Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: Azety le 10 Sep, 2008, 02:55:31 am
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j'ai cru aperçevoir des pro en conférence de presse politique ou autre évènement " majeur " , médiatiquement parlant , utiliser des appareil tel de D300 ou D700,des boitiers disponibles au grand publique.
Tout le monde peut-donc être journaliste ?
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Le plus dure n'est pas d'avoir le matériels "Pro" le plus dure c'est d'être reconnue et d'en vivre... et puis on peut avoir le meilleur matériels du monde c'est pas pour sa qu'on fera forcément un "Bonne" photo.
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Le D300 est classé "semi-pro" voire "pro" par Nikon, le D700 est clairement "pro".
Quand bien même le photographe aurait un D60, ne serait-il pas toujours photographe ? Le matériel ne fait pas le professionnel ;)
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j'ai cru aperçevoir des pro en conférence de presse politique ou autre évènement " majeur " , médiatiquement parlant , utiliser des appareil tel de D300 ou D700,des boitiers disponibles au grand publique.
Tout le monde peut-donc être journaliste ?
Enorme... :lol: tu es réellement sérieux là?
La définition d'un pro étant quelqu'un qui vit de / vend ses photos, il peut utiliser ce qui lui chante (et ce qui convient) du moment qu'il y a des € à la fin. En plus s'il est doué, cela donne un gars comme M. David Burnett, capable d'utiliser une chambre 4X5 des années 50, un objo de caméra de reconnaissance, et de couvrir les élections US ou Katrina il y a quelques années. Voir ici : http://www.washingtonpost.com/wp-srv/photo/essays/vanRiper/040226.htm et là http://www.asmp.org/culture/bestof2006/David_Burnett/index.php .
L'appellation 'appareil pro' est à comprendre comme 'appareil haut de gamme'. Quant un pro a besoin de fonctionnalités de pointe ou de solidité, il tape dans cette gamme, mais pas toujours. Comme dans tous les métiers, par exemple j'ai fait tourner des programmes sur des cluster dédiés ('pro') et des dell de bureau ('pas pro'). J'ai été payé pour le faire dans les deux cas.
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un type fais une photo et reussi a la vendre que ce soit avec un D3 ou un compact a 100 euros cool pour lui mais ca n'en fait pas un journaliste pour ca ...
dur retour a la realité ...
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Bonjour,
Je cite la question d'Azety : « Tout le monde peut-donc être journaliste ? »
Oui et non.
Oui, si l'on fait une école de journalisme et si l'on est "carté", c'est-à-dire si l'on possède une carte officielle de journaliste.
Non, car la plupart des revues et des journaux sont actuellement de plus en plus réticents à travailler avec des correspondants non-journalistes, ceci pour des raisons syndicales. La presse écrite se porte mal, et ça n'arrange pas les choses…
Dans le temps, n'importe qui ou presque pouvait proposer des articles à des revues et/ou journaux, et c'étaient les revues et/ou journaux qui décidaient de publier ou non. En fait, ce n'était pas aussi simple que cela : il était préférable de connaître quelqu'un dans la place, et de n'être pas trop mauvais… ;) Ensuite, à force d'être rémunéré en droits d'auteur parus dans la presse, on parvenait à obtenir une carte de journaliste.
Je crois bien que c'est vraiment difficile de nos jours. Tout au moins en France. J'ignore ce qu'il en est de la Belgique, de la Suisse et du Québec… :)
Quant au matériel utilisé par les "pros", la réponse a été donnée : un pro utilise ce dont il a besoin, c'est tout. De préférence du très bon matériel, très fiable, mais encore une fois, tout dépend de son activité. :D
Amicalement ;)
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j'ai vu un pro qui utilise un d40!
Tout le monde peut-donc être amateur!!! :)
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Yes Sir ! +1 ! :lol:
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Bonjour, Azety, en fait la réponse est de deux ordres.
- La capacité du matériel à obtenir l'image dont la presse va avoir besoin.
- la credibilité que te donne ton materiel par apport aux gens, redacteur en chef, service photo, à qui tu proposer tes images.
J'ai travaillé pendant cinq ans , en free-lance, pour la presse quotidienne régionale, trois titres de 93 à 98. Je leur vendais entre cinq et quinze images par jour. A l'époque je travaillais avec deux boitiers F4S, deux pour etre toujours sur d'en avoir un pret à fonctionner et ne pas avoir à changer d'objectif ce qui prend du temps et peux te faire manquer l'instantané important. Deux flash SB 24, pour les mêmes raisons.
Un 20 mm car pour la presse quotidienne, il faut toujours etre le plus près possible et que les personnes photographiées soient bien reconnaissables. Deux zoom, un 28-80, et un 80-200 qui me servait ainsi qu'un 300 pour le sport, le rugby en autres.
Pour revenir à la reconnaissance officielle, j'étais souvent en concurrence avec les photographes salariés des dits journaux, mais mon avantage était de battre le terrain, de ne pas avoir d'horaires bureaux, de ne pas m'endormir au labo sûr que mon salaire tombe. Certains d'entre eux deviennent à force, des "fonctionnaires" et quand l'un d'entre eux arrivait chez le redac chef en hurlant que c'était la photo que justement il devait aller faire le lendemain, je lui rappeler le vieil adage qui dit qu'une photo appartient à celui qui l'a fait le premier, leger grincement de dents. Maintenant quand cela les arrangeaient bien et quils devaient aller ailleurs, l'air de rien ils me téléphonaient l'info en douce.
Cette situation aléatoire et de concurrence m'allait bien, les contacts quotidien avec les rédacteurs en chef étaient la chose la plus importante et affaire de personne. Je travaillais sans carte de presse, ce qui n'a jamais empéché l'AFP de m'acheter des images si elles les interessaient, cela ne m'empéchait nullement de couvrir les évenements, là aussi le relationnel, organisation, politique, mairies et autres était primordial. J'étais travailleur indépendant et payait mes charges auprés des organismes conventionnés.
Mais avant tout la première motivation était le plaisir de faire des photos, des photos et encore des photos, et de rencontrer des gens.
Mais en regardant aujourd'hui la facilité d'utilisation du numérique je regrette à posteriori de n'en avoir pas bénéficier, je crois que j'aurais fait encore plus d'images.
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La question n'était indirectement pas de moi : un petit gugus qui m'a rabaissé car monsieur a un D200 et des diplômes suite à une " formation " photo,et pour ma part aucun diplôme et un D60 ( et depuis le week end dernier un D300 ).
Je voulais simplement me rassurer et même par curiosité vos réponses m'intéressaient.
( d'ailleurs merci pour les liens,vos points de vue , et vos expériences )
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Bonjour les amis,
Paraît qu'il y a des pros qui shootent même avec du Canon!!!
D'autres avec un capteur troué
:lol: :lol: :lol:
Patapay, spourire hein? :D
Sans blague, j'ai vu des photos de pros comme tu les appelles, shootées au D70 qui sont absolument époustouflantes.
Le pire dans toute cette histoire c'est qu'il y a un incompétant cause plus qu'il ne shoote et se targue d'avoir un D2x, c'est le monde à l'envers! :lol: :lol: :lol:
Comme il a déjà été maintes fois dit, ce n'est pas le boîtier, encore moins le diplôme qui fait le photographe, on peut être très bon photographe sans diplôme et avec un vieux boîtier équipé d'un 50mm en noir et blanc.
Un nouveau boîtier permet surtout de reculer les limites techniques mais ne fait pas pour autant nécessairement de meilleures photos.
Celui qui sait faire de belles photos, il le fera avec presque n'importe quel appareil, et le boulet qui ne réussi rien, ratera peut-être encore un peu plus de clichés avec un boîtier pro.
Mais rien n'interdit de possèder un bel appareil sans savoir faire de belles photos, c'est pourquoi je me permets d'acheter du Nikon :D
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Azety, ton gugus est un con! pardonne le mot mais c'est le cas. Sa "formation" il a du la faire par correspondance gagnée en faisant les courses à Carouf.
Non, sérieux, ce n'est pas le "cursus" ni le matos qui fait la photo et le photographe..:)
Regarde chez Magnum par exemple, aucun presque n'a de formation ou diplôme et tous presque travaillent avec n'importe quoi (ça va du jetable à la chambre, en passant par des compacts, des reflex, des télémètres..) le matos ont s'en fout en fait pour faire une photo, il suffit d'un objectif et d'un boitier..te bile pas, avec ton D60 tu peux nous ramener la photo du siècle ou gagner le world press alors que l'autre abruti avec son D200 continuera à shooter sa tante..:)
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mdrrrrr
y en a tjr un pour faire rire les autres
j'ai fais une formation a l'Efet pendant 1 an et j'ai eu mon CAP mais ca ne fait pas de moi un "pro"
j'ai debuté la saison des mariages avec un "vieux" D1X et je la fini avec un "moins vieux" fuji S5 et plusieurs fois j'ai eu droit a l'invité equipé dernier cri qui se la pete sauf que le soir a la presentation des photos ils ferment leurs bouches (pour rester poli)
j'en ai eu un, a titre d'exemple, avec un D300 17-55,28 et SB800 moi fuji S3 tamron 17-50 2,8 et SB80Dx lui en gros 3000 euros de matos moi 979 euros soit 3 fois moins et bien de temps en temps je mattais son ecran et bien ca clignotais grave et sur des grosses parties de la photo alors ...
dans les années 1997-1998 je me suis acheté un F90x et le gars pour qui je bossais au bronica 4,5x6 et bien malgres mon matos largement plus "evolué" que le sien y avait pas photo si je puis dire
la photo c'est plus une question de lumiere, cadrage et composition qu'une histoire de matos sauf biensur dans le cas ou le matos te permet de faire une image qu'un autre cpl boitier/objo moins performant ne permettrait pas
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J'ai eu plusieurs fois l'occasion de me trouver au milieu d'une floppée de pros qui shootaient avec du super-matos-ultra-cher, et pourtant ce sont souvent mes photos qui ont été retenues pour faire la couverture des CD live des concerts. J'avais un F3 et un 105 micronikkor 2,8 AiS, bien vieux mais fiable. La différence entre eux et moi était tout simplement que je me suis remué pour trouver les angles intéressants, pendant qu'ils restaient bien sagement en face pour faire tous les mêmes photos.
La façon d'utiliser le matériel est plus importante que le matériel lui-même.
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J'ai eu plusieurs fois l'occasion de me trouver au milieu d'une floppée de pros qui shootaient avec du super-matos-ultra-cher, et pourtant ce sont souvent mes photos qui ont été retenues pour faire la couverture des CD live des concerts. J'avais un F3 et un 105 micronikkor 2,8 AiS, bien vieux mais fiable. La différence entre eux et moi était tout simplement que je me suis remué pour trouver les angles intéressants, pendant qu'ils restaient bien sagement en face pour faire tous les mêmes photos.
La façon d'utiliser le matériel est plus importante que le matériel lui-même.
le travail en agence est un peu codifié, répondant à des standarts.
Tout simplement ces photographes font ce qui est demandé. Certains prennent des risques, parfois ça leur réussit, parfois pas du tout ( et l'enguelade qui s'en suit est trés mémorable ).
Aussi lors des pools, on peut dire que par definition la photo est déjà vendue, donc la partution sur CD ou autres est secondaire ( pas négligée, mais secondaire) alors que le free-lance, lui va aller partout pour être publier.
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Merci pour ces précisions, elles sont utiles, car il est vrai que je ne travaille pas comme ces journalistes que l'on envoie couvrir un événement et dont le travail est déjà prévendu. J'y vois tout de même un risque de routine où la créativité disparait progressivement si l'on n'a plus à convaincre de la qualité de son travail.