Bonsoir, je suis entièrement d'accord avec l'affirmation de Jean-Christophe quand il dit qu'il faut rester au plus près de la sensibilité nominale du capteur. Que se passe-t-il Lorsque l'on choisit une sensibilité supérieure? Plus on monte en sensibilité plus de bruit apparaît, alors selon ce que l'on recherche c'est gênant ou bien ça n'a guère d'importance. Mais le choix d'une sensibilité plus élevée que la sensibilité nominale a une autre conséquence, pour le coup quand Jean-Christophe répond à Delta300 qu'il n'y a quasiment pas de différence sur le D810 entre 64 et 200 Iso je ne suis pas entièrement d'accord. Certes si le seul critère de jugement est le bruit il n'y a pour ainsi dire pas de différence, mais si l'on considère tout il y a environ 1,5 IL de dynamique d'écart, plus on monte en sensibilité plus on perd de dynamique et cette dynamique c'est peut-être le gain le plus important que le progrès technologique apporte à la photographie. La solution évoquée de surexposer en augmentant la sensibilité peut éventuellement permettre dans certains cas de limiter le rattrapage des ombres en post-production qui augmente le bruit dans ces zones, mais à condition qu'il ne se trouve pas dans l'image des hautes lumiéres qui se retrouveront brûlées donc irrattrapables, d'autant plus que l'on aura réduit la plage dynamique. Ne perdons jamais de vue au moment de faire une photo ce que l'on tiens à conserver et ce que l'on est prêt à perdre, autant il est souvent possible en numérique avec des solutions logicielles de récupérer de l'information dans les basses lumières, autant quand une haute lumière est brûlée il n'y a rien à récupérer, moi je préfère avoir un peu de bruit (de grain) que des plages cramées. Techniquement la photographie à toujours été une affaire de compromis, au cas-par-cas...