Il y a deux types de sessions photos : celles où on a le temps de modifier les réglages, voire de reprendre la même photo avec des réglages différents, et celles où il faut saisir l'instant.
Pour les cas où l'instant est furtif et où il faut le saisir :
J'essaie de me débrouiller pour qu'au moment de cadrer et déclencher, je n'aie plus rien d'autre à faire que penser à la mesure d'expo, la MAP et la compo.
Ca veut dire qu'en gros sur une session de photos j'utilise à peu près toujours la même sensibilité, la même balance des blancs, et le même type de mesure d'expo (matricielle, pondérée, spot).
Si je dois changer le type de mesure d'expo ou le type d'AF (AF-s ou AF-C), je le fais au toucher, sans regarder, grâce aux boutons du D200, pendant que je me positionne par rapport à la scène à photographier. Si j'ai le mauvais objectif, alors tant pis, je me positionne au mieux. Souvent, pendant que je marche vers le sujet, je règle aussi l'ouverture du diaphragme.
A l'époque où je faisais de l'argentique, je pratiquais essentiellement la photo de voyage, donc c'était en général des instants furtifs également. Je n'avais pas de D200 avec tous ses boutons bien ergonomiques, mais un Olympus OM-2 sans aucun réglage, donc j'étais dans la même situation qu'avec le D200 : rien d'autre à faire que la mesure d'expo, la MAP manuelle et la compo.