Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: JeanJean le 07 Nov, 2006, 14:18:24 pm
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Bonjour à tous,
Nouvel utilisateur à la fois de ce forum mais aussi du D200, je vous prie à l'avance de m'excuser si je lance un sujet déjà abordé auparavant.
Comme vous l'aurez compris, je possède depuis peu un D200 dont j'ai lu et relu les deux manuels faits par Claude Tauleigne et Vincent Luc (que je suis en train de terminer).
Malgré le temps que j'ai pu passer à dévorer les pages de ces deux livres, la bonne utilisation de la mesure spot et pondérée centrale reste pour moi très floue (c'est de circonstance...|o|) or le système matriciel, aussi performant soit il, ne me donne pas toujours pleine satisfaction notamment lorsque l'image présente de forts contrastes.
Je voudrais donc apprendre à utiliser correctement ces deux systèmes de mesure de la lumière qui, d'après les dires des deux auteurs, sont beaucoup plus précis et permettent d'anticiper les pièges dans lesquels pourrait tomber le capteur de l'appareil. Encore faut-il savoir utiliser convenablement et mettre en oeuvre la mesure spot et pondérée centrale.
Quelqu'un pourrait-il avoir la gentillesse (et la patience) de m'expliquer comment / dans quels cas / sur quelle portion de l'image utiliser ces deux fonctions et pour quels résultats attendus. Si vous avez des illustrations...je suis preneurs car en ce qui me concerne, c'est ce qu'il me manque dans les deux ouvrages ci-dessus mentionnés.
Merci à tous...
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hello
dans la rubrique téléchargement: "court simple de photographie pour débutant"
c'est dedans
J.Ph.
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Effectivement, il fallait le savoir.
Merci pour le tuyeau. Je vais potasser tout ça en espérant y voir plus clair.
Cordialement
JH
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j'espere que tu as aussi devoré le mode d'emploi..
tout y est et gratuit:D
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Bien pratique d'ailleurs cette possibilité de programmer la touche "func" pour passer immédiatement en mesure spot.
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certes... mais le changement de mesure sur le D200 est tellement bien placé qu'on peut l'actionner avec le pouce D sans quitter l'oeil du viseur;
avec un poil d'habitude ça va tout seul; d'autant que le rappel du mode de mesure est présent dans le viseur, donc on contrôle aisément si on a bien manoeuvré le bittonio ! :P
comme ça, on laisse la touche fonction (très partique) pour autre chose de moins commode à manipuler.
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Pour apporter un réponse à ta question, dans la pratique je dirais:
Ces deux fonctions sont plus en rapport avec l'éclairage de tes sujets, et le type de sujet ... qu'une question d'appareil
La mesure pondérée centrale, est celle qui équipait tout les appareils avant la sortie de la mesure matricielle sur le Nikon FA.
Cette mesure, convient à 90 % des cas photographies. sortie usine, c'est un cercle d'environ 12 mm de la visée qui concentre la mesure de la cellule, et en fait une moyenne pour l'exposition.
Selon les appareils, partant du principe de le ciel est plus lumineux que le reste de la scène, la mesure est légèrement moins sensible sur les partie hautes de la visée.
les pièges à ces mesures, sont 1/ les très forts contrastes, 2/ les typiques "contre jour "
( idem pour la matricielle d'ailleurs)
A ces types d'éclairement, il est indispensable de faire des corrections.
La mesure spot s'utilise dans des situation de prise de vue qui nécésite une mesure de la lumière sur une zone bien précise, afin de déterminer une exposition "précise".
Le cas le plus évident est le théâtre, où la lumière est très ponctuelle, dirigée et forte, sur un sujet qui est le plus souvent sur un fond sombre...
Avec une mesure pontuelle et même matricielle, le très fort contraste fausse la mesure.. de ce fait, une mesure spot sur le visage du comédien ou chanteur ( ce ne sont que des exemples bien sur ) permet d'avoir une parfaite exposition pour le sujet principal ...
Au même titre, dans un cas typique de portrait en contre jour, la pratique demande de faire la mesure, de près, sur le visage du sujet, de se reculer, et de faire la photo ... ce qui manque totalement de spontanéïté ...
Le même cas de figure peut s'obtenir avec une mesure pondérée, il est indispensable de faire une compensation d'expo d'au minimum +1.5 pour éviter l'effet " ombre chinoise " mais cela reste une méthode aléatoire ...
la mesure spot sur le visage ne tiendra pas compte de l'environnement et fera une mesure particulièrement juste pour le visage...
bref, c'est le photographe qui décide de l'usage de tel ou tel type de mesure, en fonction de son sujet ...
NB: sur les appareils modernes, le diamètre de la mesure pondérée et spot est paramètrable.
J'espère avoir été clair ...;)
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une charte de Gris a 18% sera bien utile, surtout pour les ApN!! pour les mesures refflechies..
on devrai tous en achete une format 20x25 !! la mienne je l'ai prise, pas loin de Nikon Scool..""LAB'Distrbution"22 Bd Beaumarchais Paris 75011
tel. 0143382672
ou je fais la formation Nx!! le mercredi 15 novembre.
surtout pour revoir Paris, qui me manque! questions Logiciel, ils sont un peu tous pareil..
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Avec une charte de gris 18 %,
qu'importe le type de mesure,
qu'importe le type d'appareil,
qu'importe le type de support ...
le résultat serait le même avec une cellule à main et un 1/2 sphère de diffusion.
Le plat de la main avec +1 f stop donne sensiblement le même résultat ...
ce sont d'autres types de mesures que le pondéré central et le spot ;)
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Merci à tous pour ces éclaircissements, y'a plus qu'à comme on dit. Je vais me faire des batteries d'essais divers et variés et essayer de comprendre vraiment comment utiliser au mieux ces différents types de mesure en fonction de la scène et du résultat souhaité.
Pour rebondir sur ce que disais Philipandre, je suis en effet toujours assez embarassé dans des scènes présentants de forts contrastes (paysages avec ombres et ciel bleu assez clair) car si j'ai bien compris, il faut souvent choisir entre le fait de vouloir du détail dans les zones sombres et du coup les zones claires sont "cramées" ou alors du détail dans les zones claires mais les zones sombres seront noires. Faut il toujours avoir à choisir? Quels sont les compromis possibles (s'il en existe bien sur)?
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le compromis cest de faire la moyenne, entre les basses et les hautes lumiere..
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_System#Cas_1:_sc.C3.A8ne_avec_un_fort_contraste
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Le compromis risque de rendre un ensemble grisâtre.
Une solution : passer en raw. Ce n'est pas une solution miracle, mais ça permet d'étendre les possibilités.
(Pour le Zone system, tu peux lire le "cours de photo simple pour les débutants". Il y a une partie qui lui est consacrée.)
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Personnellement, ça me rend dingue de savoir que sur le D200 on passe d'une mesure à l'autre aussi facilement... Sur le D50 je trouve jamais le menu... :(
Une petite question: je suis toujours en mesure pondérée centrale, surtout parce que tous les appareils que j'ai eu avant n'avaient que ça (et c'est toujours le cas pour mon FM3). Je me suis laissé dire que cette mesure pondérée était idéale dans presque toutes les situations et que la mesure matricielle est un peu pour les fainéants qui laissent l'informatique décider. Je caricature peut-être mais c'est vrai que s'initier au zone system avec une mesure matricielle c'est plus dur... ;) En tout cas j'ai une très mauvaise opinion de la mesure matricielle, sur le D50 du moins, et je ne l'utilise jamais. Mais j'ai l'impression que pour pas mal de gens, c'est l'inverse, la mesure matricielle est privilégiée. Alors, me trompe-je?
Bref, est-ce que tous les gens ici utilisent la mesure pondérée centrale? Ou est-ce que certains utilisent la matricielle? Si oui pourquoi, quels avantages ?
Merci
jerome
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Je suis plutôt adepte de la pondérée centrale et de la spot, parce que ça correspond bien aux photos que je fais en ce moment. Mais ça demande aussi savoir ce qu'on mesure.
La mesure matricielle Nikon est très efficace. J'ai testé une pellicule diapo complète en mesure matricielle (3D couleur), mode A. Scènes ensoleillées en ville avec de la neige. Bilan : 34 photos bien exposées sur 36, 2 un peu sombres. Plutôt pas mal pour des scènes piégeuses :)
En pondérée ou spot, il m'aurait sans doute fallu corriger l'exposition.
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j'utilise la matricielle dans à peu près 95% des cas...
on dira peut-être que je suis fainéant, mais tant pis, c'est comme ça ! :)
la matricielle répond parfaitement à la grande majorité des situations et analyse de façon très intelligente la scène; sûrement mieux que moi, en tout cas bien plus rapidement: alors pourquoi s'en passer au prétexte que c'est pas bien d'utiliser la technologie et que ça rend fainéant et que...
de toutes façons, chacun fait comme il veut. ;)
maintenant, il faut connaître les limites des outils que l'on utilise (c'est, en fait, ce qui est le plus important: ne pas accorder une confiance aveugle) et lorsque la matricielle ne convient pas, j'utilise la spot.
je reconnais ne pas me servir de la centrale...
si j'ajoute à celà que je ne fais que du RAW, j'ai pratiquement "réglé" la question de la bonne exposition car je dispose encore d'une plage de 4 IL pour peaufiner le boulot !
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j'utilise la matricielle dans à peu près 95% des cas...
on dira peut-être que je suis fainéant, mais tant pis, c'est comme ça ! :)
C'est pas tant de la fainéantise en fait, mais plus le plaisir de photographier. Si tu utilises la mesure matrix, un mode programmix, et que tu shootes: tu as une super photo mais est-ce vraiment la tienne? Quel plaisir ? C'est vrai aussi bien en numérique qu'en argentique d'ailleurs. Ce que j'apprécie avec la mesure centrale c'est que tu peux mesurer tout dans l'image et tu décides de tout (principes du zone system que je n'applique que moyennement bien pour l'instant). Je comprends qu'en situation d'urgence ou pour des photos prises sur le vif (et encore, Cartier Bresson n'en avait pas après tout) la mesure matricielle et un mode programme soient intéressants mais autrement non.
Chacun fait ce qu'il lui plait je suis bien d'accord, et je dois être un vieux shnock qui refuse le progrès ;) Mais ça me sidère un peu de voir des gens qui postent des photos (sur d'autres forums et partout sur le net) au cadrage pas terrible, faites en mode programme et en mesure matricielle. Je ne comprends pas l'intérêt d'acheter un apn aussi cher dans ce cas, ni de photographier en fait, si c'est pour laisser l'appareil tout faire.
Pour moi mesure pondérée (ou spot) + mode manuel = c'est le zigoto derrière le viseur qui peut dire "c'est moi qui l'ait fait!" Même si c'est souvent râté et que j'aurais une meilleure photo en auto, ben n'empêche que je préfère.
Si d'autres ont des avis différents, ça m'intéresse de le connaître. je sais pas pourquoi mais c'est une question qui me turlupine depuis que j'ai un numérique... :/
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http://www.photo.mattfx.net/pages/tek5.html
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Si d'autres ont des avis différents, ça m'intéresse de le connaître. je sais pas pourquoi mais c'est une question qui me turlupine depuis que j'ai un numérique... :/
Dans ce cas : n'utilise pas du tout de mesure. Après tout, là encore, c'est l'appareil qui te dit quel réglage adopter, est-ce donc encore ta photo ? :lol:
D'ailleurs, un appareil en mode M avec posemètre intégré est un appareil semi-automatique ;)
La mesure pondérée est déjà une matricielle, puisqu'elle tient compte de toute la scène. La matrice est juste un peu plus simple...
Perso, ça ne me gêne pas que des gens utilisent les automatismes, tant qu'ils savent comment fonctionne cet automatisme et ses limites.
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jeremy, je te suis tout à fait !
mais j'en arrive à la conclusion que les questions de "la mesure de la lumière" m'ennuient un peu...
comment dire, sans froisser les oreilles sensibles???... hum, hum...
voilà: mon passé de photographe s'est fait avec un F2; je l'ai utilisé très longtemps et je crois pouvoir dire que je m'en suis assez bien sorti.
mon appareil actuel mesure la lumière d'une autre façon, et j'ai pu constater qu'il le fait plutôt bien !
alors, maintenant je laisse faire !
cela ne m'empêche pas de faire des photos, et d'essayer de bien les faire... :)
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Je rejoins Salène, on a un peu dévié du sujet initial qui était "aidez moi svp" pour en arriver à une polémique sur a les automatismes de mesure de la lumière qui font que le photographe n'est plus un vrai photographe ou je ne sais quoi.
Je crois que le plus important c'est de se faire plaisir avant tout, quelle que soit la méthode utilisée. Je pense aussi qu'une photo réussie (notion un peu subjective tout de même) n'enlève rien au talent de la personne qui l'a faite quand bien même cette photo aurait été réalisée en mode tout automatique.
J'ai lu le cours de photographie pour débutant disponible sur le site. Pas facile facile quand même...
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Alors revenons-en à la question initiale ;)
- la matricielle fonctionne généralement bien, mais quand la scène est contrastée, elle peut se faire piéger. Elle ne peut pas savoir quel est le sujet important pour le photographe, d'où un risque de photo terne dans certains cas. Les plus récentes sont 3D couleur, ce qui les rend assez précises même sur la neige ou le sable.
- la pondérée centrale correspond bien à la plupart des sujets : en centrant sur le sujet principal, on expose pour celui-ci, mais on tient compte aussi de l'environnement. Il est alors possible de mémoriser la mesure et décentrer le sujet. Par contre, elle est en principe étalonnée pour le gris 18%.
- la spot fait une mesure sur un élément très précis de l'image. C'est utile par exemple en spectacle, ou quand on veut une exposition parfaite sur un élément précis sans trop s'occuper du reste. Etalonnée aussi pour un gris 18%.
Le débat matricielle/pondérée centrale est à mon avis un peu dépassé, car les deux sont "impures". Le vrai puriste jusqu'au-boutiste en resterait à une cellule à main en lumière incidente, voire à la règle f/16. A la limite, il se fait sa propre matricielle en faisant plusieurs mesures spot.
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Simple, concis, précis, merci jef.
J'ai bien compris la notion de gris à 18%, par contre il vrai que ce n'est pas évident à mettre en oeuvre sur le terrain, notamment avec les corrections d'exposition qu'il faut appliquer, je n'ai pas encore assez d'expérience en la matière et c'est parfois décourageant de ne pas obtenir les réusultats souhaités. Je n'ai en effet pas encore le coup d'oeil pour savoir quand il faut appliquer une correction d'exposition (en mesure spot et pondérée centrale) et de combien d'IL.
C'est en tous cas passionnant de recueillir l'expérience des uns et des autres.
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Ben pour te documenter, il y a "La pratique de l'exposition" de Bryan Petersson. Ou plus lourd, le deuxième bouquin de Ansel Adams (passionnant mais on comprend pas tout la première fois). Le 2ième est en anglais et s'appelle "The Negative". Uniquement pour le film mais applicable en numérique avec quelques nuances. Disons que ce bouquin est intéressant pour connaitre sa démarche et l'appliquer à sa propre pratique.
L'avantage du 1er bouquin c'est que justement il donne des infos sur les corrections d'exposition à appliquer quand tu mesures tel ou tel sujet en pondérée centrale (de la neige aux sous-bois...) Cela donne une idée du moins, mais le mieux c'est de râter toi-même pendant quelques mois avant de réussir ;). Pas mal d'exemples concrets assez bien foutus, ça aide.
jerome
ps: Désolé d'avoir un peu dévié du sujet mais je trouvais ça intéressant, et d'ailleurs ça m'intéresse toujours de connaître ce que untel utilise et pourquoi. Je trouve pas que cela soit dépassé du tout... :/
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(Ce qui me parait futile, ce n'est pas de savoir qui utilise quoi et pourquoi, bien au contraire. Mais l'opposition matricielle=mauvais photographe, pondérée centrale=génie. Je caricature un peu, mais ça me fait penser aux débats argentique/numérique ;))
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j'utilise la matricielle dans à peu près 95% des cas...
on dira peut-être que je suis fainéant, mais tant pis, c'est comme ça ! :)
Hé hé, tu as perdu, moi c'est la matricielle dans 100% des cas et je sur (rarement) ou sous-expose ( très souvent) selon mes goûts...
Bien trop peur de rater un sujet pendant que je suis en train de changer de système de mesure...
CDLT
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Le compromis risque de rendre un ensemble grisâtre.
Une solution : passer en raw. Ce n'est pas une solution miracle, mais ça permet d'étendre les possibilités.
(Pour le Zone system, tu peux lire le "cours de photo simple pour les débutants". Il y a une partie qui lui est consacrée.)
le compromi des mesures, ne rend pas la photo toute grise, mais au contaire..
si l'ecard n'est pas de 10..
donne des détails dans les hautes et dans les basses..
les autres restent dans la moyenne a des echelles tres variantes
la mesure ponderee, est la plus logique dans 98% des prises de vues..
hormi le fort contraste ou le Spot est a prendre..
la matricielle est plus reservée au paysage.., et au photos en horizontales
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Donner des détails à la fois dans les ombres et les lumières est une chose. Avoir une photo bien contrastée en est une autre...
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si on fait une mesure moyenne, c'est justement pour enlever un peu de conttaste..on parle ici d'une image ou le contraste est flagran..donc le but est atteint, moins de contraste:D
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Perso, j'applique depuis toujours une règle :
Comment réagis notre vue face à la forte lumière et à la basse lumière ???
réaction de ne pas bien supporter les lumières fortes, et de fouiller dans l'ombre ...
de ce fait, je n'hésite jamais à cramer les hautes lumières au bénéfice des basses ...
bien sur, il y a toujours des exceptions, et c'est là qu'intervient une réflexion avant de déclencher ... au final je veux quoi ?
et d'agir en fonction ...
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Oui, claude :)
Mais sur un sujet très contrasté, faire la moyenne peut rendre la photo trop neutre justement par cette diminution de contraste : les noirs seront gris, par exemple. Il faut parfois oublier le compromis et faire un choix.
Tout dépend de la photo, du sujet et de ce qu'on veut, bien sur ;)
Je regrette de ne pas avoir une photo exemple sous la main pour mieux m'expliquer :(
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Dans le manuel sur le D200 de C. Tauleigne p48 il indique une technique "pro". Mesure spot sur la zone la plus claire et corriger de +2,3IL. J'ai essayé ça parait pas mal pour éviter d'avoir des zones cramées. Après il faut ajuster selon le sujet et l'histogramme (vive le numérique). Certains d'entre vous pratiquent-ils souvent cette méthode ?
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ce serait moins -2,3il non!!
comme ca sa parait plus logique
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Non, non c'est bien +2,3IL car en mesurant la zone la + claire l'appareil considère cette zone comme étant à 18%, donc au milieu de l'histogramme. Pour la ramener dans la zone claire il faut bien surexposer.
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une mesure moyenne, n'a jamais donne une photo grise et sans contraste..
j'ai + de 30 ans de metier.. et je sais de quoi je parle..
Ansel Adams en usait dans toutes ses prises de vues..
a moins de photographier des carres RVB, mais la y a plus de contraste, la mesure est normale..
et encore meme en mesure moyenne, la photo aurai le meme rendu..:D
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Ca me parait une bonne méthode si on veut absolument éviter une zone cramée sur une photo, par exemple pour garder un ciel bleu.
Mais pour une photo normale, je trouve que c'est se torturer un peu l'esprit. (PS : je n'utilise JAMAIS l'histogramme sur le terrain ;))
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J'ai oublié d'indiquer que c'est en mesure spot. J'ai essayé cette méthode suite à des photos prises avec un beau ciel bleu et un fort contraste où sur la photo le ciel est ressorti tout blanc, même en RAW
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une mesure moyenne, n'a jamais donne une photo grise et sans contraste..
Si, ça peut. Une photo vaut mieux qu'un discours. Il faut juste que je trouve une photo qui le montre et je n'ai pas le temps d'en chercher une tout de suite. Je n'ai pas dit que c'était systématique, mais que c'est un risque.
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Dans le manuel sur le D200 de C. Tauleigne p48 il indique une technique "pro". Mesure spot sur la zone la plus claire et corriger de +2,3IL. J'ai essayé ça parait pas mal pour éviter d'avoir des zones cramées. Après il faut ajuster selon le sujet et l'histogramme (vive le numérique). Certains d'entre vous pratiquent-ils souvent cette méthode ?
Ben comme toute méthode, ça peut être bien mais dans un nombre limité de situations, comme faire la moyenne des hautes et basses lumières. Ca peut pas s'appliquer à toutes les situations. Cela dit c'est pas bête car autant c'est possible de rattraper les zones sombres en numérique, autant les zones cramées bof.
Pour les paysages, je trouve difficile de se passer de la pondération centrale, vu que c'est surtout là que la matricielle du D50 me pose des problèmes (c'est peut-être moins le cas avec le D200): trop de zones cramées. En pondérée tu vois direct les différences de luminosités entre les ombres, les ciels, arbres... Tu vois si l'écart n'est pas trop important (auquel cas pas de photo :() et tu exposes pour les hautes lumières (en numérique comme en diapo, qu'on me corrige si je me trompe). En n&b argentique faut exposer pour les basses lumières me semble-t-il.
Comment c'est possible de faire tout ça en mesure matricielle? C'est là que je comprends pas. (mais je demande qu'à comprendre). C'est tellement sympa de faire compliqué non? ;):D
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Jef, je crois que tu te trompe dans ton analyse ...
faire une moyenne, c'est faire un choix de ne donner aucune priorité ... et jamais un noir sera gris ( là c'est vraiment de la surex) ni un blanc sera gris ( ce qui serait de la sous -ex .. .même avec un bon contraste..
une moyenne ...
( c'est exactement ce que fait la mesure matricielle, en comparant un type de luminance avec des informations de références ... qui ne sont d'ailleurs pas toujours très justes )
permet d'avoir non pas des natifs gris ou mous, mais moyens ... durant des décennies, les photographes ont fait des mesures avec des cellules à main qui faisaient des "moyennes" ... et leurs photos étaient bien exposées
l'art photographique, ou si certains préfèrent " la maitrise " est de savoir interpréter une moyenne pour en faire par la suite un tirage retravaillé au grès du choix final ...
un néga exposé avec une moyenne est beaucoup plus riche ...
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tu aurais dit je mesure le gris de la route encore sa allait
sans doute chez toi il fait toujours gris, dans ce cas le ciel, c'est bien..
d'un autre cote, meme si le ciel est gris, en mesure ponderale, ou matriciele la mesure est la meme..et meme en mesure spot..
mais c'est presque pas faux en fait, si le ciel a un beau bleu, il peut se traduire en gris..(moyen)..mais en ponderal ou spot ce serai pareil..
la ou la mesure serai fausse, c'est si tu prends un personage..une maison.en fait les details, mais pas si c'est une immensite.
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Non, non c'est bien +2,3IL car en mesurant la zone la + claire l'appareil considère cette zone comme étant à 18%, donc au milieu de l'histogramme. Pour la ramener dans la zone claire il faut bien surexposer.
oui, mais dans les fortes lumieres, toutes les cellules reagisse et donne une mesure tres rapide et tres ferme F.16 a 1/500..
donc +2 Il c'est surexpose..
cela donne F.11 a 1/250..les blancs sont plus que crame..
faut pas confondre avec la neige, les ensembles tres uni, la tu as raisons !
mais un rocher avec un coin tres lumineux, en mesure sopt, la zone tres claire ne donne pas du gris, mais du blanc..
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Je vais reprendre l'article complet de Claude Tauleigne (je n'avais pas indiqué que c'était en mesure spot et sur le zone la + claire où on souhaite avoir des détails) :
" Les professionnels utilisent parfois une méthode d'exposition héritée d'une technique utilisée avec les fims diapo. Elle consiste à mesurer, en mesure spot, la zone de l'image la plus claire, dans laquelle on souhaite avoir du détail, puis de corriger de +2,3IL. Il suffit donc, après avoir programmé le décalage d'expo, de pointer le dernier blanc à moduler, de mémoriser l'exposition, de recadrer et de déclencher. Simple et précis ! Avantage du numérique : on peut, par la suite, moduler les ombres si on travaille en format RAW."
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bon dans l'ensemble ce serai correct, mais c'est un peu fastidieux.
une charte de gris en lumiere reflechie, donne aussi de bon resultat..
et si on veut le parfait, on brakett, dans les trois je pense qu'il y aura la bonne.
mais un jour dans une sortie, on fera des test.:D
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bon dans l'ensemble ce serai correct, mais c'est un peu fastidieux.
une charte de gris en lumiere reflechie, donne aussi de bon resultat..
et si on veut le parfait, on brakett, dans les trois je pense qu'il y aura la bonne.
mais un jour dans une sortie, on fera des test.:D
une charte de gris?
Je suppose que tu parles du carton gris 18%...?
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Ben pour te documenter, il y a "La pratique de l'exposition" de Bryan Petersson. Ou plus lourd, le deuxième bouquin de Ansel Adams (passionnant mais on comprend pas tout la première fois). Le 2ième est en anglais et s'appelle "The Negative". Uniquement pour le film mais applicable en numérique avec quelques nuances. Disons que ce bouquin est intéressant pour connaitre sa démarche et l'appliquer à sa propre pratique.
L'avantage du 1er bouquin c'est que justement il donne des infos sur les corrections d'exposition à appliquer quand tu mesures tel ou tel sujet en pondérée centrale (de la neige aux sous-bois...) Cela donne une idée du moins, mais le mieux c'est de râter toi-même pendant quelques mois avant de réussir ;). Pas mal d'exemples concrets assez bien foutus, ça aide.
jerome
ps: Désolé d'avoir un peu dévié du sujet mais je trouvais ça intéressant, et d'ailleurs ça m'intéresse toujours de connaître ce que untel utilise et pourquoi. Je trouve pas que cela soit dépassé du tout... :/
Merci bien pour les tuyeaux, je vais essayer de trouver ces bouquins, en espérant que j'y comprenne quelque chose. En tous cas je vois que ma question déchaîne les passions et que tout le monde a des avis divergents. Du coup je ne sais plus trop qui écouter. Je ferai donc mes ribambelles d'essais sur la bases des conseils que j'ai recueillis ici
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Ben c'est intéressant. Tu peux te passer du Ansel Adams au début mais celui de Petersson m'a bien aidé, simple et concret. Une petite base théorique + plein d'essais c'est la meilleure méthode.
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Pour moi c'est:
pour les paysages et apparenté (les scenes des villes ou des champs) bref des images qui incluent de grandes zones sans priorité particuliere a une partie de la zone c'est mesures matricielles
pour les scenes rapprochées type mariage ou soirée c'est pondéré centrale
pour des photos tres contrasté ou la priorité est a une zone precise de l'image ( type concert) c'est mesure spot
Ce sont les grands traits generaux apres c'est au cas par cas (par exemple sur un concert si je veux une vue de deux ou plusieurs musisiens baignant ds une lumiere a peu pres egale je passe en matricielle si l'espace est grand ou en ponderé s'il est plus restreint
Apres c'est en si collant qu'on apprend a choisir et ça dure looooongtemps? suis encore en plein dedans lol
oups ... et ponderé centrale pour les portraits presque toujours ( exception pour les portraits en pied la c'est matricielle sauf en condition de lumiere difficile ça peut etre spot lol)
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Bon, avec tous ces conseils, si je n'y arrive, c'est que je suis vraiment une quiche :)
Le bouquin de Peterson se trouve partout je prsume? (fnac, Virgin, etc...)
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Bonjours,
La mesure Spot associée à la touche Func du D200 est une bénédiction ! Par contre elle oblige quasiment à travailler en M pour éviter les gymnastiques perpetuelles des doigts et du cerveau.
Le numérique offre aussi un avantage certain : la vérification sur l'écran. Ce n'est pas parfait, mais çà montre rapidement si on s'est complètement trompé ou pas. Et çà permet de recommencer le cas échéant. (Ou de braketter, vu que les photos sont quasiment gratuites)
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Pour apporter un réponse à ta question, dans la pratique je dirais:
...;)
Merci et bravo (Même le livre de Vincent Luc n'avait pas été aussi clair).
J'ai enfin compris pourquoi seules les mesures spot ou pondérée paramétrée au mini (6mm) me donnent de bon résultats.
Dans tous les autres cas => Surexposition (même en pondéré 10mm).
Mais cela vient peut être de mon objectif (Tamron 17-50 f2.8 sur D80) => Avis bienvenus.
Autre point très efficace que je vient de découvrir: Bouton AE-L/AF-L sur Mémorisation FV pour les photos au flash.
Un appui sur ce bouton = un coup de flash, l'exposition flash est mémorisée, photo = exposition parfaite !!
Il me reste un problème: balance des blancs impossible en éclairage néon. => Avis bienvenus.
Seule solution: photos en Raw + correction logicielle.