A Pitchoune:
- Dans un système optique complexe plus tu augmentes le nombre de lentilles, plus tu diminues le contraste, le coefficient de transmission et augmentes la sensibilité au flare. D'où, dans des systèmes optiques complexes, un recours de plus en plus fréquent aux éléments asphériques, quelquefois même à double surface (AV et AR) afin de diminuer le nombre de surfaces verre/air, accompagné d'un traitement multicouches sophistiqué.
- Dans le cahier des charges qui préside à la conception (design) d'un objectif macro les principaux paramètres à optimiser sont:
- Une parfaite géométrie de l'image reproduite. D'où l'expression "objectif orthoscopique";
- Une excellente correction chromatique;
- Une parfaite planéité de champ sur l'ensemble du format;
- Une bonne correction du vignettage;
- Une optimisation des performances optiques aux courtes distances;
- Une bonne résistance à la diffraction aux petites ouvertures (f/11 à f/22-32);
- Et naturellement, un excellent pouvoir résolvant accompagné d'un contraste élevé.
- Lors de la conception d'un zoom, on a très souvent des exigences complètement contradictoires d'où une recherche de compromis débouchant sur des performances certes satisfaisantes mais jamais optimales.
- Comparons, par exemple, les performances de l'étalon des objectifs macro modernes ( Leica Apo macro Elmarit R 100mm f/2,8 à 8 éléments en 6 groupes) avec celles du Nikkor AiS 35-135mm f/3,3-4,5:
Le % de contraste pondéré mesuré sur banc FTM:
- Pour 10 pl/mm: 0,91 versus 0,81
- Pour 20 pl/mm: 0,83 versus 0,61
- Pour 40 pl/mm: 0,65 versus 0,35 (plus de 65% de perte en contraste !)
Cordialement,
Photokor.
PS: Et je dois préciser encore que là je me suis montré tout particulièrement indulgent vis-à-vis du zoom en "omettant" de parler de la distorsion, de l'aberration sphérique et de coma et d'un tas d'autres défauts qui caractérisent les zooms des années 80

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