le flash vers le sujet. Très mobile et très efficace... à condition d'avoir un(e) assistant(e) dévoué

.
Surface émissive : Un flash braqué directement sur le sujet produit une image bien exposée mais assez (ou très) dure, et un fond noir ou sous-exposé (sauf à utiliser le réglage TTL-BL). L'idée est d'augmenter la surface émissive avec un diffuseur ou un réflecteur. Lorsque l'éclair du flash frappe un diffuseur ou un réflecteur, la surface émissive devient celle de l'accessoire. Le cas le plus simple est de diriger la tête du flash vers le plafond, qui devient un réflecteur géant. Il existe également des accessoires à fixer sur la tête du flash.
Le tout étant résumé au plus court... déjà très long (il existe des bouquins entiers consacrés à l’éclairage au flash

)