Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir vos accessoires photo => Imprimantes photo, tirages photo => Discussion démarrée par: Phil2984 le 19 Juin, 2013, 19:05:54 pm
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Bonjour,
Tout est dans le titre, mais je donne quand même quelques précisions...
Pour quelqu'un qui comme moi ne veut pas maitriser sa chaîne graphique (donc tirage par un labo en ligne ou pas) que faut-il faire pour que les tirages correspondent à ce qu'on voit sur son ordi ? Pour ma part, je suis sous Mac OSX Snow Leopard, mon écran a un profil étalonné avec ColorSync. J'ai un stock d'environ 1500 à 2000 photos que je n'ai pas sur papier donc même après un tri sévère, je vais en avoir une belle quantité à faire tirer et je n'ai pas envie de me planter. La majorité des ces photos ont été faites avec différents compacts mais aussi quelques unes avec différents téléphones et/ou smartphones
Merci d'avance pour vos conseils !
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Bonjour,
La seule méthode connue pour étalonner un écran, ce n'est pas ColorSync, c'est une sonde, plus le logiciel qui lui est associé.
Mais là tu entres de plain-pied dans la maîtrise de ta chaîne graphique.
Si tu ne veux pas, c'est comme tu veux :D
Dans ce cas, tu envoies tes images à un tireur de ton choix, tu prends quand même la précaution de lui envoyer uniquement des fichiers JPEG sRVB si c'est un labo grand public, et tu attends le retour.
Commence plutôt par une dizaine de photos test, plutôt que 2.000 d'un coup :D
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Dans ce cas, tu envoies tes images à un tireur de ton choix, tu prends quand même la précaution de lui envoyer uniquement des fichiers JPEG sRVB si c'est un labo grand public, et tu attends le retour.
Ta réponse me surprend un peu... J'aurais penché pour du TIFF (sans compression) et Abode RVB(1998) plutôt que du sRVB. Du jpeg c'est plus léger, certes, mais la perte due à la conversion est quand même importante sauf peut-être à choisir sans compression au moment de la conversion mais ça revient au problèmes des gros fichiers...
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Les labo grand public, et la plupart des autres d’ailleurs, ne connaissent que le sRVB.
D'ailleurs, le gamut des papiers photo et des imprimantes est sensiblement plus étroit que le sRVB.
Envoyer des images à tirer en Adobe RVB t'expose à recevoir en retour des images très saturées, ou à te voir appliquer une correction "automatique" dont personne ne peut prévoir le résultat.
Pour le format TIFF ou JPEG, visite plusieurs sites proposant des tirages en ligne.
Le problème du TIFF, c'est sa taille, qui atteint 50 ou 60Mo par photo en 16 bits, contre 2 à 6 Mo pour un JPEG. Pour télécharger via internet, pour stocker les fichiers sur les serveurs et pour envoyer le tout aux imprimantes, il y a un gaspillage de temps et de ressources dont les labos se passent volontiers.
Un JPEG juste ouvert et non modifié/enregistré n'est pas affecté par la décompression, la perte est invisible à l’œil nu. Ce qui est destructeur, c'est le jpeg ouvert (donc décompressé) puis ré-enregistré (donc recompressé), surtout si c'est fait plusieurs fois.
Il y a bien sur des labos qui tirent des TIFF 16 bits dans l'espace Adobe RVB, ou même des .PSD ou des raw, mais ce sont des exceptions statistiques et ils sont plutôt spécialisés dans les tirages d'art ou d'expo en grand format (avec le prix qui correspond à ce travail).
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Un JPEG juste ouvert et non modifié/enregistré n'est pas affecté par la décompression, la perte est invisible à l’œil nu. Ce qui est destructeur, c'est le jpeg ouvert (donc décompressé) puis ré-enregistré (donc recompressé), surtout si c'est fait plusieurs fois.
Il y a bien sur des labos qui tirent des TIFF 16 bits dans l'espace Adobe RVB, ou même des .PSD ou des raw, mais ce sont des exceptions statistiques et ils sont plutôt spécialisés dans les tirages d'art ou d'expo en grand format (avec le prix qui correspond à ce travail).
Peux-tu me préciser ce que tu appelles "Un JPEG juste ouvert et non modifié/enregistré" ?
Pour ma part, je prends mes clichés en RAW, ensuite je les ouvre avec CR6/PS CS5,modifications si nécessaire, puis enregistrement au format TIFF ou jpeg mais sans compression est-ce de ceux là dont tu parles ?
J'ai trouvé un tuto d'un labo qui préconise ce dont je parlais plus haut, je ne sais pas si je peux, mais voici le lien pour que tu y jette un oeil avant de le supprimer ;) http://www.tirages-pro.com/blog/2012/01/preparer-tirage-photo/ (http://www.tirages-pro.com/blog/2012/01/preparer-tirage-photo/)
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Cela n'est règle ne rien ton problème... car vu que tu pars du RAW et que tu appliques des modifications à ton image ... si ton écran n'est pas calibré... tu vas "dénaturer" ton image....
Donc si tu ne veux pas calibrer ( rien que l'écran) Il faut shooter en JEG et ne rien toucher à tes images ( même si sur ton écran elles sont trop flashy, vertes ou j'en passe ) afin qu'en sortie ( tirage) tu as le bon rendu des couleurs et des densités.
Une sonde ça ne coûte pas cher par rapport au service que cela rend.
Et je trouve cela illogique de shooter en RAW si tu ne calibre pas ton écran....
RQ: si tu as un imac et si tu achètes une sonde, il vaut mieux avoir un sonde x-rite qu'un sonde spyder
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Pour quelqu'un qui comme moi ne veut pas maitriser sa chaîne graphique (donc tirage par un labo en ligne ou pas) que faut-il faire pour que les tirages correspondent à ce qu'on voit sur son ordi ?
rien, mais à réception de vos tirages inutiles de venir vous plaindre que ceux-ci ne correspondent pas à votre affichage écran.
Il est complétement illusoire de penser que l'on peut obtenir des résultats satisfaisants sans un minimum d'intérêt pour la gestion des couleurs et la maîtrise de la chaîne graphique.
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Peux-tu me préciser ce que tu appelles "Un JPEG juste ouvert et non modifié/enregistré" ?
Lorsque tu ouvres un jpeg, l'algorithme de décompression t'affiche l'image décompressée, avec tous les pixels reconstitués.
Si tu refermes le fichier après simple visionnage, c'est le fichier d'origine qui est conservé sans modification, donc sans nouvelle compression. Si au contraire tu modifies le fichier, typiquement avec un logiciel de retouche, il y aura à nouveau une compression jpeg à l'enregistrement de l'image modifiée, donc une nouvelle dégradation.
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La majorité des ces photos ont été faites avec différents compacts mais aussi quelques unes avec différents téléphones et/ou smartphones
Peux-tu me préciser ce que tu appelles "Un JPEG juste ouvert et non modifié/enregistré" ?
Pour ma part, je prends mes clichés en RAW, ensuite je les ouvre avec CR6/PS CS5,modifications si nécessaire, puis enregistrement au format TIFF ou jpeg mais sans compression est-ce de ceux là dont tu parles ?
Là, il y a une petite bricole qui a du m'échapper, j'en était resté à un point où les compacts / téléphones / smartphones n'étaient pas spécialement doués pour "faire" du RAW.
Me gourre-je ?
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On est bien d'accord...
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Eh ben, il a du succès mon sujet ! :lol:
Avant de vous répondre, je précise que dans ces photos certaines faites avec des smartphones ou des compacts ont été faites par mes enfants et sont bien sûr en jpeg, les miennes sont en RAW...
D'autre part, si je ne veux pas m'investir dans la chaîne graphique, ce n'est pas "par principe" mais j'ai vu trop de tirages "maison" se délaver, pâlir, etc. avec le temps or pour moi un tirage doit aussi tenir dans le temps. De plus trop de paramètres entrent en ligne de compte comme la technologie choisie (jet d'encre, thermique), la qualité du papier, des encres, etc.
Cela étant, il m'arrive occasionnellement d'imprimer une ou l'autre photo et j'ai rarement de mauvaises surprises en dépit du fait que j'utilise une imprimante assez ancienne, mais la qualité du rendu et surtout du piqué est quand même loin de ce que propose un labo.
Enfin, très peu de mes photos sont retouchées, 95% d'entre elles ne le sont pas. Tout au plus, je supprime un élément qui me gêne dans le décor ou l'arrière plan.
@PhotoCro
Tu ne te gourre pas, voir ci-dessus
@Delta 300
Le souci, d'après ce que j'ai pu voir, c'est précisément l'algorithme qui génère le jpeg qui n'est pas forcément ce que l'on fait de mieux
Que pensez-vous du tuto dont j'ai posté le lien ?
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L’algorithme n'y est pour rien. Les ingénieurs et experts qui ont planché sur la question avaient bien entendu pour objectif de sortir des fichiers suffisamment légers mais aussi de qualité.
Ce qui change tout, c'est la qualité intrinsèque du capteur, les automatismes de prise de vue (mise au point, calcul de l'exposition...) et le taux de compression adopté.
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L’algorithme n'y est pour rien. Les ingénieurs et experts qui ont planché sur la question avaient bien entendu pour objectif de sortir des fichiers suffisamment légers mais aussi de qualité.
Ce qui change tout, c'est la qualité intrinsèque du capteur, les automatismes de prise de vue (mise au point, calcul de l'exposition...) et le taux de compression adopté.
D'accord avec toi, en parlant d'algorithme je pensais à tout ce qui va avec comme le taux de compression, les calculs d'ouverture/vitesse (où on ne maîtrise rien) etc.
Le résultat reste le même, le fichier qui en est issu est un jpeg de qualité aléatoire suivant l'apn car entre un reflex même d'entrée de gamme et l'apn d'un téléphone, on ne parle pas de la même chose... Si le jpeg subit une forte compression de la part de la couche logicielle de l'apn, tu peux essayer tout ce que tu veux en post traitement, le résultat sera quand même de la m***.
La raison pour laquelle j'utilise le raw est justement d'éviter cette étape "litigieuse" et de partir d'un fichier plus riche en informations et d'autre part pour faire éventuellement des corrections qu'on ne peut pas faire sur un autre type de fichier (comme la balance des blancs).
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De toute façon vouloir un Post-traitement qui tient la route ça se fera sur un fichier RAW.
Evidemment...
En fait en parlant de RAW, on devrait parler des RAW. Chez Nikon, c'est un fichier NEF, chez Canon c'est un fichier CRW ce qui confirme ce que tu dis, ce n'est pas vraiment du "brut de capteur", mais c'est quand même ce qui en est le plus proche
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Un petit up pour relancer le sujet...
Bonjour,
Tout est dans le titre, mais je donne quand même quelques précisions...
Pour quelqu'un qui comme moi ne veut pas maitriser sa chaîne graphique (donc tirage par un labo en ligne ou pas) que faut-il faire pour que les tirages correspondent à ce qu'on voit sur son ordi ? Pour ma part, je suis sous Mac OSX Snow Leopard, mon écran a un profil étalonné avec ColorSync. J'ai un stock d'environ 1500 à 2000 photos que je n'ai pas sur papier donc même après un tri sévère, je vais en avoir une belle quantité à faire tirer et je n'ai pas envie de me planter. La majorité des ces photos ont été faites avec différents compacts mais aussi quelques unes avec différents téléphones et/ou smartphones
Merci d'avance pour vos conseils !
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Je reviens sur la question du choix de Adobe RVB(1998) pluôt que le sRVB
Le manuel de mon Nikon dit ceci:"Les photos prises avec ce réglage sont adaptées à l'espace colorimétrique Adobe RVB. Cet espace colorimétrique est capable d'exprimer une plus grande gamme de couleurs que sRVB, ce qui en fait l'option de prédilection dans le cadre d'un traitement et d'une retouche d'image importants."
Si c'est exact, pourquoi alors choisir le sRVB qui semble ici faire l'unanimité ?
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si tu fais du raw prends le adobe si tu fais du jpeg prends le SRVB
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C'est exactement ce que je fais... Mais j'avoue que je retouche peu mes photos, la seule chose que je fais parfois, c'est de dégager un objet indésirable si je ne peux pas l'éviter sur mon cliché. Cela étant, le sujet portait sur la qualité des tirages papier alors en quoi l'utilisation d'Adobe RVB(1998) est-il un souci ?
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Adobe RVB est en effet un espace de travail plus grand que sRVB.
Et on peut se dire : qui peut le plus peut le moins.
Mais il faut aussi être conscient, dans ce domaine, des limites matérielles et humaines.
- Un écran standard a déjà du mal à reproduire l'espace sRVB. Pour reproduire l'espace Adobe RVB, il faut disposer d'un écran graphique haut de gamme, qui sait reproduire entre 95% et 98%, voire 100/105% de Adobe RVB. Les écrans bas de gamme, en particulier les dalles montées sur bon nombre d'ordinateurs portables, en sont très loin, elles qui peinent à afficher ne serait-ce que 262.000 couleurs : 6 bits soit 64 niveaux pour chacune des couleurs primaires R/V/B (pour comparaison, le sRVB, c'est 16 millions de couleurs, 8 bits et 256 niveaux par couleur primaire).
- la vison humaine est limitée à 8 millions de couleurs environ - pour les yeux les plus performants. Ça se dégrade avec de nombreux facteurs, dont l'âge, jusqu'à tomber à environ 2 millions de couleurs.
- Et surtout : ni les imprimantes, même les plus performantes, ni les papiers disponibles sur le marché, ne sont capables de reproduire entièrement l'espace sRVB. Et ils sont encore plus loin de l'espace Adobe RVB.
Et enfin : les imprimantes ne travaillent pas en synthèse des couleurs additives (RVB) mais en synthèse soustractive (CMJ + N). Un écran éteint est noir. Un papier non imprimé est blanc. Pour produire une couleur sur un écran, on allume un pixel, et pour produire une couleur sur un papier, on le bombarde de taches qui recouvrent le blanc. Il y a donc à l'impression, systématiquement, une conversion d'un espace RVB, sRVB ou Adobe, vers un espace CMJN.
Ceci pour relativiser l'intérêt réel de l'espace Adobe RVB, qui n'a rien à voir avec le choix du format de fichier, raw ou jpeg.
D'autre part, lorsqu'on modifie l'espace de travail, par exemple en passant de Adobe RVB à sRVB, il se passe certaines choses qu'il faut garder à l'esprit.
Comment passe-t-on d'un espace à l'autre ?
Il y a plusieurs méthodes, qu'on trouve aussi dans les options des drivers d'imprimantes, lesquelles doivent encore réduire l'espace de couleurs pour se limiter à celles qu'elles savent reproduire : "relative", perceptive", absolue", "saturation"... qui se résument à "comment faire rentrer un gros contenu dans un petit contenant".
Réponse : il faut é-li-mi-ner :D, autrement dit raboter ce qui dépasse.
Sans rentrer dans les détails, la technique de conversion "absolue" consiste à supprimer brutalement toutes les couleurs qui dépassent. La technique "relative" consiste à comprimer et simplifier le spectre pour tout faire rentrer en force. La technique "perceptive" se veut plus intelligente et graduée que les deux autres, mais ce n'est pas non plus la technique qui donnera systématiquement le meilleur rendu.
En envoyant à ton tireur des fichiers en Adobe RVB, tu compliques la tâche du driver d'impression - tu imagines bien que les tirages se font généralement de manière automatisée, sans intervention humaine - avec une bonne chance d'obtenir en retour des tirages aux couleurs trop saturées.
En lui envoyant des fichiers sRVB, que tu auras contrôlés sur ton écran avant envoi, tu maximises tes chances d'obtenir des tirages très proches de ce que tu as vu à l'écran.
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Il y a plusieurs méthodes, qu'on trouve aussi dans les options des drivers d'imprimantes, lesquelles doivent encore réduire l'espace de couleurs pour se limiter à celles qu'elles savent reproduire : "relative", perceptive", absolue", "saturation"... qui se résument à "comment faire rentrer un gros contenu dans un petit contenant".
Réponse : il faut é-li-mi-ner :D, autrement dit raboter ce qui dépasse.
Sans rentrer dans les détails, la technique de conversion "absolue" consiste à supprimer brutalement toutes les couleurs qui dépassent. La technique "relative" consiste à comprimer et simplifier le spectre pour tout faire rentrer en force. La technique "perceptive" se veut plus intelligente et graduée que les deux autres, mais ce n'est pas non plus la technique qui donnera systématiquement le meilleur rendu.
En envoyant à ton tireur des fichiers en Adobe RVB, tu compliques la tâche du driver d'impression - tu imagines bien que les tirages se font généralement de manière automatisée, sans intervention humaine - avec une bonne chance d'obtenir en retour des tirages aux couleurs trop saturées.
En lui envoyant des fichiers sRVB, que tu auras contrôlés sur ton écran avant envoi, tu maximises tes chances d'obtenir des tirages très proches de ce que tu as vu à l'écran.
C'est déjà plus clair... Mais il faudrait aussi savoir quelle est la technique de conversion utilisée par les labos (ou la majorité d'entre eux) puisque certains spécifient quand ils acceptent tel ou tel autre comme celui que j'avais mentionné ci-dessus et qui recommande d'utiliser l'Adobe RVB, mais c'est peut-être une exception qui confirme la règle...
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Chaque labo a ses marques et modèles de minilab, ses papiers, ses encres ; certains font des calibrations cadencées de leur matériel alors que d'autres se contentent des réglages d'usine à vie ; d'autres enfin ne font rien eux-même mais sous-traitent leurs travaux à des grands labos industriels.
Si un labo recommande d’utiliser Adobe RVB , ou d'envoyer des images au format TIFF, ou s'il fournit les profils ICC de ses imprimantes, on peut légitiment penser qu'il a de bonnes raisons pour ça.
Mais au delà des moyens mis en œuvre, ou revendiqués comme tels, par les labos, le critère ultime reste l’appréciation sur pièce : un petit nombre de tirages demandé à plusieurs labos et comparaison du résultat.
Ou bien tu t'offres une imprimante photo et tu fais tes tirages toi-même : si c'est pas bon, tu sais au moins à qui te plaindre :D
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Ca fait beaucoup pour quelqu'un qui ne voulait pas maitriser sa chaine graphique :lol:
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Mais au delà des moyens mis en œuvre, ou revendiqués comme tels, par les labos, le critère ultime reste l’appréciation sur pièce : un petit nombre de tirages demandé à plusieurs labos et comparaison du résultat.
Je crois qu'effectivement ce que je ferai et que je jugerai sur cette base là.