Personne ne peut ni deviner, ni anticiper, ni devancer, les multiples choix de l'utilisateur final. Il ne va pas changer son matériel, ni cocher des options, juste pour visionner quelques photos de tableaux. D'un autre côté, les utilisateurs intègrent bien, au moins intuitivement, les défauts de l'écran qu'ils utilisent tous les jours, et ils "corrigent" leur regard en fonction.
Pour l'espace de couleurs, c'est bien entendu sRVB et rien d'autre. Les écrans susceptibles d'approcher ou de dépasser Adobe RVB doivent être bien inférieurs à 1/100.000 du parc, et infiniment moins si on inclut au dénominateur les smartphones et les tablettes.
Le boulot du photographe consiste, dans ce cas précis, à restituer une reproduction aussi fidèle que possible. Il s'agit d'un travail de reprographie et non de photographie au sens interprétatif du terme. Cela va sans dire, le rendu des couleurs doit être au plus proche de celui du tableau. Et plusieurs yeux, ceux du photographe, de l'artiste et éventuellement de l'imprimeur, ne sont pas de trop pour se caler au plus juste.