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KODAK T-MAX RS Régénérateur, ça marche comment ?
« le: 17 Nov, 2009, 18:40:24 pm »
Tout est dans le titre  :-\ ! J'ai de bons résultats avec le révélateur Tmax pour mes Tmax400 en format 120. Mais je ne parviens pas à comprendre comment l'utiliser et ne comptez pas sur la com' Kodak sur internet pour vous l'expliquer ou alors j'ai mal cherché :-[.
.
J'ai du révélateur Tmax que je réutilise deux fois, j'aimerais prolonger le plaisir !

Il est certes assez onéreux mais je verrai bien - grâce à vos lumières  ;) - si cela en vaut la peine question coût/film !

Merci et à + !
"Parfois, certains sont plus attirés par l'appareil que par l'image qui en sort" Edouard Boubat.

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KODAK T-MAX RS Régénérateur, ça marche comment ?
« Réponse #1 le: 18 Nov, 2009, 00:51:33 am »
Pourtant, Kodak fait partie des fabricants qui n'hésitent pas à donner beaucoup d'infos...

La fiche technique du révélateur et régénérateur Kodak Tmax RS est ici : http://www.kodak.com/global/en/professional/support/techPubs/j86/j86.pdf (désolé, le doc n'est disponible qu'en anglais).
En fait, "régénérer" (je préfère entretenir ou saisonner) un révélateur est une activité plutôt orientée labo pro, donc la fiche technique est dans la  partie labo pro (je l'ai trouvé sans difficultés).

Le principe est simple : tu ne jettes jamais ton révélateur (ça marche aussi avec les autres bains hors lavages) mais après chaque développement, tu remplaces une partie du bain par un bain d'entretien (régénérateur avec une mauvaise traduction anglais / français).

La méthode a des avantages et des inconvénients...

Coté avantages : moindre utilisation de chimie... (donc moins de pollution, coût moindre...)

Les inconvénients sont nombreux :
   - il faut remplacer, après chaque développement, la quantité de produit usée et jeter le trop plain (une cuve Paterson consomme 300 ml mini pour un 135... il faut après avoir développé une 36 poses mettre 45 ml de "régé" dans 250 ml de révélateur usé puis compléter à 300 ml et jeter l'excédant)
   - il faut saisonner la chimie : la composition du révélateur neuf n'a rien a voir avec celle du révélateur usé (le révélateur usé se charge en développateur oxydé et en bromure qui a un effet anti-voile...) et il n'atteint une relative stabilité chimique uniquement après avoir bien "tourné" (remplacé au moins deux fois le révélateur neuf par de la régé... 13 films pour 300 ml de chimie) (en chimie couleur, on utilise des starters... )
   - il faut conserver la chimie usée et il faut que la chimie tourne vite (dans une développeuse, il faut remplacer la chimie en une semaine sinon... donc 7 films 135/36 par semaine pour 300 ml de chimie)
   - pour être stable, il faut une certaine inertie... et l'exemple que j'ai pris ne tient pas la route. Avec un litre de révélateur, ça devrait le faire... donc 14 films par semaine en ne les développant que 2 par deux (donc 600 ml de solution...)
   - en plus, il ne faut pas perdre plus de 45 ml de chimie par film traité (pour un film, c'est pas jouable, pour deux, ça doit aller)
   - et enfin, il faut prévoir un mini suivi sensito pour avoir savoir où on va... (et ajuster éventuellement la durée de développement en fonction de la manière dont le révélateur se saisonne.

Personnellement et après avoir essayer plusieurs méthodes, j'ai adopté le bain perdu pour le révélateur en utilisant un révélateur en concentré liquide très concentré (HC 110, le vrai, que l'on dilue à 1+31... c'est plus compliqué à diluer mais le concentré se conserve mieux (et est moins cher) que la version amateur qui se dilue à 1+9)

A+

Laurent Galmiche

PS Mon agrandisseur, je sais où je l'ai rangé... mais qu'est ce que j'ai bien pu faire de ma cuve Paterson et de mes éprouvettes...
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

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