Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir vos accessoires photo => DIY photo => Discussion démarrée par: fotoguy le 01 Mar, 2025, 15:47:56 pm
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Bonjour
Avez vous des trucs pour scanner des negatifs svp??
Merci
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Bonjour.
Votre question porte sur l'opération de numérisation ou sur le post-traitement ?
Dans un cas comme dans l'autre, il y a plusieurs techniques en fonction des outils que vous possédez.
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le mieux étant, si l'on veut obtenir des scans de qualité permettant de l'impression en A2, de passer par un scan film dédié comme le Nikon Coolscan V ou 5000 qui ne se trouvent maintenant uniquement en occasion...
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Les scanners de film, c'est hasbeen... sauf si on le possède déjà. Sinon, les bons comme ceux cités par Richard atteignent en occasion des prix démesurés !
Maintenant, il est plus simple et plus rapide d'utiliser un APN muni d'un objectif macro (j'en parle en connaissance de cause, ayant utilisé les deux techniques).
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Bonsoir.
@jaric, je suis entièrement d'accord. J'utilise aussi la repro avec un objectif macro.
J'attends toutefois la réponse de fotoguy sur le type d'astuce qu'il souhaite pour être plus pertinent.
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Comme la question se trouve dans le section Lightroom il se peut que ce soit au niveau logiciel que la question est posée.
Sinon dans le doute un truc qui semble fonctionner (mais appli chère). https://www.youtube.com/watch?v=OQXjpr62vQg
Sinon suffit un fois numériser dans LE d'inverser la courbe pour retrouver un positif. (si N&B) si couleur faut utiliser photoshop et enlever le masque orange.
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Pour les négatifs couleurs, je scanne avec un EPSON V600 et SILVERFAST 9 avec le maximum de réglage et corrections au scannage pour minimiser la post production. Ce sont essentiellement des photos de famille.
Pour les diapos, j'utilise une solution plus rapide qui est celle de reproduire grâce à un objectif macro.
Pourquoi 2 méthodes ?
Le V600 permet de travailler par bandes de négatifs, à raison de plusieurs minutes par négatifs, cela me laisse le temps de faire d'autres choses (comme présentement répondre :))
Pour les diapositives, je trouve plus rapide de les faire une par une dans le statif de reproduction car mettre en place les caches dans le V600 ne me semble pas trop rapide.
Ce ne sont pas des scan pour des tirages A2 ni A3, mais des souvenirs familiaux
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Bonjour
Je procède (presque) comme Gazelle…
Pour les films noir et blanc en bande (mais aussi pour les négatifs couleur) : Epson V600… numérisation en 16 bits avec Epson Scan (paramétré pour fournir un fichier positif propre) et travail dans un logiciel de traitement d'image (DxO PhotoLab pour les films couleur, Photoshop pour le noir et blanc).
Pour les diapos, la Dmax de l'Epson V600 est trop basse… une repro avec un objectif macro donne d'excellents résultats (encore plus quand les diapos sont sous-exposées)
A+
Laurent Galmiche
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Que la numérisation
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Bonjour.
Dans ce cas, vous avez le choix entre l'usage d'un scanner (à plat ou de film) et la reproduction à l'aide d'un apn et d'un objectif macro (plus qu'utile pour la planéité de champ).
Le négatif se numérise comme une diapositive, seul le fait qu'il se présente en bande peut amener des manipulations supplémentaires.
Dans ce cas, les caches du scanner présentent un avantage évident.
Il y a longtemps, j'ai utilisé un scanner à plat Epson lié à Epson Scan et j'ai pu sortir des A3 acceptables après pas mal de post-traitement.
Désormais, j'utilise la repro avec un D800e équipé du AF60 macro et en guise de "boîte à lumière", une tablette LED Dörr LT-2020 avec un IRC convenable et une TC mesurée au thermocolorimètre (que je possède déjà mais vu son prix ce n'est pas indispensable !).
N'ayant pas de banc de repro, il m'a fallu bricoler un peu ! Pour ce faire, j'ai donc réutilisé le bras horizontal de mon vieux pied Gitzo sur lequel j'ai monté un rail de mise au point. Une petite télécommande filaire à trois sous est aussi utile. Le parallélisme est réalisé avec des niveaux.
Pour le temps de numérisation je dirai que c'est peu ou prou la même chose. Je n'ai pas de scanner de film donc j'utilisais comme dit plus haut un scanner à plat. Le temps de scannérisation est long, je ne l'ai plus en tête mais à 2400 dpi c'est vraiment long ! Et si en plus on fait du multi passe !!!
Pour la repro, le plus long est l'installation et le réglage de la tablette (luminosité et TC). Pour le reste, les prises de vue s'enchaînent. Globalement ça me paraît quand même plus rapide et les résultats sont vraiment meilleurs.
:CH
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Que la numérisation
Donc fil mal placé, je déplace :CH
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Bonjour
Comme j'ai une pleine armoire de films argentiques (négatifs 35mm et 6x6, diapos 35mm et 6x6, et même des N&B développés dans ma salle de bain il y a 50 ans...), je me suis posé cette question depuis longtemps.
Actuellement, j'ai deux solutions:
- un scanner "Epson V600 Photo" que je n'ai pas acheté pour ça, mais qui marche bien pour une impression jusqu'à A4. Pour les films, je ne l'utilise plus que pour les 6x6 (films et diapos)
- un scanner film "Plustek Opticfilm 8100". Ce n'est pas le meilleurs, mais il fait du très bon boulot pour un prix "acceptable" (moins de 400€). Avec le logiciel Silverfast fourni avec, on peut faire des impressions jusqu'à A3 sans problème. Je fais cependant toujours de la post-production avec Photoshop, au minimum pour faire du nettoyage.
Je n'ai jamais essayé de faire ça avec l'appareil photo, mais c'est une bonne idée. Avec un objectif macro, ça devrait bien marcher, mais il faudra un logiciel pour faire la conversion négatif => positif. J'avais seulement fait un peu de duplication de diapos avec l'équipement que j'avais acheté pour ça.
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Je n'ai jamais essayé de faire ça avec l'appareil photo, mais c'est une bonne idée. Avec un objectif macro, ça devrait bien marcher, mais il faudra un logiciel pour faire la conversion négatif => positif. J'avais seulement fait un peu de duplication de diapos avec l'équipement que j'avais acheté pour ça.
Bonjour.
Pour faire la conversion, il suffit d'avoir un logiciel disposant de la possibilité d'inverser la courbe.
Lightroom en est doté à travers l'outil courbe à points depuis la version 3 (2010 si je m'en souviens bien !), C1 en dispose aussi ...
Pour Lightroom, il existe un plugin dédié : Negative Lab Pro (https://www.negativelabpro.com/) qui coûte dans les 99$ ! Ce n'est quand même pas donné mais certains ne jurent que par lui. Personnellement, il ne me parait pas indispensable si l'on sait un minimum traiter une image numérique.
Autant sur Lightroom que sur C1, il est aisé de se confectionner un preset dégrossissant très bien le travail.
:CH
A titre d'exemple, une vieille copie d'écran de LR3 :
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Vous avez le système ES2 ou ES1 de chez Nikon.
J'ai écrit un article au sujet de cet accessoire. A noter que le menu du D850 dispose d'une option pour convertir les négatifs. Sinon avec un autre boîtier il faut tâtonner mais on y arrive.
https://mlmpages.wordpress.com/2018/10/11/le-duplicateur-nikon-es-2/
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Convertir du négatif noir et blanc en positif, c'est assez simple quelque soit le logiciel de traitement (quand le logiciel ne le prévoit pas, il suffit de jouer sur la courbe…)
Le négatif couleur est une autre paire de manche :
- contrairement à ce que l'on pourrait penser, la correction du masque n'est pas un soucis
- depuis le milieu des années 1990, il n'y a pas eu vraiment d'évolution… (les logiciels conçus pour convertir des négatifs modernes fonctionneront)
- mais avant, les sensibilités spectrales des papiers photo a évolué… celle des colorants des films aussi, il est donc nécessaire d'ajuster le contraste des couches RVB…
- voire, sur des négatifs d'avant le C41, ajuster contraste et teinte par couche…
J'ai eu à numériser de vieux négatifs couleur en Kodacolor X (traitement C22)… ça a été un peu compliqué pour trouver le réglage mais DxO PhotoLab a fait parfaitement le job (en pratique, impossible à faire dans Photoshop) (et un passage Topaz Sharpen AI + Topas Denoise AI permis de réduire la granularité forte des images et d'améliorer la netteté). En pratique, les images de ces négatifs ont été utilisées en même temps que des images faites sur des négatifs modernes… après traitement, difficile pour l'œil non averti de voir la différence.
Et, sûr, j'ai gardé précieusement des réglages…
A+
Laurent Galmiche
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Vous avez le système ES2 ou ES1 de chez Nikon.
J'ai écrit un article au sujet de cet accessoire. A noter que le menu du D850 dispose d'une option pour convertir les négatifs. Sinon avec un autre boîtier il faut tâtonner mais on y arrive.
https://mlmpages.wordpress.com/2018/10/11/le-duplicateur-nikon-es-2/
J'ai un Epson Perfection 4990, acheté il y a plus de 15 ans, que j'ai ramené à la vie avec Vuescan.
Mais n'étant pas satisfait du résultat et avant d'acheter un Coolscan LS-5000, j'envisageais l'achat d'un ES-2.
Merci pour votre article qui illustre parfaitement les défauts insoupçonnés de cet accessoire. Je n'aurais pas imaginé un tel jeu dans le positionnement du passe-vue.
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Bonjour, je possède aussi un 4990 depuis des lustres mais je ne l'utilise plus pour scanner diapos ou négatifs.
Pour la repro, j'utilise plutôt un rail de mise au point et une tablette led pour l'éclairage et j'ai volontairement ignoré le dispositif de Nikon bien trop onéreux pour ce que c'est.
A noter que la fonction de numérisation du D850 ne produit que du jpeg, bien insuffisant.
:CH
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J'ai fait le tri dans 4 caisses de diapos et ai retenu entre 20 et 30 planches de photos qui ont soit vocation à être publiées sur mon blog, soit tirées en grand format (une vingtaine).
Poursuivant la réflexion j'ai comparé les différentes options de scan.
Epson scanner 4990 Perfection avec Vuescan
Points positifs :
- ICE - suppression des poussières
- Plutôt pour mes formats 120 et 4x5"
Défauts :
- Absence d'objectif, résultats un peu mous et pas super nets pour du 24x36 en haute résolution
Scanner Nikon coolscan LS-40/50/4000/5000 avec Vuescan
Points positifs :
- ICE - suppression des poussières
- 4000 Dpi
- Je connais bien ce matériel (LS-1000, LS-2000 et LS-4000 avec chargeurs SF-200) que j'ai utilisé en agence de presse pour numériser, dans un premier temps nos reportages avant que nous passions aux boîtiers numériques (Kodak DCS-3, DCS-520, Nikon D1...) et dans un deuxième temps, les archives argentiques.
Points négatifs :
- Disponible en occasion uniquement, donc sans connaître l'historique du scanner.
- Risques :
- Panne si mécanique usée.
- Capteur et miroir sales si environnement fumeur ou poussiéreux.
- Prix : environ 400-500 € pour un LS-40/50, 1000-1500 € pour un LS-4000/5000, investissement un peu onéreux si l'appareil tombe en panne ou pour un lot de 400-500 photos.
Solution Optique type Nikon ES-2
La solution de stabilisation de ES-2 de Vigouroux m'effrayait et était trop restrictive en termes d'objectifs compatibles. J'ai cherché des solutions alternatives et suis tombé sur le JJC FDA K-1.
Pour valider cette option, je suis parti d'un éclairage led Yongnuo YN300 II avec un bon CRI.
J'ai inséré une feuille de papier kraft blanc entre le diffuseur et les volets (barn doors), collé le cache de 2 diapos dessus avec du scotch et l'ai positionné verticalement.
Sur mon Z8, j'ai monté un 105 macro Sigma en monture F avec FTZ et bague allonge, fixé sur un mini trépied face aux diapos. Plus simple à déplacer pour cadrer en l'absence de rails macro. Bien que cadré serré, il y a certainement un peu de flare du fait que pour ce test, je n'ai pas réalisé de cache pour masquer la lumière prériphérique.
Le but du test étant avant tout de valider cette option, pas de créer une solution de numérisation parfaite.
J'ai ensuite essayé un 50mm f/1.8 Z S avec un peu plus de bagues allonge.
Ci-joint, des captures d'écran de Lightroom qui affichent les données Exif.
Points positifs :
- Résolution HD et taille de fichier = celui du boîtier 45 Mp
- Temps d'acquisition <1 seconde
- Fichier RAW qui permet une meilleure latitude de correction dans Lightroom
- Permettrait un recadrage dans l'image d'origine (ce dont je n'ai pas besoin)
Défauts :
- Absence d'ICE - pas de suppression des poussières, nécessite du soin lors de la préparation des images ou de la retouche
- Cette installation ne permettant pas un parallélisme précis entre les plans de la diapo et du capteur, j'ai utilisé fermé le diaphragme pour être net sur toute l'image. La texture du papier est donc visible et crée un moutonnement sur les images ci-jointes, raison pour laquelle j'ai commandé le JJC qui dispose d'un plexus dépoli, donc sans texture. À noter que le défaut est encore plus visible sur les tests au 50mm qui a plus de profondeur de champ que le 105mm.
- À noter : l'image affichée à 100 % dans Lightroom peut sembler floue, non pas à cause de la qualité du scan, mais en raison de la très haute résolution du capteur du Nikon Z8 (environ 8200 × 5500 px), équivalente à 5800 dpi.
En comparaison, un film Fujifilm RDP 100 (Provia 100) offre une résolution optique native d’environ 2500 dpi.
Ainsi, une visualisation à 100 % dans Lightroom revient en réalité à observer le film à environ 200 % de sa taille réelle, ce qui amplifie la perception du grain et des limites optiques du support.
Si cela vous intéresse je pourrai continuer ce comparatif après réception du JJC.
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Bonjour.
Pour info, le système JJC FDA-LED1 que je possède a les caractéristiques suivantes, luminosité réglée au maximum :
temp : 5725K
IRC moyen (Ra) : 97.2
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Bonjour.
Pour info, le système JJC FDA-LED1 que je possède a les caractéristiques suivantes, luminosité réglée au maximum :
temp : 5725K
IRC moyen (Ra) : 97.2
J'ai pas commandé la version sans éclairage led, j'ai déjà le panneau Yongnuo avec un CRI > 95.
Par contre j'achèterai une charte IT-8 pour profiler la chaîne Yongnuo > JJC > Sigma MACRO 105mm F2.8 EX DG OS HSM > Z8 dans Lightroom.
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Les chartes IT8.7/1 (destinées aux documents transparents) sont conçues pour les scanners, elles ne sont pas optimales pour le calibrage d'un apn. De plus, elles sont spécifiques au film que l'on scanne puisqu'elles sont développées dessus. En résumé, il faut une mire par film (et ce n'est pas donné).
Les chartes IT8.7/2 destinées aux documents opaques, tout comme les premières, ne sont guères aptes à créer un profil DCP.
:CH
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Effectivement, l'IT-8 va dépendre des courbes du film... :|
Détail que j'avais oublié, merci de me l'avoir rappelé.
J'ai reçu mon JJC et commencé à numériser des diapos. Le dépoli homogénéise le fond, il n'y a pas de moutonnement comme lors de mon test à l'arrache. Si cela intéresse quelqu'un, j'ai fait le compte rendu des tests sur mon blog : https://www.desnoulez.fr/scanner-ses-photos-argentiques-scanner-a-plat-nikon-coolscan-ou-appareil-photo/ (https://www.desnoulez.fr/scanner-ses-photos-argentiques-scanner-a-plat-nikon-coolscan-ou-appareil-photo/)
Cela m'a permis de scanner quelques images de mon premier GP de F1 à Spa, en 1988 https://www.desnoulez.fr/mon-tout-premier-grand-prix-de-formule-1-spa-francorchamps-1988/ (https://www.desnoulez.fr/mon-tout-premier-grand-prix-de-formule-1-spa-francorchamps-1988/) et de me remémorer les contraintes de la photo argentique, le grain qui augmentait de façon exponentielle quand on poussait un film à +1 ou +2, comparé à l'augmentation de bruit de nos capteurs actuels.