La différence entre vitesse de synchro au flash et vitesse d'exposition au flash doit être expliquée quelque part dans le manuel du D7200.
Les manuels ne sont pas écrits en français mais traduits en français (et il y a des traductions pas toujours heureuses… mais quand on se comprend, ça le fait… la place dans les menus est comptée et Nikon (et ses concurrents) ne changent par un terme par un autre meilleur à chaque évolution de boitier)
La vitesse de synchro au flash correspond à la vitesse d'exposition maximale au flash (1/250 s pour le D7200 avec un flash standard… c'est la vitesse maximale pour l'obturateur à rideau soit découvre la totalité du capteur au moment de l'éclair). Pour utiliser des temps d'obturation plus court, il faut que le flash génère plusieurs éclairs (le mode FP).
Il y a des fois où la vitesse d'exposition est trop rapide pour le flash (par exemples les vénérables systèmes radio Elinchrom FRC1 / Synchron ne suivent pas au delà du 1/30 s – du moins, c'est ce que dit Elinchrom… en pratique et dans de bonnes conditions, on peut aller jusqu'au 1/90 s –… il faut donc régler une vitesse maxi plus faible)
Et la vitesse d'exposition au flash, c'est la limite basse… Dans les modes où le boitier gère la durée d'exposition (mode A et P (et AUTO)), la vitesse d'exposition est entre les 2 limites en fonction de la lumière ambiante.
Concernant la puissance de la lumière produite par une source lumineuse, il faut savoir qu'elle est inversement proportionnelle au carré de la distance du sujet (d'où flash à 1 m, fond à 2m, le fond reçoit le quart de la lumière)… et que, à puissance égale, le flux est pratiquement constant…
Le flux, c'est l'intensité multipliée par le champ (champ qui est un angle solide)… quand on met n'importe quoi qui diffuse la lumière devant la source lumineuse, la lumière qui arrive sur le sujet baisse fortement (mais on éclaire plus le plafond, les cotés…).
Pour l'effet recherché (qui est l'inverse de ce qu'on cherche normalement en photo au flash – d'où ma première réponse), il faut au contraire avoir le moins de lumière perdue…
Le nombre guide est au truc pratique dont l'utilité réelle est aujourd'hui plus que très limitée (déjà, parce que les fabricants ont toujours triché sur le NG annoncé, ensuite, parce que la dispersion des valeurs des condensateurs électrochimiques n'a pas arrangé les chose, mais aussi qu'il est pratiquement impossible de savoir quel est le nombre guide réel d'un flash équipé d'une tête zoom et, enfin, parce qu'aujourd'hui un flashmètre de base comme de Sekonic 308 coûte bien moins cher qu'un flash), que les fabricants ne communiquent que le nombre quide maxi… Un Metz 45CT/CL est bien plus puissant que mon Metz 64AF1N : le 45CT/CL (NG 45) a un champ équivalent au 35 mm alors que le NG 64 n'est donné que pour une focale de 200 mm (soit un nombre guide pour un champ équivalent au 35 mm de l'ordre de 32 – calcul basé sur de la photométrie, ça peut être meilleur avec un réflecteur bien optimisé)
Pour clore le sujet, la photo au flash, flash fixé sur le boitier, ne peut pas donner les mêmes résultats qu'une photo en lumière ambiante (si, c'est possible, à condition d'y mettre les moyens… mais je doute que l'on te laisse mettre des flashes partout où il y aurait des spots PAR qui éclairent les danseurs (et pas sûr que les danseurs acceptent les éclairs à répétition)… et, après, il faut gérer les multiples flashes). Depuis le public, de trop loin, c'est compliqué…
A+
Laurent Galmiche