Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Objectifs pour Nikon => Discussion démarrée par: Belial le 15 Oct, 2009, 10:32:43 am
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Bonjour,
On m'a toujours dit qu'il vaut mieux poser une question bête, et être idiot 5 minutes, que ne pas la poser, et rester bête toute sa vie, alors, je me lance.
Tout d'abord, j'ai lu l'article http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouverture_%28photographie%29 , et je retrouve, un peu formalisé, ce qui me parait familier : A chaque 'cran' d'ouverture, la surface est divisée par deux.
L'article décrit donc que tout cela fonctionne comme une suite géométrique de raison racine carré de 2.
Donc, on part de 1, et on calcule. Ça donne donc 1.414.. (soit f/1.4), puis 2 (f/2), 2.82 (f/2.8 ) ...
La fin de l'article indique
'Les appareils les plus modernes, ..., permettent ... des valeurs d'ouverture intermédiaires correspondant ... à des moitiés d'entiers ou à des tiers d'entiers.'
Le f/1.8 se retrouve dans la liste avec 'tiers d'entier'. Mais je me demande comme fait l'appareil photo pour gérer cela, par exemple, en programme avec priorité à la vitesse. Est-ce qu'il est capable de régler en continu les diaphragmes ? Ce serais lui qui positionne cela comme il veut ? Pour ma part, j'avais l'impression que c'était plutôt des réglages donnés par d'objectifs, et que c'était en pas à pas. Dans ce cas, est-ce qu'un objectif f/1.8 permet tout les réglages en tiers d'entier, ou bien avons nous simplement f/1.8, qui correspond à 'pleine ouverture', puis, ensuite, les valeurs habituelles (f/2, f/2.8, ...)
:hue:
Edit : Fausse manip : j'ai fait entrée afin d'avoir fini mon message ! :-[
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Si tu regarde le culot d'un objectif, tu verras que l'ergot qui actionne le diaphragme ne fait pas de cran. Les crans n'existent que par souci d'ergonomie, afin que le photographe n'ait pas besoin de regarder la bague de diaph (si tant est que son objectif en possède une) pour savoir à quelle ouverture se trouve son objectif.
De même, si les boîtiers permettent des réglages du diaph à 1/3 de diaph près, c'est par ergonomie (à lier aussi au fait que les molettes qui permettent de régler le diaph font elles-mêmes des crans). Ils pourraient le faire à n'importe quelle autre précision, mais je suppose que les concepteurs estiment généralement que le photographe n'a pas besoin d'une précision supérieure à 1/3 de diaph.
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Je pense que le rédacteur de l'article Wikipedia a l'habitude des appareils photos de l'ère pré-électronique (je n'ai pas dit "pré-historique, hein? ;D). En ces temps reculés, l'indice d'illumination était réglé par pas d'un rapport de 2, sans doute parce qu'il n'était pas possible de multiplier à l'infini les crans sur les cames de commande. Ainsi les vitesses formaient une suite géométrique de raison 2 et les ouvertures 21/2. Avec l'électronique et les moteurs de commande piézoélectrique actuels, on pourrait théoriquement avoir maintenant n'importe quelle vitesse ou ouverture dans une plage donnée.
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Avec l'électronique et les moteurs de commande piézoélectrique actuels, on pourrait théoriquement avoir maintenant n'importe quelle vitesse ou ouverture dans une plage donnée.
mais ça ne servirait à rien, de même qu'en acoustique 0,5 dB ne veulent pas dire grand chose: c'est un changement imperceptible pour nos sens.
c'est ce qui a poussé les ingénieurs à utiliser les échelles logarithmiques.
Seul le doublement de la grandeur physique est perceptible en pratique, et ça correspond à 1 IL pour les photographes ou à 3 dB pour les acousticiens :)
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Seul le doublement de la grandeur physique est perceptible en pratique, et ça correspond à 1 IL pour les photographes
En acoustique, c'est bien possible mais en photographie, 0.5 IL ça n'est pas du tout imperceptible ;)
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En studio (et aussi en extérieur), en inversible couleur (à l'époque lointaine de l'Ektachrome et de l'E6), on exposait pour les travaux courants au 1/3 de diaph (1/3 d'IL)... et au 1/6 de diaph pour les travaux pointus (si, si, 1/6 d'IL sur des teintes claires à la con, ça se voit... bien sûr, il faut le labo pro quasi constant qui va derrière)
En numérique et en studio, je pose au 1/10e d'IL quand c'est nécessaires (mais de tels ajustements ne sont possibles que sur les flashs de studio et ce avec de bons flashs... la mécanique du diaphragme ne sait pas faire).
A+
Laurent Galmiche
PS Il y a un article intéressant et bien fait sur les ouvertures dans le dernier réponse photo
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En relisant un peu la doc du D90, je viens d'ailleurs de remarquer qu'on peut choisir le pas pour le réglage du diaphragme. On a le choix entre 1/2 et 1/3 (Menu b1, incrément de l'exposition).
Ca montre effectivement que les pas sont plus de la configuration que de réels incréments mécaniques.