L'option objectif retourné reste une solution peu coûteuse (quoi que...) pour obtenir des rapports de 3:1 à 1:1 environ.
Mais il y a des pré-requis :
1- un boitier qui autorise la mesure d'exposition dans ces conditions (D7x000 ou supérieur)
2- un objectif de courte focale, comprise entre 20 et 28mm, éventuellement 35mm, et muni d'une bague de diaphragme. Dès la focale de 50mm ou plus longue, on n'atteint au mieux que le rapport
2:1 1:2 (1/2 la taille réelle), et le montage n'a plus vraiment d'intérêt.
3 - un trépied et un rail micrométrique (on peut se passer des deux, certains y arrivent, mais c'est plutôt "sportif", avec un taux de déchet très élevé).
4- du temps puisque, idéalement, il faut a) faire la mise au point à pleine ouverture pour bénéficier d'une visée claire ; b) ne plus bouger, au risque de décaler la mise au point, d'où le trépied ; c) fermer le diaph à la valeur souhaitée d'un doigt léger ; et enfin d) déclencher. Ce qui convient pour des sujets fixes et sans vent, mais n'est pas idéal pour des sujets mobiles.
C'est pire que ce que je pensais : en plus de ce qui a été dit, je peux dire qu'on ne voit rien dans le viseur !
Je ne m'explique pas trop cette constatation, sauf si le zoom était réglé sur 105mm, donc avec un ouverture max de f/5.6.
Contrairement aux zooms d'entrée de gamme, les focales fixes ont généralement une ouverture max comprise entre f/1.4 et f/2.8, ce qui est suffisant pour faire la mise au point, objectif inversé.