Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir vos accessoires photo => Photo argentique et Polaroid/Instax : films, labo, développement => Discussion démarrée par: McKenzie le 22 Sep, 2010, 08:55:48 am
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Je me lance dans le noir et blanc argentique. J'en ai vraiment envie et je sais qu'un jour je vais me faire mon p'tit labo. Mais en attendant ces jours heureux, je dois sous traiter l'opération de développement. Je pensais envoyer mes pellicules à Negatif+. Quel est votre opinion sur ce professionnel? Je fais déjà tirer mes tirage numérique et c'est soigné et rapide. Dans mon,coin (Luzarches / L'Isle Adam) tous les petits photographes m'ont déjà dit qu'ils ne traitaient pas le N&B et qu'ils sous traitaient par correspondance.
Pendant les vacances je voulais acheter une pellicule chez un photographe qui avait l'air bien achalandé mais il m'a dit qu'il n'en avait pas et qu'on obtenait désormais de très bon résultats en tirant à partir de négatif couleurs. Est ce une nouvelle technique? Est ce bon? Quelqu'un du forum utilise t il cette technique?? Dans le doute j'ai commandé quelques pellicule de Tri X 400 pour me faire la main.
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Je n'ai jamais vu de résultats convaincants en NB à partir de négatifs couleurs.
Questions de densité et et de contraste en gros.
Il existait un papier spécifique, j'ai oublié le nom.
Il ne doit plus être fabriqué depuis longtemps.
En revanche, par le passé, il existait un film dit internégatif, pour tirer les diapos.
Très bons résultats pour qui était capable de l'utiliser.
Une solution serait peut-être de scanner le négatif couleur, de le faire apparaître comme (bon) positif et alors le convertir en NB.
Mais la solution de commencer directement par de la peloche NB me semble plus judicieux.
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Bonjour,
Le nom du papier que vous cherchiez, Captainyvan, n'était-il pas le "Panalure" de chez Kodak ?
Cordialement.
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C'est bien cela Bertrand.
Plus produit depuis 2006.
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Bon merci pour vos réponses. Si c'est bien cela alors le photographe m'aura dit des carabistouilles.
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Peut-être que le photographe a donné cette réponse de bonne foi.
Cela dépassait peut-être ses compétences.
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Bonjour,
...Il y a encore une solution, Captainyvan, en passant par un internégatif, mais là pour le coup, plus personne ne sait encore aujourd'hui en réaliser un qui soit potable...
Cordialement.
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Et surtout, sur quelle émulsion encore existante ?
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Bonjour,
...N'y pensons plus, Captainyvan, n'y pensons plus, buvons plutôt un verre.
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
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C'est ce que je ne cesse de faire.
A la tienne.
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KODAK PANALURE c est bien de lui que vous parlez
Mais le traitement etait vachement complique car ce papier etait sensible a toutes les couleur du spectre. Il devait donc se traiter dans le noir total...
Son traitement etait un vrai cauchemar...
Ouf on pousse plus d un laborantin de l epoque (clavier en hebreux sorry)
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Bonjour,
"Vachement compliqué"... Pas tant que ça, hormis le tirage sans l'aide de la lumière inactinique du labo, il se développait simplement au Dektol, si ma mémoire est bonne...
Cordialement.
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à mon avis le vendeur se référait au films couleur Kodak noir&blanc comme celui-ci:
http://www.kodak.com/global/en/professional/support/techPubs/f2350/f2350.pdf
Il permet d'être développé par des machines de développement couleur et faire tirer des photos dans les magasins.
J'en essayé une foi il y a long temps, ce n'était pas si mal que ça, peut être un peu moins contrasté et un peu moins de piqué. Mais c'est peut être le rendu Kodak. J'ai davantage l'habitude des Ilford.
Une bonne solution pour ceux qui n'ont pas trop de place ou de temps, est de développer eux même les négatifs noir et blanc, les scanner, et ensuite les faire tirer en ligne(ou autre). Deux avantages, d'abord on obtient toujours un meilleur développement lorsqu'on le fait soit même, ensuite possibilité de retoucher les photos (contraste, zone,..) sur l'ordinateur avant de les faire tirer sur du papier. Car lorsqu'on envoi directement le film à un labo pour faire tirer en se fie aux choix de celui-ci et on perd une partie des possibilités créatives.
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BSK
Selon toi j'aurais intérêt (qualité, prix) à développer moi-même mes négatifs N&B, puis à les scanner, avant de les faire imprimer de manière numérique?
Va falloir que j'étudie la question. Ça peut être une première étape avant l'agrandisseur.
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"Vachement compliqué"... Pas tant que ça, hormis le tirage sans l'aide de la lumière inactinique du labo, il se développait simplement au Dektol, si ma mémoire est bonne...
J ai utilise ce terme car, tout comme le traitement E6 ou le C41 (et tous les autres noir et blanc), ce traitement demandait de la rigueur dans la continuite...
Si ma memoire est bonne une machine etait recommandee pour assurer cette continuite
Si evidemment c etait pour voir, une fois de temps en temps...
Perso je me rappelle en avoir fait une seule boite de 100 18x24 et puis basta
Regarder une image arrivant dans une cuvette dans le noir total, fallait etre paisible...
De memoire les machines a cette epoque coutaient, deja, la peau des fesses...
CaptainYvan se souviendra certainement de notre ami commun... qui avait achete une machine Kodak rien que pour les mariages que nous faisions, en prise de vue, pour lui tous les samedis...
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Je crois que faire de la prise de vue argentique pour aboutir à un tirage numérique est un non sens.
Surtout pour quelqu'un qui débute.
Et qui souhaite "dompter" le N&B.
Pour bien comprendre l'argentique, il faut maitriser toute la chaine argentique.
Donc la chambre noire.
Ce n'est ni facile ni évident.
Et peut-être fort décourageant.
Pourquoi ne pas essayer de faire du bon N&B à partir du numérique pour du tirage jet d'encre.
Ce n'est non plus pas si simple que cela.
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La Panalure était bien un papier panchromatique.
De là une de ses difficultés en chambre noire : obscurité totale.
Et ce n'est pas les seules.
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Depuis sa naissance la photographie est une incessante poursuite de la formule magique.
Ce qui en ses débuts était fort compréhensible.
Quand il n'y a pas de certitudes, il faut tout essayer.
Mais en argentique, les choses sont assez bien connues depuis de nombreuses années.
L'expérimentation à fait place à l'utilisation rationnelle, je dirais même scientifique.
Développement en cuvette, température et agitation maitrisée, produits connus et reproduits à l'identique, etc.
Mais il y a de temps en temps une exception.
Un cas qui ne rentre pas dans la standardisation.
Et alors cela redevient de l'expérimentation.
Et le résultat n'est jamais certain.
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Bonjour,
...Que c'est beau, Captainyvan, cette ode au Glafkidès.
Wouaff, wouaff !
Cordialement.