Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: alain8627 le 11 Fév, 2006, 03:07:26 am
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Bonjour
Je partage ton avis, quand j'utilise le numerique je conserve l'esprit argentique, c'est à dire que je prend mon temps, je soigne le cadrage, le lumiere et la vitesse,
Je reconnais que le numerique nous apporte la facilitée lorsque nous voulons faire des essais de diaf, ou de vitesse mais cela reste dans le cadre du raisonable.
José
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Moi mon appareil c'est comme une mitrailleuse :) et après je fais le tri, enfin avec mon numérique en argentique je prends mon temps :) biensûr :)
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Je prends le temps de faire un cliché à la fois. Je travaille en argentique. L'emploi du moteur n'est pas dû à la cadence qu'il peut délivrer, mais juste à l'ergonomie de la large poignée et au réarmement auto.
Pour moi, mitrailler (mais j'en ai raremement l'occasion), équivaut à mettre toutes les chances de son côté en prenant un max de clichés, mais sans poser un regard critique et créatif sur ses photos. D'un autre côté, c'est hyper pratique pour la photo de sport, animalière, etc. L'usage peut être intéressant, mais à petites doses.
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En général, j'utilise mes boîtiers motorisés d'origine en mode "S"(ingle) pour le transport du film et en AF-S (vue par vue aussi ; à ne pas confondre avec l'AF-S des objos à moteur intégré ;)). Ce n'est qu'à des occasions un peu spéciales (sports, photos de ma petite nièce, animaux parfois…) que je passe en "H" pour l'avancement et en AF-C, prenant soin tout de même de ne pas laisser l'index sur le déclencheur trop longtemps, surtout avec le F90x qui est assez rapide. Je pense que je ferais pareil en numérique, même en l'absence des contraintes financières.
Sur le FM, j'ai essentiellement tout le temps le MD-12 à cause du problème d'obturateur (qui, des fois, refuse de se refermer sans moteur). Sans AF et sans automatisme (bien que cela puisse être un avantage aussi, puisqu'ainsi, on obtient, dans une série, un éclairage homogène, travaillant en tout manuel), le transport continu représente moins d'intérêt. Mais, bien entendu, si je n'ai que le FM sur moi et si la situation l'exige, je profite là aussi du mode "continu". Et, bien entendu, sur deux de mes boîtiers, le problème ne se pose même pas, puisqu'aucune motorisation n'est possible ;). Souvent, donc, les photos les plus "artistiques" se font au Kiev (ou autrefois sur le F, pour lequel je n'ai jamais réussi à trouver de moteur). Le F90x, c'est déjà un peu différent, dans la mesure où les nombreux automatismes ont tendance à nous "corrompre" :lol:. Mais, du moins, autant que sur le Pronea, on peut corriger la m.a.p., décaler le programme (que je n'utilise que rarement, de toute façon) ou se servir de la touche "AE-L". Par rapport à cela, le pire était sans doute le FA avec le MD-12 :D. À moins qu'on ne s'en serve qu'en tout manuel…
Par ailleurs, concernant les motorisations, une question me tracasse depuis longtemps : quand j'étais jeune, on nous avait toujours inculqué qu'il ne fallait jamais laisser un appareil armé traîner longtemps. Les moteurs, et à fortiori les moteurs intégrés, ne nous permettent pas de faire autrement. Est-ce donc que les mécaniques se sont améliorées, que l'"information" était fausse, ou simplement qu'on s'en f… maintenant ? Autrefois, cela m'arrivait de sacrifier une image afin de ménager les ressorts du boîtier en fin d'une séance… Maintenant, je ne peux plus, sauf avec mes boîtiers "mécaniques", du moins non motorisés "de force".
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A mon avis, les obturateurs ne sont plus conçus de la même façon.
je pense que la mécanique est optimisée et le moteur arme/déclenche dans la foulée... quand on arrête, rien ne reste en tension...
y'a-t-il un expert de la micro-mécanique pour confirmer ??
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En bon amateur des films de Sergio Leone, je manie un 6 coups :)
Argentique ou numérique, je prends la photo de la même façon, toujours en mode S, au coup par coup. Le réarmement étant rapide, on est pas loin d'une rafale lente, si le besoin se fait sentir.
Dans quelques rares cas, et seulement en numérique, je mets en marche la rafale (photos de sport par exemple), mais il s'agit plus de sécuriser qu'autre chose : en principe, c'est ma première vue qui est la bonne. Mais comme dans ce genre de situations, on n'a qu'une chance (arrivée d'une course par exemple), autant multiplier la prise. Mais bien souvent, ça ne m'est pas utile.
Exemple : arrivée d'un semi-marathon, prise de vue en RAW en rafale du vainqueur à l'arrivée, 4 photos en un peu plus d'une secondes. La première était la bonne...
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vue par vue toujours ... parfois, en cas de doute, ou par désir d'utiliser différemment la même lumière, un petit bracketing, mais c'est très rare.
la rafale ... oui, mais à vide, pour connaitre les bruits et les réactions de l'appareil ... pour la musique ...
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Bonjour,
Sauf prises de vues photographiques très particulières nécessitant un "arrêt sur image" très précis et donc un enchaînement de clichés induisant un "tri" après coup, le moteur est justifiable ; néanmoins il semblerait préférable pour certains d'utiliser une caméra, ils en tireraient une plus grande satisfaction !
Cordialement.
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la rafale ... oui, mais à vide, pour connaitre les bruits et les réactions de l'appareil ... pour la musique ...
Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à être psychomaniaque ! :lol: :D
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Bonsoir,
Je dirais qu'entre les deux mon coeur balance.
En argentique (avec le F65) il m'arrive de tirer 3 ou 4 fois pour 'assurer' une photo
En numérique, depuis que j'ai mon 20mm f1/8 sigma -un véritable objectif autofocus avec le toucher d'un objectif métallique : une merveille- et surtout -scoop !- un stigmomètre sur mon D50 (reportage à venir), je retrouve le plaisir de composer, de rêgler, et même d'attendre d'être revenu chez moi pour voir ce que j'ai pris ! Je ne regarde pas l'écran arrière (qui ne s'allume d'ailleurs que lorsque je lui demande et pas à chaque déclanchement) ainsi je peut rêver un peu avant de trier mes 'diapos numériques'
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A mon avis, les obturateurs ne sont plus conçus de la même façon.
je pense que la mécanique est optimisée et le moteur arme/déclenche dans la foulée... quand on arrête, rien ne reste en tension...
y'a-t-il un expert de la micro-mécanique pour confirmer ??
Voilà ce que j'aimerais bien savoir ;) ! Mais il en résulterait aussi que, si l'hypothèse s'avérait vraie, sur mon FM avec le MD-12, il vaudrait mieux déclencher la dernière image avant un certain repos, manuellement.
Sur le Kiev, de toute façon, je le fais déjà aussi parce qu'il n'y a pas moyen de verrouiller le déclencheur. Évidemment, cela ne serait pas grave s'il partait tout seul. Mais je préfère en avoir le cœur net et savoir que l'appareil n'est plus armé =). Tout comme je verrouille généralement les touches de mon téléphone portable avant de le mettre dans une poche…
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Pour moi c'est souvent le mode "rafale".
Ca me permet de prendre des photos en mode normal, en appuyant briévement sur le déclancheur.
Et d'en prendre plusieurs à la suite (surtout pour le sport) en appuyant plus longtemp.
Pour l'histoire de l'obturateur à laisser non armé sur les anciens appareils.
Il s'agit de ne pas fatiguer le ressort d'armement. Qui s'il reste sous tension, prend une déformation permanente. avec pour resultante une baisse de la force du ressort et ensuite un ralantissement de toutes les vitesse d'obturation.
En plus ils se déclanchaient souvent au moindre choc.
On a fait de trés gros progrés dans la composition chimique et le traitement thermique des aciers à ressort.
Et les mecanismes d'obturateur ont bien évolués.
A mon avis le probléme ne se pose plus pour les appareils fabriqués aprés les année 60
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Avions de chasse et bolides de course sont mes seuls conditions au mode rafale... je n'utilise jamais le mode rafale sur plus de 5 vues !
Dans certain cas c'est indispenssable ! Mais pour 95% des prises de vue je déclenche vue par vue et choisi le moment... j'adore ça !
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A mon avis le probléme ne se pose plus pour les appareils fabriqués aprés les année 60
Merci pour le renseignement ! ;)
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la rafale ... oui, mais à vide, pour connaitre les bruits et les réactions de l'appareil ... pour la musique ...
Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à être psychomaniaque ! :lol: :D
J'ai fait ça aussi :lol:
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Oui, merci, PGL, pour cette information rassurante !
Quelqu'un saurait-il si le HP5 de chez Ilford est toujours fabriqué en version "auto winder" (72 poses dans une bobine ordinaire) ? C'était pratique pour les rafales, déjà un peu moins pour le développement ;).
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Je ne crois pas.
Au fait, est-il vrai que la mécanique souffre durement lors de l'emploi d'un moteur d'entraînement, au point d'en accélérer le vieillissement ?
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Ilford renseigne uniquement 24 ou 36V et 17 et 30 metres...
http://www.ilford.com/html/us_english/pdf/HP5_Plus.pdf
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Au fait, est-il vrai que la mécanique souffre durement lors de l'emploi d'un moteur d'entraînement, au point d'en accélérer le vieillissement ?
Je ne pense pas que la mécanique souffre plus du fait de l'emploi du moteur, mais plutot parce qu'avec un moteur on déclanche plus.
De toutes façons, chez nikon les obturateurs sont assez solides, surtout dans la gamme pro.
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Ilford renseigne uniquement 24 ou 36V et 17 et 30 metres...
http://www.ilford.com/html/us_english/pdf/HP5_Plus.pdf
Je m'en doutais bien. La version 72 poses du prédécesseur était d'ailleurs réalisée sur une sous-couche particulièrement mince (autrement, cela n'aurait pas été possible). Et je me demande si particulièrement avec un moteur, cela se serait avéré suffisamment solide (la seule fois que j'ai utilisé ce film, il y a bien plus de 20 ans, je n'avais pas de moteur pour mon FM encore :)).
Dans mon Kiev, de toute façon, il n'aurait pas résisté (déjà sur des AGFA XRG 200, il déchire souvent la bande trouée, rendant le rembobinage quelque peu hasardeux — mais je n'ai jamais rencontré ce genre de problème sur un autre film, n'ayant plus utilisé cet Ilford depuis belle lurette ;)).
En tout cas, le développement était un véritable casse-tête pour un amateur. Car s'il est facile de faire tenir deux fois plus de longueur de film dans une bobine, il n'en est pas de même pour les faire rentrer dans une spirale de cuve ! Et on coupe nécessairement (ou presque) une image dans ce cas.
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Je ne pense pas que la mécanique souffre plus du fait de l'emploi du moteur, mais plutot parce qu'avec un moteur on déclanche plus.
De toutes façons, chez nikon les obturateurs sont assez solides, surtout dans la gamme pro.
À voir la plupart des réponses ici, avec un moteur, on ne déclenche pas forcément davantage. Surtout en "argentique" :).
Quant aux obturateurs "solides" chez Nikon, peut-être vaudrait-il mieux dire : "seulement dans la gamme pro".
Car mes expériences malheureuses sur les Copal de mes Nikkorex F et FM m'ont bien montré qu'en dehors des boîtiers plus costauds, il n'y a guère de salut. Le FA ne m'avait pas abandonné non plus, mais il avait un obturateur en titane, montant au 1/4000e. Sur le F90x, cela ne semble pas être du titane, mais ça marche malgré tout sans problème. Idem sur le Kiev qui, lui, ne fait pas mieux que 1/2e à 1/500e de s. Sur le F, c'était de la toile, si ma mémoire est bonne. Et fonctionnait impeccablement.
Tandis que sur le FM sans moteur, chaque fois que l'obturateur reste ouvert, il n'y a pas qu'une image perdue, mais trois : celle qui est carrément foutue plus les deux autres à côté, forcément voilées :(.
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Sur le F le rideau est en titane avec balayage horizontal, sur le FM2 aussi, mais balayage vertical.
J'avoue avoir eu de la chance jusqu'à present avec les boitiers Nikon.
Ce qui n'a pas été le cas dans d'autres marques
Peut être y a t'il des differences de fabrication dans la gamme Nikon?
Seule une étude statistique pourait nous le dire.
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Bonjour,
je n'ai de "moteur" que depuis l'achat récent de mes D70 et F90x, la rafale est donc un comportement qui m'est assez étranger (sauf pour le plaisir de l'oreille et à vide, comme Jeremy ;) ).
Je me souviens du responsable du photo-club de ma boîte qui, fan de tennis, avait voulu étrenner son nouveau Nikon à moteur à Roland Garros il y a longtemps, vers 1980.... il avait tout foiré ! le "bon moment" était toujours tombé entre deux vues.
Alors que si l'on shoote à l'unité, on a de bonnes chances de bien tomber avec un peu d'entraînement.
Pour l'interrogation de Nikkorex, je pense que maintenant, le déplacement des deux rideaux est totalement commandé par des électro-aimants, le rôle du ou des ressorts est donc plus d'assurer une position fermé/ouvert que de fixer une vitesse de translation des rideaux.
Cela dit, mon raisonnement ne tient que pour du purement électronique : les boîtiers qui peuvent fonctionner sans pile restent à ressorts. Mais la métallurgie a fait des progrès elle aussi.
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Pour ma part pas de moteur pour mon F3, et puis en argentique on réfléchit avant d'agir, on pense à son image, on la travaille, mais bon c'est une autre façon de faire. Donc fusil à un coup, mais on loupe rarement la cible.
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Pour l'interrogation de Nikkorex, je pense que maintenant, le déplacement des deux rideaux est totalement commandé par des électro-aimants, le rôle du ou des ressorts est donc plus d'assurer une position fermé/ouvert que de fixer une vitesse de translation des rideaux.
Les électro-aimants libèrent les ressorts qui ont été armés précédemment, du moins jusqu'à la fin des années 80.
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comme beaucoup d'entre vous je travaille une par une...coup par coup...malheureusement on ne peut plus faire de retrait des cartouches...heuuuu, retrait du film bien sur ;) numérique oblige!!
Sinon pour les photos d'oiseaux, je suis en mode S et trois par trois, car les bestioles ont la facheuse habitude de s'envoler dès que la MAP est faite...alors clap clap clap!! en espérant que le cadrage sera bon lorsqu'elle s'envole!!
Sinon pour les photos de femmes nues, je mets en rafale...elles partent tjr toute en courant iiii :D
Oli
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Pour ma part, c'est plutot le coup par coup rapide avec le numérique (meetings ou piafs) et le coup par coup plus réfléchi en argentique...
Le mode rafale ne m'attire pas vraiment... et faut dire qu'avec un D70, la rafale n'est pas extra... ;)
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Merci pour les réponses rassurantes quant aux ressorts et électro-aimants :) !
Au sujet du mode "rafale", il y a toujours un dilemme, et même plusieurs : pour des photos de sport (et il m'est arrivé d'en faire notamment en "sports mécaniques"), l'argentique est un peu cher. Mais à bonne qualité (RAW), le numérique, même sur les meilleurs boîtiers, reste un peu limité.
Et puis, l'AF est souvent encore un peu lent pour vraiment suivre les mouvements rapides. Alors, la meilleure solution serait encore de caler la m.a.p. sur un point fixe et de déclencher au bon moment. Auquel cas on n'a plus besoin ni d'AF ni de "rafale". En revanche, ce mode reste inégalé pour des séries illustrant des mouvements. Et on peut même économiser du film en utilisant des expositions multiples. En revanche, dans ce cas, que faut-il faire en matière de compensation de l'expo ? Y a-t-il une formule pour calculer la bonne valeur ?