Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon reflex - bridges - compacts => Discussion démarrée par: Bignoz le 11 Jan, 2012, 03:33:45 am
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À l'occasion de la sortie du D4 ressurgit le spectre des fameux isos.
Qui pourrait m'expliquer ce que sont les isos natifs et les isos "étendus". Je suppose que ces derniers sont artificiellement gonflés par un circuit électronique, mais qu'en est-il des isos natifs, comment s'opère le passage de 100 à 12800 isos du D4 pour prendre cet exemple, si ce n'est pas en jouant sur les circuits électroniques ?
Je vais me coucher et je reviendrais voir demain si le sujet passionne les foules ;D
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Bonsoir Grosnez ;D
j'espère que les neurones soient encore en état de débiter quelque chose de cohérent :D :lol:
par sensibilité native, c'est la sensibilité optimale du capteur qui est désignée, dans bien des cas c'est 200, à cette sensibilité le capteur a aussi la plus grande dynamique, dès qu'on s'en écarte, ça se dégrade. Arrivé à la limite du capteur, les constructeurs essaient d'en tirer les derniers carats en extrapolant des sensibilités aux deux extrêmes qui sont obtenus par calcul, tout dépend dans ce cas de la puissance du processeur ainsi que des algorithmes utilisés
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Hello, petit nouveau ici je me permet d'apporter ma contribution.
Ce que moi je crois avoir compris c'est, comme dit précédemment, que le capteur a une seule sensibilité native, 100 ou 200 ISO en général.
Quand on monte en ISO on amplifie ce signal analogique de base récupéré par les photosites avant conversion numérique. Plus ce signal électrique est amplifié, moins la partie utile du signal est importante par rapport aux signaux parasites qui l'accompagnent, c'est le rapport signal/bruit, et la montée du grain dans l'image.
Un peu comme quand on pousse une sono sans musique et qu'on entend un souffle, le souffle c'est le bruit, d'ailleurs le terme bruit vient de l'acoustique il me semble. Donc dés 400 ISO on est plus à la sensibilité native du capteur, mais le bruit parasite, ou le rapport signal/bruit reste proche. Plus plus on pousse, moins il est bon et c'est là, au moment de la conversion analogique/numérique, qu'interviennent le DSP et les algorithmes de réductions du bruit. Me trompe-je ?
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On peut aussi imaginer que le signal (analogique) issu de chaque photosite est numérisé sur 24 bits, multiplié par le rapport K entre sensibilité de travail et native (si ISO=1200 et ISO natif=200, K=6 ou 00000110), et ensuite tronquée sur 8, 12, 14 ou 16 bits suivant les formats d'enregistrement.
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...d'ailleurs le terme bruit vient de l'acoustique il me semble...
On parle de bruit dans tous les domaines de l’électronique.
Ici sur le spectre d’une porteuse en modulation d’amplitude.
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Effectivement donc, il n'y a qu'une seule sensibilité native qui donne le max, sur le d700 c'est 200 isos, le reste c'est du gonflage en fait. Merci pour ces précisions.
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Effectivement donc, il n'y a qu'une seule sensibilité native qui donne le max, sur le d700 c'est 200 isos, le reste c'est du gonflage en fait. Merci pour ces précisions.
Bonjour,
Effectivement, c'est du gonflage, mais qui marche très bien la plupart du temps, si on ne vote pas pour les extrêmes :lol: :lol: :lol:
Caille
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En haut Zizo on pogne plein de bruit, mais je n'ai rien remarqué de spécial à descendre en dessous de 200 ISOs.
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D'ailleurs cette histoire de descendre sous la valeur de sensibilité native du capteur est pour moi un mystère. Une utilisation à sensibilité native correspond à blanc au seuil de saturation et noir au seuil de détection. Si il est parfaitement concevable de n'utiliser qu'une fraction de la dynamique du capteur et d'amplifier le signal en sortie, je ne comprends pas comment atténuer le signal sans accentuer la sous-exposition.
...A moins que ce ne soit effectivement la sensibilité du photosite qui est pilotée pas un courant ou une tension, comme une sorte de transistor...