Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: Andéa le 12 Nov, 2021, 18:45:03 pm
-
Bonjour à tous, toutes
Il y a un truc qui me taraude.
Les espaces colorimétrique et les nuances :
- Bon, il est mieux de régler son APN sur Adobe RVB 98 que sur sRVB
- Il est bon aussi de "shooter" en RAW/NEF
Mais si on fait du NEF+JPEG
On observe que :
- Pour le JPG, le profile colorimétrique est bien présent : Adobe RGB 1998
- Mais pour le RAW : rien !
Le RAW ne conserve rien ?
Est le workflow qui le passe ou on veut (ex. ProPhoto RGB), marche t'il vraiment ?
Le vert qui est perdu dans Adobe 1998 peut il être retrouvé dans l'espace ProPhoto, malgré qu'il n'y est pas au départ ?
Alors ce RAW n'est pas pris en Adobe 1998 ?
Pourtant fichier bien la mention _xxx_yyy.NEF (extension Adobe RGB 1998)
Et qu'en est 'il du mode colorimétrique vs Profil colorimétrique ?
Intriganut pour moi.
Vous vous êtes déjà posés ses questions ou suis je sur une autre planète ?
Le workflow de Camera Raw nous emmène t'il sur ce qu'on voudrait ?
Mais si je ne prends que des verts (bambou), il y aura t'il cette fameuse différence qu'on a entre sRGB et Adobe RGB 98, pour Adobe RGB 98 et ProPhoto ?
De vous lire et partager.
Merci d'avance
Andéa
-
bonsoir,
oui, je me suis déjà posé ces questions et je ne suis pas tombé d'accord avec le conclusion.
1/ l' "espace colorimétrique" ne concerne que les fichiers images, soit les jpg ou les Tiff. Un fichier RAW n'est qu'un ensemble d'informations permettant d'obtenir une image, en jpg ou en tiff. Il n'est donc pas concerné par le choix de l'espace colorimétrique.
2/ choisir l'espace adobe ne présente d'intérêt que pour avoir une plus grande latitude de retouche, ou éventuellement partager un fichier à un imprimeur.
dès lors qu'on repart d'un RAW, le choisir dès la prise de vue ne présente plus d'intérêt.
3/ obtenir un jpg dans l'espace adobe est plutôt contre productif dans la majorité des cas d'usage, à savoir : le visionnage, le partage, la publication sur le web. en effet, dans ces trois cas de la visionneuse à l'écran sans oublier le navigateur, il est fort à parier que la photo sera regardée plutôt dans l'espace sRGB, avec grand risque de mauvaise interprétation au passage.
4/ l'inversion du nom de fichier n'est pas une idée grandiose à mon avis ...
conclusion, dans mon cas, mieux vaut choisir l'espace colorimétrique sRVB.
-
3/ obtenir un jpg dans l'espace adobe est plutôt contre productif dans la majorité des cas d'usage, à savoir : le visionnage, le partage, la publication sur le web. en effet, dans ces trois cas de la visionneuse à l'écran sans oublier le navigateur, il est fort à parier que la photo sera regardée plutôt dans l'espace sRGB, avec grand risque de mauvaise interprétation au passage.
conclusion, dans mon cas, mieux vaut choisir l'espace colorimétrique sRVB.
C'est également ce que j'avais retenu et compris.
-
Merci de votre contribution !
4/ l'inversion du nom de fichier n'est pas une idée grandiose à mon avis ...
Que voulez vous dire exactement, je ne comprends pas.
En fait d'après ce que vous dites si on propose des photos qu'à l'écran, il vaut mieux partir du sRGB si on shoot en JPG. Car en RAW en s'en "balance".
Mais si un jour on veut l'imprimer...cette photo...
Ne serais-ce pas plus judicieux de partir sur Adobe 1998 dans tous les cas ?
Car le moteur de conversion ACE de Photoshop est-il réellement capable de créer un espace colorimétrique plus large ?
Sachant que des couleurs n'existent pas dans l'espace sRGB.
De plus ACE propose des modes : perception ou colorimétrie relative pour un espace plus large (et ils ne sont pas grisés) !!!
Quelle bizarrerie car ces modes sont plutôt prévu pour l'autre sens (d'un espace plus grand vers un plus petit) !!!
Ou alors génère t'il une dynamique de l'image plus large, avec ACE en perception mais pas de colorimétrie relative dans notre cas (car la colorimétrie relative est faite pour tronquer des couleurs).
Enfin puisque RAW n’intègre pas Adobe RGB 1998 quel est son espace colorimétrique ? ProPhoto ?
Merci.
-
Dans le cas d'APN, ont parle d'un RAW pur, c'est à dire que le capteur capte une certaines quantité d'informations brut sans post-traitement, et c'est donc lors de l'importation dans un logiciel d'étalonnage ou de post-production photo, qu'on effectue une Dé-bayerisation et que le logiciel permet de choisir quel espace colorimétrique prendre, pour affiché les informations dans les nuances que le capteurs à pus capter.
C'est une approche un peu particulière à la photo, en cinéma (qui est mon métier), nous choisissons le véritable espace colorimétrique que la caméra peut capter dès le prise de vue.
Et en réalité il y a un algorithme qui matrice la couleur de chaque modèle d'APN, donc il y a une sorte de limite ou spectre de spectro-sensitivité, et donc chaque modèle d'APN va pouvoir capter une certaines quantité de nuance de couleur, qui pourront ensuite être retranscris dans un espace de colorimétrie.
Par exemple le rendu des couleurs d'un RAW d'un D3 n'est pas le même que celle d'un D5, car dès que le capteur change, ou que le constructeur sort un nouveau firmware, il peut changer la manière d'ont l'appareil enregistre les information de couleurs selon l'algorithme de bayerisation.
(l'espace ACES quand à lui et encore autre chose, je peu en parler si vous le souhaitez, mais ce n'est pas la même approche)
-
Merci,
l'espace ACES quand à lui et encore autre chose, je peu en parler si vous le souhaitez, mais ce n'est pas la même approche
Allez y tout est bon à prendre, à apprendre...
-
Mais si un jour on veut l'imprimer...cette photo...
Ne serais-ce pas plus judicieux de partir sur Adobe 1998 dans tous les cas ?
il faudra d'abord savoir qui va l'imprimer. J'ai jeté un oeil par exemple sur le site saal digital qui recommande l'usage de l'espace sRVB par exemple.
d'autre part il est possible qu'entre le développement numérique et une impression, on adopte des choix différents en terme de saturation, contraste, accentuation ...
bref pour moi, tant que tu conserves tes RAW, je vois pas pourquoi privilégier l'espace adobe. D'ailleurs est-ce que ton écran est capable de le restituer ?
concernant le nom de fichier, c'est anecdotique, certes, mais l'inversion du _ et DSC je trouve ça moche et j'en vois pas l'intérêt.
-
Merci de ta réponse, j'en suis très heureux. :CH
D'ailleurs est-ce que ton écran est capable de le restituer ?
Pour information mon écran restitue un profil calibré par une sonde Pro. qui elle, vous le savez, travaille en Lab.
Elle est constamment connectés et calcule en temps réelle les écart de luminosité ambiant.
Je vois bien à l'écran la différence entre le perceptif et la colorimétrie relative (laissant tomber la saturation et la colorimétrie absolue réservés aux offset). Je suis bien au delà de l'espace RVB Adobe 98 (mais avec MA résolution et MA dimension pas moins pas plus).
De plus c'est un écran pro. étant moi même ancien professionnel de la chaîne graphique (diplômé) que l'on appelé à l'époque d’ailleurs C2P (: computeur to print).
J'ai par ailleurs flashé des plaques Offset.
Même des plaques 5 rouleaux + 1 (dorure) sur des machines très haut de gamme dans le service qualité de l'entreprise ou je devait intervenir sur les chromalins et les qualifier au compte file. Je vous ne vous explique même pas la taille de ces machines !!!
Mes études mon fait passer de nombreuse heures sur Photoshop et j'en passe : les couleurs non imprimable, les couleurs d'épreuves, ... et les Personnalisation des conditions d'épreuvage (par exemple sur l'imprimante et le papier calibré : compensation du point noir et diverse simulation).
Pour revenir au sujet c'est moi qui imprime (et pas les pseudo service que vous avez cité, car demander du sRGB c'est comme aller en Ferrari acheter son pain : ce sont des services pour grand public) avec une imprimante calibrée neuf couleurs professionnelle qui est même capable de définir le gsm du papier également et même le paramétrer.
Ce qui me manque c'est qu'à l'époque nous faisions l'acquisition des visuels par numérisation sur des scanners professionnels très haut de gamme A2+.
Et aujourd'hui nous passons directement au négatif numérique qui n'existait pas l'époque.
D'où mon fil sur le forum. :C
Je n'est pas fini de lire les excellents ouvrages de Jeff SCHEWE (Le négatif numérique et le développement des RAW avec Camera Raw + Photoshop), ni celui de Martin EVENING et son manuel pour Photoshop et les professionnels de l'image.
Mais je donne des cours sur la photographie vers la photographie Pro. et des gens non pas de RAW ou pas de possibilité de changer d'espace.
on adopte des choix différents en terme de saturation, contraste, accentuation ...
Je ne voit pas exactement ou vous pouvez contrôler ces paramètres à l'impression dans la chaîne graphique puisqu'ils ont été traités avant dans l'espace colorimétrique du traitement de l'image.
pour moi, tant que tu conserves tes RAW, je vois pas pourquoi privilégier l'espace adobe.
Oui mais j'enseigne et je remarque que des appareils ne ...
De plus les reporter Pro. photos événementiel ne shoot "généralement" pas en RAW pour optimiser leurs flux de traitement et je pense qu'il privilégie l'espace 98 au sRGB.
Merci de contribuer à ce fil cher ami Nikoniste.
De vous lire pour avancer et débattre sur ce nerf de la guerre : la finalité de nos images.
-
je ne parle pas de contrôler les saturation, contraste ou autre netteté dans la chaîne d'impression mais bien de traiter dès l'origine différemment une photo à montrer sur instagram ou à imprimer en 40 par 60. Ce qui concerne effectivement un fichier conservé en RAW.
De plus les reporter Pro. photos événementiel ne shoot "généralement" pas en RAW pour optimiser leurs flux de traitement et je pense qu'il privilégie l'espace 98 au sRGB.
j'en suis conscient et je ne sais pas comment travaillent les pros, mais encore une fois entre celui qui va fournir une clé usb à la sortie d'un mariage et celui qui travaille à son prochain ouvrage d'art, peut-être que la démarche est différente.
au-delà de ces considérations, ça dépasse mes compétences.
-
Merci sylvain de votre contribution !
-
Pour information mon écran restitue un profil calibré par une sonde Pro. qui elle, vous le savez, travaille en Lab.
Elle est constamment connectés et calcule en temps réelle les écart de luminosité ambiant.
vous pouvez développer parce que là... ça ressemble à du n'importe quoi...
-
Bonjour,
D'abord qu'en on rentre dans un sujet, on dit bonjour.
Puis on n’emploie que des bons mots qui font avancer le sujet, les choses.
Je vais juste dire que vous êtes maladroit.
ça ressemble à du n'importe quoi...
Vous vous permettez d'employer des mots, que moi, devant mon inculture, je n’emploierai pas cher ami.
Dans un forum il y a des règles de convivialité, etc...les arguments que vous avancez sont peu courts et manque de finesse. Cela fait plus de 20 ans que je pratique les forums et c'est la première fois que je me dois de recadrer quelqu'un. Je suis modérateur d'un forum.
Apparemment des notions vous sont inconnues, et je n'y peux rien.
Et ce n'est pas en réduisant ceux qui savent par
du n'importe quoi...
Que vous allez faire avancer les choses, bien au contraire.
Devrais-je développer pour vous ?
Je vais le faire mais disons que vous m'incitez à faire court !
Et a vous renvoyer la "patate chaude"...
- Connaissez vous la caractérisation ?
- Connaissez vous les sondes colorimétriques ?
- Connaissez vous les sondes colorimétriques professionnelles ?
- Connaissez vous les écrans, leur adaptation et leur vieillissement ?
- Connaissez vous les lumières parasites, les lumières ambiantes ?
- Connaissez la chaîne graphique dans son ensemble, et le métier des qualificateurs de cette chaîne ?
- Connaissez vous les profils ICC ?
Si oui vous ne m'auriez pas posé cette question.
Et bien moi oui, je connais les réponses à ces questions.
Alors ai-je besoin d’aller plus loin ? En me parlant du :
du n'importe quoi...
Je n'y peux rien et vous renvoie à vos études, mon cher Nikoniste.
Juste un indice pour vous faire avancer dans ce monde inconnu pour vous.
Il existe des sondes (par exemple X-Rite iPro) qui mesure en permanence les changements d'éclairage ambiant qui peuvent être dû par exemple aux heures de la journée, car à 10h00 si on ne veut pas fermer ses volets (et on en a le droit) l'éclairage n'est pas le même qu'à 15h00.
Mais je n’irai pas plus loin car je n'aime pas que l'on me fasse passer pour un imbécile, qui comme vous le dites si bien "du n'importe".
Je vous laisse mais sachez que :
- Je vous renvoie à votre propre étude sur le sujet
- Si vous reconnaissez être aller un peu trop loin, je pourrais vous éclairer sur le sujet
C'est à vous de choisir.
Dans tous les cas sachez que je n'ai pas et que je ne prétends pas avoir la science infuse.
Mais il y a des choses que je sais et d'autres que j'ignore et un forum est fait pour ça et pas pour se lancer dans des invectives personnelles.
Merci de m'avoir lu et passez cher Inconnu une bonne journée.
Andéa.
-
Dans tous les cas sachez que je n'ai pas et que je ne prétends pas avoir la science infuse.
c'est bien pourtant l'effet que cela donne...
ma chaîne de traitement graphique est parfaitement caractérisée de A à Z aux valeurs ad-hoc avec profils machines idoines , merci...
-
Re Bonjour,
Je comprends votre réaction.
Et oui quand certains montrent la lune d'autres regardent le doigt.
La frustration de certains quand on croit savoir et que d'autres en savent plus dérange, pas moi.
Le forum a cette vocation. Là vous tombez sur un OS.
Le fil que j'ai ouvert n'est pas pour parler de ça.
Je réponds très vite (car vous n'apportez rien à ma demande initialle : donc hors-sujet) et relisez mon précédent mail puisque dans ce domaine il vous manque des notions.
ma chaîne de traitement graphique est parfaitement caractérisée de A à Z
Non, elle ne l'est pas parfaitement caractérisée puisqu'il vous ne connaissez pas certaines notions. Vous la caractérisée de A à M éventuellement.
Elle est constamment connectée et calcule en temps réelle les écarts de luminosité ambiante.
Il existe en effet des sondes qui le font, c'est tout.
Je vous le répète vous êtes hors sujet.
Ouvrez un fil pour poser vos questions sur ce sujet qui apparemment vous semblez maîtriser et au bout du compte vous n'avez pas l'air de maîtriser.
Je suis vraiment désolé, Monsieur, d'en savoir plus que vous sur ce sujet.
Votre réaction n'est pas appropriée quand on ne sait pas on demande.
Quand on croit savoir c'est pire.
Mais j'ai tout simplement ouvert ce sujet car il y a des choses que je veux savoir et vous glisser vers un hors sujet qui plus est vous ne maîtrisez pas.
Je vous suggère d'ouvrir un nouveau fil pour progresser dans ce domaine.
Ne vous déplaise je suis une Professionnelle dans CE domaine et je peux vous apporter dans VOTRE fil des informations qui vous manquent.
Pour finir puisque vous êtes hors sujet, je ne répondrai plus au hors sujet de ma question puisque c'est sans intérêt pour cette question.
Pensez malgré tout M. que des femmes peuvent en savoir plus que des hommes.
Bonne journée et bonne lecteur dans ce monde merveilleux de la gestion des couleurs !
Andéa.
-
on se connait..? vous connaissez mes compétences..? non,
merci alors de garder vos certitudes et assertions,
il est vrai que moins on en a plus on en étale...
-
Bonjour
La lecture des premiers chapitres de "La gestion des couleurs pour les photographes, les graphistes et le prépresse" de Jean Delmas aux éditions Eyrolles (édition 2012 - épuisé mais trouvable d'occasion et dans les bonnes bibliothèques) peut apporter les réponses aux questions que se pose Andréa (et tous celles et ceux qui veulent aller plus loin que les digests que l'on trouve sur le net, les revues et de trop nombreux livres).
Les 244 pages des 5 premiers chapitres sont pour moi essentielles pour comprendre espaces colorimétriques, profils couleur, calibration, étalonnage, delta E et compagnie… (attention, il faut un minimum de connaissances préalables en sensitométrie, photométrie et optique physiologique pour en tirer l'essentiel…)
A+
Laurent Galmiche
PS Les questions posées par Andréa mériteraient une vraie réponse… le ton des échanges est la cause de ma réponse à minima…
-
Pour vulgarisé (le mieux est encore d'en parler à de vrai étalonneurs de métier dans un laboratoire d'étalo cinéma), l'espace ACES, est se qu'on appel un espace colorimétrique "virtuel", qui sert de référence et de point commun pour tout étalonnage.
L'idée est de crée un espace colorimétrique plus large encore que la vision humaine moyenne (le fameux diagramme CIE 1931), et via diverses manipulations mathématiques et d'algorithmes, de transformer n'importe quel couleurs matriçables et espaces colorimétriques, et de les translatés vers les valeurs et nuances de l'ACES.
Donc avec cette méthode ACES et un logiciel spécifique, ont peut en principe faire passer l'image de deux caméra différentes avec des espaces couleurs différent, et les ramener vert un seul dénominateur, et pouvoir avoir le même rendu des couleurs, et ainsi étalonné peut importe la caméra et avoir quand même le même résultat à la fin.
Bien sur ce n'est pas aussi simple, et bien évidemment ont ne peut pas aller au delà de ce que la caméra peut capter, que ça soit en luminance ou chrominance, mais en pratique cela permet de matcher des plans d'un Sony A7S avec celle d'une Arri Alexa, alors que les rendu de ces deux caméra n'a rien à voir.
Il y a aussi une idée d'universaliser l'étalonnage, de tel sorte que tout les projets étalonné en ACES pourrons être retravaillé, étant donner que les valeurs d'écart ne seront plus liées à l'espace couleur mais uniquement au traitement de l'étalonnage, ses actions pouvant être entièrement tracé.
Et de part la nature de l'ACES, même les caméra de demain avec un espace couleur plus large ne seront jamais plus large que l'ACES, donc ont peut voir à moitié cela comme un sorte d'espace couleur standardisé fait pour durer.
-
Les espaces couleur théoriques, c'est joli sur le papier… mais ça a aussi ses défauts.
L'ACES 2065-1 est encore plus grand que le ProPhoto RGB… et souffre donc des mêmes défauts : il est impossible qu'un périphérique couvre un tel espace colorimétrique et le codage des couleurs sur 8 bits n'est pas adapté (pour le ProPhoto RGB, le codage des fichiers sur 16 bits est une nécessité si on ne veut pas voir d'artefacts dans les dégradés).
Pour la photo, l'Adobe RGB est un bon compromis…
A+
Laurent Galmiche
-
Je pense que vous n'avez pas tout à fait compris l'utilisation de ce genre d'espace. C'est uniquement un espace de travail cinéma de post-production non de diffusion.
Tout l'intérêt de l'ACES est l'homogénéité lors de l'étalonnage pour des nuances qui deviennent identique peut importe la caméra, et un espace plus large encore que la vision humaine car certaines données sont "virtuelles", afin que une fois l'étalonnage fini le film soit transféré vers une espace de diffusion plus petit pour les DCP.
Mais utiliser cette technique permet d'avoir toute la liberté de travail possible en étalo peut importe la limite de l'espace de la caméra.
Et les logiciel spécifique utilisé gère la translation des données vers l'ACES, puis ensuite la transformation vers un affichage aux normes des salles de cinéma, HDR, etc...
En photographie cela n'a pas tellement de sens, le traitement de la couleur n'a pas les même problématiques et exigence qu'avec des images animés, et les espaces larges suffisent empalement, l'ACES n'est dédier qu'au cinéma car ce n'est pas les même conditions et philosophies de travail.
-
Si, si, j'ai bien compris…
C'est exactement la même philosophie qui a conduit Kodak à créer le ProPhoto RGB et le Melissa RGB… (pour ses logiciels de dématriçage qui travaillaient en Prophoto RGB… pour produire des fichiers TIFF en sRGB ou en Adobe RGB).
Les contraintes du cinéma ne sont pas les mêmes que celles de la photo, et la gestion des couleurs qui a été mise en place "sur le tard" dans le cinéma profite des progrès tant en puissance de calcul des processeurs qu'en espace et profil couleur.
A+
Laurent Galmiche