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Apprendre la photo - pratiquer => Pratiquer la photo : critique photo, avis et conseils => Critique Photo Sur le vif (en voyage, scènes de rue, reportages...) => Discussion démarrée par: Brat Pix le 08 Oct, 2024, 18:10:28 pm
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Ce Sacro Monte surplombe la ville de Varese. Il fait partie d’un ensemble inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une voie pavée très large serpente sur deux kilomètres vers son sommet. Elle longe quatorze chapelles construites entre 1604 et 1698 et inspirées du rosaire. Cet exercice de piété catholique consiste à méditer tout en répétant des prières prédéfinies (https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosaire). Comme le rosaire, ces chapelles sont ordonnées en trois séquences dont le début est marqué par une arche.
Sur la première photo, on voit la première arche au fond, qui ouvre la séquence sur les mystères de la joie. Elle est couronnée par une statue de Marie, à qui la dernière chapelle sera consacrée. Le rosaire est en effet un acte de dévotion mariale. La première chapelle dédiée à l’annonciation est sur la gauche. En se retournant on voit la seconde chapelle, dédiée à la visitation (photo 2). Dépassons cette chapelle, et retournons-nous (photo 3). On distingue encore au fond la première arche. La taille des promeneurs illustre bien l’immensité des lieux. Cette impression d’espace se confirmera pendant toute la montée (photo 4).
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Merci pour tes précisions qui qualifient cet endroit particulier. :CH
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J'aime bien...
Tu continues à nous faire voyager. Le temps gris ne dessert pas le paysage, il évite même les inconvénients d'une luminosité trop dure.
Beau partage.
Les autres photos, que je n'ai pas commentées, sont aussi très intéressantes.
Je ne suis jamais allé dans ces coins là...
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Merci pour tes précisions qui qualifient cet endroit particulier. :CH
Merci Francis. Il est vrai que la structure mérite quelques explications.
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J'aime bien...
Tu continues à nous faire voyager. Le temps gris ne dessert pas le paysage, il évite même les inconvénients d'une luminosité trop dure.
Beau partage.
Les autres photos, que je n'ai pas commentées, sont aussi très intéressantes.
Je ne suis jamais allé dans ces coins là...
Merci Volt. C'était une première pour nous.
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La troisième chapelle est dédiée à la nativité. Sur la gauche de la photo 1 on distingue une portion d’une peinture sur ce sujet d’un artiste moderne qui m’a laissé plutôt froid. À l’intérieur de cette chapelle se trouve une grande crèche plongée dans la pénombre. La photo 2 n’en montre qu’une portion à cause d’éclairages parasites que je n’ai pu éliminer. La quatrième chapelle est dédiée à la présentation de Jésus au Temple (photo 3). La cinquième chapelle est dédiée à la discussion de Jésus avec les docteurs du Temple (photos 4 et 5). Cette chapelle conclut la séquence sur les mystères de la joie.
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"Cette chapelle conclut la séquence sur les mystères de la joie."
Ca veut dire quoi "les mystères de la joie "? :hue: :hue:
Désolé de poser la question mais bon, je n'ai aucune religion alors il y a des choses qui m'échappent...
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Une bien belle série de photos d'un lieu que je ne connais pas
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Sur le fronton de la 3ème chapelle, si on traduit le latin, il est écrit :"Et il l'enveloppa dans un linge et le recueillit dans une crèche".
C'est qui ce "il" qui a recueilli le marmot ?
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Il faut posséder une certaine culture identitaire pour comprendre la description des scènes de pratiques religieuses proposées, j'avoue qu'elles m'échappent quelque peu également malgré mes connaissances à ce sujet.
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"Cette chapelle conclut la séquence sur les mystères de la joie."
Ca veut dire quoi "les mystères de la joie "? :hue: :hue:
Désolé de poser la question mais bon, je n'ai aucune religion alors il y a des choses qui m'échappent...
Elle n'est pas simple ta question, et en tant que protestant je ne suis pas particulièrement qualifié pour répondre car elle touche à des concepts spécifiquement catholiques. Quand j'ai visité ce lieu étonnant à 14 chapelles et trois arches, je ne savais pas ce qui le structurait. J'ai donc creusé un peu, ce qui m'a permis d'expliquer au début de ce fil qu'il était comme un rosaire structuré en trois séquences correspondant à des mystères (successivement les mystères de la joie, de la douleur et de la gloire). Les mystères de la joie sont relatifs à la naissance et la jeunesse de Jésus. Les mystères de la douleur que nous verrons ensuite sont relatifs à son arrestation, son procès et sa mort. Les mystères de la gloire qui concluent le rosaire et le Sacro Monte sont entre autres relatifs à sa résurrection.
Je n'aurais sans doute pas dû rentrer dans ces détails sur ce forum, mais je trouvais dommage de ne rien dire des intentions de ceux qui ont créé ce lieu étonnant.
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Sur le fronton de la 3ème chapelle, si on traduit le latin, il est écrit :"Et il l'enveloppa dans un linge et le recueillit dans une crèche".
C'est qui ce "il" qui a recueilli le marmot ?
Si on se reporte à la traduction œcuménique de Bible (évangile de Luc, chapitre 2, verset 7), on lit : elle accoucha de son fils premier né, l'emmaillota et le déposa dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle d'hôtes. Ça me semble contenir la réponse à ta question.
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Une bien belle série de photos d'un lieu que je ne connais pas
Merci Didier
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Il faut posséder une certaine culture identitaire pour comprendre la description des scènes de pratiques religieuses proposées, j'avoue qu'elles m'échappent quelque peu également malgré mes connaissances à ce sujet.
Il ne faut pas oublier que ce mont sacré a été créé au 17ème siècle.
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Elle n'est pas simple ta question, et en tant que protestant je ne suis pas particulièrement qualifié pour répondre car elle touche à des concepts spécifiquement catholiques. Quand j'ai visité ce lieu étonnant à 14 chapelles et trois arches, je ne savais pas ce qui le structurait. J'ai donc creusé un peu, ce qui m'a permis d'expliquer au début de ce fil qu'il était comme un rosaire structuré en trois séquences correspondant à des mystères (successivement les mystères de la joie, de la douleur et de la gloire). Les mystères de la joie sont relatifs à la naissance et la jeunesse de Jésus. Les mystères de la douleur que nous verrons ensuite sont relatifs à son arrestation, son procès et sa mort. Les mystères de la gloire qui concluent le rosaire et le Sacro Monte sont entre autres relatifs à sa résurrection.
Je n'aurais sans doute pas dû rentrer dans ces détails sur ce forum, mais je trouvais dommage de ne rien dire des intentions de ceux qui ont créé ce lieu étonnant.
Cela reste à mon sens dans le cadre défini du fil. Une photo, de par son sujet, ne peut parfois pas se suffire à elle même. Répondre aux questions qu'elle suscite contribue à lui donner du sens. La discussion "photographique" ne saurait pour moi en aucun cas se limiter à des aspects techniques de prise de vue.
Merci de tes réponses.
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Cela reste à mon sens dans le cadre défini du fil. Une photo, de par son sujet, ne peut parfois pas se suffire à elle même. Répondre aux questions qu'elle suscite contribue à lui donner du sens. La discussion "photographique" ne saurait pour moi en aucun cas se limiter à des aspects techniques de prise de vue.
Merci de tes réponses.
Merci pour ton message !
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La seconde arche ouvre la séquence sur les mystères de la douleur (photo 1). La sixième chapelle est dédiée à Jésus dans le jardin des oliviers (photos 2 et 3). La septième chapelle est dédiée à sa flagellation (photos 4 et 5).
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La huitième chapelle est dédiée à Jésus recevant la couronne d’épines (photos 1 et 2). La neuvième chapelle est dédiée à Jésus portant sa croix (photo 3). La dixième chapelle, qui termine la séquence sur les mystères de la douleur, est dédiée à la crucifixion (photo 4).
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La troisième arche ouvre la séquence sur les mystères de la gloire. À l'arrière-plan, on discerne la onzième chapelle, dédiée à la résurrection de Jésus (photo 1). On y voit notamment cette fresque aussi émouvante qu'abimée (photo 2). La douzième chapelle est dédiée à l'ascension de Jésus (photo 3), et la treizième à la pentecôte (photo 4). La quatorzième et dernière chapelle est dédiée à l'assomption de Marie (photo 5).
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Jolies séries.
L'ensemble est bien géré
Il y a un mystère qui m'a toujours titillé l'esprit et se résume à une question : "Pourquoi les religions existent-t'elles ?" (Je ne fais pas ici allusion à la façon dont elles ont été utilisées... ça on sait ! =D =D)
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Il y a un mystère qui m'a toujours titillé l'esprit et se résume à une question : "Pourquoi les religions existent-t'elles ?" (Je ne fais pas ici allusion à la façon dont elles ont été utilisées... ça on sait ! =D =D)
Sur cette question, je recommande la lecture du livre Des choses cachées depuis la fondation du monde, de René Girard. Résumé de sa thèse :
- Les hommes ne savent pas ce qu'ils veulent, et le décident en regardant ce que les autres hommes veulent (c'est le désir mimétique). De nombreux commandements de l'ancien testament luttent contre ce désir (tu ne convoiteras pas XXX).
- Du coup, les hommes veulent la même chose. Ceci génère la violence, que les religions ont (entre autres) pour mission de gérer.
- Toutes les religions gèrent la violence de la même façon : en désignant un bouc émissaire à sacrifier. Ce déchainement de violence sacralisé fait tomber la violence entre les hommes, ce qui confirme son utilité pour les croyants.
- Le Christianisme n'échappe pas à ce mode de gestion de la violence, mais il est le seul à confier le rôle de bouc émissaire au fils de Dieu.
Je trouve que ce dernier point donne une interprétation éclairante de la phrase Jésus a donné sa vie pour nous. Encore une fois on est un peu loin de la photographie...
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Sur cette question, je recommande la lecture du livre Des choses cachées depuis la fondation du monde, de René Girard. Résumé de sa thèse :
- Les hommes ne savent pas ce qu'ils veulent, et le décident en regardant ce que les autres hommes veulent (c'est le désir mimétique). De nombreux commandements de l'ancien testament luttent contre ce désir (tu ne convoiteras pas XXX).
- Du coup, les hommes veulent la même chose. Ceci génère la violence, que les religions ont (entre autres) pour mission de gérer.
- Toutes les religions gèrent la violence de la même façon : en désignant un bouc émissaire à sacrifier. Ce déchainement de violence sacralisé fait tomber la violence entre les hommes, ce qui confirme son utilité pour les croyants.
- Le Christianisme n'échappe pas à ce mode de gestion de la violence, mais il est le seul à confier le rôle de bouc émissaire au fils de Dieu.
Je trouve que ce dernier point donne une interprétation éclairante de la phrase Jésus a donné sa vie pour nous. Encore une fois on est un peu loin de la photographie...
On est vraiment une espèce bizarre mais bon, on a tout de même inventé la photo ! ;) :lol:
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- Les hommes ne savent pas ce qu'ils veulent, et le décident en regardant ce que les autres hommes veulent (c'est le désir mimétique). De nombreux commandements de l'ancien testament luttent contre ce désir (tu ne convoiteras pas XXX).
Et les femmes ? :lol:
C'est transposable à l'infini, il n'y a qu'à lorgner ceux qui mènent une double vie devant leurs saints influenceurs.
Pourtant il me semble bien que la vraie vie commence toujours par un landau puis un peu plus tard un tricycle, bien que le péril guète, le dit landau étant poussé que d'une main.. Il y a donc bien un moment où ça se met à déconner :lol:
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Et les femmes ? :lol:
Par les hommes, on entend ici le genre humain.