Ce zoom n'existe pas (encore) en
f/1,8.

Ceci dit, la différence essentielle entre l'AF-S 80-200 2,8 et le Sigma 70-200 2,8 se situe au niveau du piqué, en particulier à pleine ouverture, la différence se faisant en faveur du Nikon. Mais le Sigma se défend bien puisqu'il l'emporte au niveau du prix (700 € neuf contre 1100 € d'occasion
!), de la distance minimale d'utilisation (1 m contre 1m50), du poids et de l'encombrement, du vignetage et des flares. Le Nikon reprend l'avantage concernant les aberrations chromatiques, le Sigma atteignant allégrement les 0,20 mm cyan contre un maximum de 0,12 pour le Nikon sur un 30x45.
Bref, si la différence de prix et de distance minimale ne gêne pas et que l'on veut un excellent piqué, un autofocus très réactif, une qualité sans concessions et une construction plus solide, le Nikon est le bon choix... à condition d'en trouver un. Si l'on désire une distance minimale extrêmement confortable, un rapport qualité-prix imbattable, une disponibilité immédiate du produit, une qualité suffisante et un autofocus très réactif aussi, le Sigma est idéal.
Mon Sigma monté sur mon D700 pixelise bien avant que les capacités de l'objectif soient dépassées, pour peu que l'on prenne la précaution de fermer au moins à f/4. L'AF-S
70-200 2,8 également, donc les capacités de ces objectifs dépassent celles du capteur du D700 si la mise au point est soigneuse, alors pourquoi se priver du rapport qualité-prix du Sigma.