Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: ress p le 07 Oct, 2017, 11:51:34 am
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Bonjour à tous :)
Alors voilà, depuis mes débuts dans la photographie il y'a une dizaine d'années, je suis toujours aussi stupéfait par l'absence d'un mode de prise de vue qui à mon sens serait le mode le plus polyvalent.
J'ai du mal à faire comprendre mon idée, et tout au mieux certains pensent que je me complique la vie alors qu'au contraire, ce point de vue est la simple résultante d'une logique innée.
Ce mode de prise de vue en question consiste en 2 points élémentaires permettant d'atteindre le paroxysme de la simplicité et de la réactivité dans la majorité des situations, à savoir :
1) j'ouvre le diaphragme à ma guise avec une molette
2) je choisis une vitesse minimum nécessaire pour figer la scène avec l'autre molette
(l'iso-auto de l'appareil assure ensuite la bonne exposition de manière automatique)
Pour être plus précis, ce mode est accessible chez Nikon mais pas avec la bonne ergonomie.
Il s'agit du mode ["A" + ISO-AUTO], sauf que ....... la valeur de vitesse seuil doit être sélectionnée dans les menus et non via la molette, une hérésie totale qui impacte la réactivité de manière rédhibitoire sur certains contextes du terrain.
Évidemment, le mode en question ne couvre pas 100% des situations (notamment sur des cas spécifiques comme le filé, la stroboscopie, l'astro-photographie ...)
Mais aucun mode en soit ne peut couvrir 100% des situations, et le mode en question couvrirait la majorité des cas.
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bonjour,
deux remarques :
- ce que tu décris ressemble fort au mode M + iso auto
- le mode A + iso auto permet de paramétrer une vitesse minimale fixe ou en fonction de la focale.
je vois mal comment ne pas s'en sortir avec l'un ou l'autre.
de ce que je comprends ton problème est qu'en mode M + ISO auto tu te retrouves parfois surexposé ? parce que les ISO sont arrivés à la valeur minimale ...
il faudrait que tu décrives des cas concrets.
mon réglage de base est A + ISO auto vitesse 1/2XFocale. ça couvre une très grande partie des situations. Si je désire une vitesse inférieure je bascule en ISO manuels (un bouton+ une molette). Si je désire une vitesse supérieure je passe en mode M (un bouton+ une molette aussi) et je surveille les ISO qui sont affichés en permanence dans le viseur.
j'ajouterais que tu peux enregistrer tes réglages soit en utilisant la bascule entre réglages A, B, C et D soit en enregistrant un fichier sur la carte mémoire. Et on peut imaginer donc un jeu de réglages avec Iso auto et une vitesse minimale fixe spécifique à ton usage et un autre avec iso auto et vitesse fonction de la focale.
je ne dis pas que si le mode que tu décris existait je n'y aurais pas recours mais je n'en ressens pas le besoin.
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Un peu de modestie serait la bienvenue.
2 modes sont quasi équivalents à ce que tu proposes :
- le mode A + iso auto, avec la vitesse seuil gérée automatiquement par le boitier selon la focale employée et paramétrable (1/F, 1/2F, 1/4F...). Ce paramétrage existe depuis le D800. Un mode très pratique et que je conseille de systématiser pour du reportage à main levée. Il faut juste ne pas oublier de le désactiver dès qu'on passe sur trépied.
- le mode manuel + iso auto, avec lequel du détermines manuellement l'ouverture et la vitesse, l'iso auto ajustant l'expo. C'est un mode plus spécifique, mais qui peut être intéressant par exemple si l'on souhaite une vitesse plus rapide (par exemple en animalier).
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Merci à vous 2 pour vos retours ;)
Vous avez très bien saisi la base de la problématique, mais la forme du problème n'est pas solutionné.
Voici la problématique vulgarisé par comparaison
- mode A + iso auto ==> Le mode que j'utilise à ce jour la plupart du temps (problème : la vitesse seuil doit être saisie via les menus alors que la molette de vitesse est inactive, manque de réactivité)
- mode manuel + iso auto ==> le mode que j'utilise dans des conditions de luminosités critiques (problème : surexpo chronique une fois la valeur iso native atteinte)
Mon mode en question serait le mode A + iso-auto, mais ou la valeur seuil serait saisi à la molette et non dans les menus.
A ma connaissance aucun reflex actuel ne propose cette option, et je serais très heureux de prendre connaissance d'un boitier qui puisse offrir cette possibilité.
L'erreur d'ingénierie se situe bien sur ce point précis, à savoir ==> devoir sélectionner une valeur seuil dans les menus alors que la molette de vitesse est inactive.
Ce que j'attends d'un reflex, c'est qu'en mode "A", quand on active l'ISO-AUTO la molette de vitesse devienne le electeur de vitesse seuil.
Ça me paraît tellement logique, que la première fois que j'ai fait face à ce manquement j'ai été totalement scotché !!!
Quid du problème de réactivité en sélectionnant la valeur seuil dans le menu.
Ex vulgarisateur :
Je fais de la photographie animalière à l'affut sur une faune stationnaire au 1/200, un animal passe vite dans mon champ de vision ..... il sera assurément flou au 1/200.
Alors qu'un coup de molette instantané au 1/1000 aurait solutionné le problème sans aucune prise de tête.
Et si je fais toute ma série au 1/1000 par sécurité, alors toute une partie de ma session sera en sur-sensibilité (ISO haut avec vitesse d'expo incluant une marge avant filé).
Ce n'est qu'un simple exemple vulgarisateur, cette problématique pouvant être extrapolé dans de nombreux autres contextes.
La sélection de la valeur seuil par molette est la solution la plus ergonomique et la simple pour la majorité des contextes classiques, car d'un point de vue purement technique concernant le triangle d'expo, le photographe n'a plus qu'une seule chose à prendre en compte : la valeur de la vitesse nécessaire pour figer.
Phase technique d'expo
1) Je choisis avec une molette la vitesse nécessaire pour figer (vitesse seuil)
Phase de compo
2) je choisis l'ouverture pour gérer la PdC suivant le rendu souhaité
3) je travaille mon cadrage
Je sais ensuite que le rendu final sera potentialisé à son maximum (du point de vue de l'expo).
Cette méthode permet de libérer le cerveau de toutes les tâches techniques superflues (par superflu, j'entends optimisables de manière automatisées) et de ce concentrer sur le sujet et vivre le moment :)
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j'avais donc à peu près bien compris le problème ... si tu veux absolument contrôler l'ouverture le mode M en surveillant les ISO est la seule solution. Sinon le mode S t'évite la sur-ex mais tu sera à pleine ouverture la plupart du temps.
quand je suis en mode A la molette des vitesse me sert à gérer l'exposition (à la place du bouton +/- mais avec réinitialisation en éteignant l'appareil). Elle ne sert donc pas à rien. :)
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la vitesse seuil doit être saisie via les menus alors que la molette de vitesse est inactive, manque de réactivité
Quel boitier as-tu, détermine-t-il la vitesse seuil en fonction de la focale ?
Sinon pour ton exemple en photographie animalière, il est clair que le mode M + iso auto est le mode le plus approprié.
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Je suis en mode, puis je règle les ISO. Ce qui me donne un temps de pose que je peux donc choisir selon la situation.
J'ai un D5100 et sur ce modèle, le mode ISO auto ne me convient pas. Le monté en ISO est parfois trop importante, alors que le temps de pose pourrait très bien être plus long.
En tout cas, je ne me sent pas limité par le manque d'un mode A + S + ISO AUTO comme tu le souhaites (où S serait un temps de pose adapté à la focale choisie).
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" Ce n'est qu'un simple exemple vulgarisateur, cette problématique pouvant être extrapolé dans de nombreux autres contextes."
Lesquels ?
A part le changement inopiné de sujet pendant la prise de vue (en gros, pendant que notre oeil inné est collé au viseur pour figer la course folle de la lumière, un géocoucou passe à fond et latéralement, coupant le flux lumineux d'est en ouest, merdre, pas de bol >:D), je ne vois pas d'autre exemple criant.
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Le problème en fait c'est qu'il à un boitier à une seule molette ;D Un boitier avec 2 molettes en Mode M te permet de regler les deux paramètres. En Mode A tu peux sur une molette régler le diaph et sur l'autre par exemple la correction d'expo... et cela en iso auto.
Sinon la solution achète un Fuji :lol: :lol: :lol: Non avec un Nikon on peut aussi faire cela, mais les boitiers entrée de gamme ne permettent pas ( je pense) de faire cela sans passer par le menu.
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Quelques exemples à la volée de mes dernières expériences, je pourrais presque en écrire un livre car je fais face à cette problématique quasiment à chaque sortie ^^
1) Position statique en sport / position de mouvement rapide
En assurant une vitesse seuil rapide pour toute la session, les positions statiques seront toutes prises en sur-sensibilité.
Et croyez moi, les positions statiques en sport c'est parfois paradoxalement plus courant que les mouvements rapides et parfois aussi les plus beaux instants.
2) Une danseuse de rue que je capture au 1/200 la nuit tombée, un enfant le regarde avec les yeux ébahis.
Dans le cas présent j'étais en "M" ISO-AUTO, j'ai donc fait un coup de molette pour passer au 1/50, capture parfaite :). Je ne me rappelle plus de l'ISO, mais si je n'avais pas pu faire ce coup de molette et bien j'aurais eu la même photo mais avec un ISO 4 fois plus poussé pour rien.
3) [Etat stationnaire/mouvement lent/mouvement rapide] en animalier.
Le mode "M" ISO-AUTO permet d'adapter l'ISO de manière optimale en temps réel, depuis que j'utilise ce mode, quasiment plus jamais de filé ou de sur-sensibilité.
Reste le problème de la surexpo à ISO natif, mais dans des conditions lumineuses stables on peut parfois savoir à l'avance que l'ISO100 ne sera jamais atteint.
4) Photos portraits lors d'un évènement (en intérieur) au 1/80 ......... des enfants jouent et gesticulent dans tous les sens ^^, coup de molette instantanée au 1/250, quasiment aucun déchet sur la série ...... je repasse ensuite au 1/80.
5) Passage inopiné de photos de monuments à photos de personnes en mouvements.
6) Course cycliste / supporters
etc...
La vitesse seuil permet de "potentialiser" l'exposition, à savoir éviter le filé et flou de bougé ainsi que la sur-sensibilité en temps réel.
Pour rappel, sur-sensibilité = exposition à haut ISO avec un temps d'exposition incluant une grande marge avant l'apparition de flou.
Ex: faire un portrait au 1/1000 à ISO3200 alors que la photo aurait été tout aussi nette au 1/125.
La vitesse seuil par molette (via le mode "A") permettrait premièrement de potentialiser au maximum l'exposition mais qui plus est via une simplicité et réactivité à son paroxysme.
Car évidemment, mon approche serait critiquable si elle impliquait une phase de réflexion supplémentaire en amont, mais là c'est tout le contraire, elle potentialise tout en réduisant la réflexion en amont, c'est du 2 en 1 ^^
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Le problème en fait c'est qu'il à un boitier à une seule molette ;D Un boitier avec 2 molettes en Mode M te permet de regler les deux paramètres. En Mode A tu peux sur une molette régler le diaph et sur l'autre par exemple la correction d'expo... et cela en iso auto.
Mais on ne peut pas assigner le choix de la vitesse seuil sur une molette ........ à moins que je sois passé à côté de la manip' :hue:
J'ai déjà épluché tout le manuel, mais je n'ai rien trouvé concernant ce point précis (mais il est possible que j'ai loupé la bonne ligne).
Pour info, je possède un Nikon D600 et un Nikon D750.
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Le mode "M" ISO-AUTO permet d'adapter l'ISO de manière optimale en temps réel, depuis que j'utilise ce mode, quasiment plus jamais de filé ou de sur-sensibilité.
Reste le problème de la surexpo à ISO natif, mais dans des conditions lumineuses stables on peut parfois savoir à l'avance que l'ISO100 ne sera jamais atteint.
non seulement tu peux t'en douter à l'avance mais en plus tu as tout ce qu'il faut dans le viseur pour le savoir.
tu devrais utiliser le mode M en permanence. Ou dès que tu sais qu'il aura du mouvement.
sinon le mode S sert justement à contrôler la vitesse. :lol:
en mode A, si tu choisis une vitesse seuil élevée tu n'as qu'à basculer en ISO manuel quand tu as besoin de ralentir. (bouton iso + molette avant puis bouton iso + molette arrière pour faire varier la valeur)
quand tu passes du mode A au mode S la dernière valeur utilisée est rappelée, ça peut être une piste à explorer ...
le mode que tu appelles de tes voeux n'a de justification que par l'exemple de sur-exposition en mode M car pour les cas que tu cites la logique voudrait que tu sois en mode S ou M plutôt qu'en mode A. ça veut pas dire que ce n'est pas une requête recevable ... écris à Mr Nikon !
Et de toutes façons tu as trouvé la solution : tu as deux boîtiers. Tu peux donc paramétrer chacun avec une vitesse seuil différente.
en tout cas à te lire la vie est pleine de surprises ! (oh ? un papillon !) ;)
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Je tiens sincèrement à m'excuser pour mon premier message aux relents d'arrogances et d'invectives.
Cela fait plusieurs années que j'essaie de partager mon point de vue sur divers réseaux, mais à chaque fois je n'ai récolté qu'insultes et moqueries au titre que je ne peux en aucun cas avoir imaginé une méthode de prise de vue que les ingénieurs du monde de la photographie n'ont pas pensé à intégrer dans leurs APN.
Mais ici, vous avez tout de suite bien appréhendé mes propos et eu un échange constructif ....... je suis agréablement surpris par tant de bienveillance et de bon sens, au delà de ce que je méritais vis à vis de mon premier message. Ça fait vraiment plaisir :)
non seulement tu peux t'en douter à l'avance mais en plus tu as tout ce qu'il faut dans le viseur pour le savoir.
C'est bien vrai, tu as tout à fait raison ......... mais je suis sûr que tu comprendras que dans certains cas, absorbé par l'émotion du moment, on peut très vite passer à côté d'une surexpo violente, même indiquée dans le viseur (ou alors il faudrait un "bip" sonore pour une surexpo de plus d'1 stop ;D )
Je plussoie aussi pour le reste de tes propos, par contre pour les 2 boitiers, mon D600 est défiltré pour l'astro ^^ ...... et puis utiliser un deuxième boitier pour l'unique raison de l'absence d'une option, c'est un peu ballot.
Pour résumer une nouvelle fois l'approche en question, on pourrait la traduire depuis l'équation irréductible de base du triangle d'expo.
(équation irréductible pour les cas classiques ne demandant pas une vitesse d'obtu fixe, ça exclue donc la synchro flash, photo strobo, astrophoto, filé spécifique ...)
L'équation irréductible
Choisir l'ouverture à sa guise + avoir un temps d'expo nécessaire pour bien figer + avoir la sensibilité la plus basse possible permettant d'exposer correctement = photo
La traduction de l'équation sur 2 molettes
Molette a) Choix du diaphragme
Molette b) Choix de la vitesse seuil
(L'ISO-AUTO s'occupe de bien exposer)
Aucun mode de prise de vue actuel sur les reflex ne permet de traduire l'équation sur 2 molettes, c'est au minimum 3 points d'accès.
Aucun .... sauf le mode "M" ISO-AUTO, mais qui devient caduque une fois l'ISO natif atteint, alors que le mode explicité possède exactement la même ergonomie tout en intégrant une bascule automatique vers des vitesses rapides pour éviter la surexpo.
Plus besoin de penser à activer ou désactiver un mode selon le contexte lumineux, l'esprit est libéré de toute contrainte purement technique.
Ce mode ne révolutionne en rien la prise de vue photographie, évidemment que non, mais il est dommageable de passer à côté de la solution la plus simple alors que celle ci est facilement paramétrable via un algorithme adéquat.
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Ce que tu décris demande que l'ergonomie suive ta pensée en temps réel en ne laissant plus le boîtier gérer un paramètre que tu as choisi mais que tu voudrais changer soudainement : reprendre complètement le contrôle après en avoir cédé une grande partie.
Je me demande dans quelle mesure ce ne serait pas plus logique et plus confortable d'être tout le temps en M pour avoir la main sur tout, à tout moment.
Ce n'est pas gênant d'être soi-même responsable de tout je trouve.
Je m'aperçois que c'est la fonction que je choisis de plus en plus parce faire une erreur et l'assumer m'est moins pénible que de dépendre du choix d'un algorithme ( je ne supporte pas du tout que le boîtier choisisse les iso,..... ni l'ouverture..... et pas trop non plus la vitesse ! ;D ... c'est à moi de savoir ce que je peux gérer selon le poids, la focale, le sujet ) et je déteste farfouiller dans les menus.
A force de pratique, selon les rendus que l'on aime et les performances du boîtier, on sait jusqu'où on peut pousser les choses pour que la photo reste exploitable.
Une méthode " à l'ancienne " avec un boîtier moderne, c'est une combinaison qui marche plutôt bien je trouve !
Il faut aimer développer ses photos pour choisir cette option.
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mais je suis sûr que tu comprendras que dans certains cas, absorbé par l'émotion du moment, on peut très vite passer à côté d'une surexpo violente, même indiquée dans le viseur (ou alors il faudrait un "bip" sonore pour une surexpo de plus d'1 stop ;D )
bien sûr, parce que ça m'est déjà arrivé ...
de même qu'il m'est arrivé de prendre l'appareil sans vérifier les réglages précédents, ou d'oublier de rebasculer sur autofocus ...
et ça fait des photos ratées, ce sont les aléas du reflex, comme de se retrouver nez à nez avec un écureuil alors qu'on a monté le 14-24 ... :lol:
l'idée d'une alarme de sur-exposition est certainement plus facile à mettre en oeuvre ça pourrait même se faire par un nouveau firmware ...
Jean-Christophe a lancé un fil sur nos attentes d'évolutions via firmware justement ...
https://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=144157.0
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Ce que tu décris demande que l'ergonomie suive ta pensée en temps réel en ne laissant plus le boîtier gérer un paramètre que tu as choisi mais que tu voudrais changer soudainement : reprendre complètement le contrôle après en avoir cédé une grande partie.
Je me demande dans quelle mesure ce ne serait pas plus logique et plus confortable d'être tout le temps en M pour avoir la main sur tout, à tout moment.
Ce n'est pas gênant d'être soi-même responsable de tout je trouve.
Je m'aperçois que c'est la fonction que je choisis de plus en plus parce faire une erreur et l'assumer m'est moins pénible que de dépendre du choix d'un algorithme ( je ne supporte pas du tout que le boîtier choisisse les iso,..... ni l'ouverture..... et pas trop non plus la vitesse ! ;D ... c'est à moi de savoir ce que je peux gérer selon le poids, la focale, le sujet ) et je déteste farfouiller dans les menus.
A force de pratique, selon les rendus que l'on aime et les performances du boîtier, on sait jusqu'où on peut pousser les choses pour que la photo reste exploitable.
Une méthode " à l'ancienne " avec un boîtier moderne, c'est une combinaison qui marche plutôt bien je trouve !
Il faut aimer développer ses photos pour choisir cette option.
Et bien justement, ma méthode est celle qui répond le mieux à tes attentes, et de loin.
La vitesse seuil par molette permettrait de potentialiser son expo le plus simplement possible ........ et elle serait facilement débrayable instantanément pour passer en full manuel (car tu n'es qu'à une fonction de molette près du full manuel).
J'ai beau éplucher toutes les situations, à chaque fois c'est cette méthode de vitesse seuil par molette qui est la meilleure solution.
Toutes les solutions actuelles ne font au minimum qu'ajouter un paramètre supplémentaire inutile.
Je pense qu'une des bases du problème est l'inertie des dogmes de l'argentique qui ne permet pas aujourd'hui d'exploiter un capteur numérique à sa juste valeur.
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l'idée d'une alarme de sur-exposition est certainement plus facile à mettre en oeuvre ça pourrait même se faire par un nouveau firmware ..
Plus facile, pas vraiment d'accord, car ma modification n'implique que ce simple paramètre supplémentaire.
Quand mode "A" enclenché et ISO-AUTO activé, la molette de vitesse devient le sélecteur de seuil
(surtout que par défaut elle est inactive, donc ma modification ne se substitue à aucune autre fonction, 100% de bénéfice ^^)
Si le firmware était en open-source, ça serait même facilement paramétrable :)
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Pour les histoire de surex... la solution semble pointer son nez chez Olympus sur un mirrorless ou on voit en temps réel la zone cramée qui sera affichée hachurée dans le viseur.
Sinon chez Fuji, Sony Olympus sur les mirrorless on sait à l'avance si on est sur ou sous ex en visée électronique. Perso je trouve ça très pratique sur mon Fuji. Par contre je préfère encore de loin la visée de mon reflex...
Après la vitesse de seuil sur le boitier c'est toi qui la choisie... car l'intelligence c'est toi... le boitier ne peut pas savoir ce que tu veux. Alors oui on peut avoir parfois quel images cramées... mais est-ce si grave ? Il suffit de corriger l'expo à la prise de vue suivante. A mon sens le mode à utiliser c'est le mode M et à toi de corriger en temps réel...
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Et bien justement, ma méthode est celle qui répond le mieux à tes attentes, et de loin.
En fait je n'ai aucune attente : je suis comblée par le mode M et l'accès aux molettes sans passer par les menus.
Un coup d'œil rapide sur l'histogramme quand j'ai le temps.
Et je rate aussi des photos bien sûr.
Et des occasions, comme tout le monde ! J'en suis parfois frustrée, parfois amusée, parfois déçue :)
Mais jamais lassée ni gênée par le tout manuel, au contraire ( j'utilise quand même l'autofocus quand ça m'arrange, par sécurité ).
Je fais les mesures en pondéré central pour ajuster mon choix d'expo sur ce que je veux ( donc je vise, je réfléchis -ça me va ou pas ? -, j'ajuste les paramètres, je recadre... :P ). Je suis tout ce qu'on veut sauf réactive parce que j'adore cogiter !
J'aime réfléchir sur la base que je souhaite, et j'adore l'étape du traitement d'image après.
Je partage l'avis de Pierre, le cerveau est dans ma boîte.
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Un jour peut-être aurons-nous des interfaces neuronales avec nos boitiers... mais en attendant. :lol:
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C'est ça ! :lol:
Je pense qu'une des bases du problème est l'inertie des dogmes de l'argentique qui ne permet pas aujourd'hui d'exploiter un capteur numérique à sa juste valeur.
Quels dogmes ?
( Et quel problème ? )
Ce n'est pas pour chercher à couper les cheveux en 4, mais je comprends mal quel serait le manque du mode M qui est par définition celui qui offre la liberté la plus complète, y compris celle de pouvoir réagir en temps réel sans passer par des menus.
Quelque chose m'échappe ?
Peut-être que tu souhaites assistance et liberté complète en même temps ?
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bozart ==> merci pour ton retour, et je partage amplement ton ressenti :)
Mieux vos rater des photos en étant dans l'émotion du moment, que tout réussir en ayant des automatismes préétablis.
La petite perle, l'instant magique se cache parfois au milieu de multiples loupés ;D
Mais justement, ma méthode réduit au maximum l'interface purement théorique pour libérer l'esprit créatif et artistique tout en gagnant en réactivité.
Après, je veux bien concevoir que mon mode ne réponde pas à certaines attentes personnelles, mais ce que je demande ce n'est pas un mode qui se substituerait mais un mode supplémentaire qui rappelons le ne tiens pas en gros chose, la simple activation de la molette de vitesse pour sélectionner le seuil en "A + iso-auto".
;)
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mais je comprends mal quel serait le manque du mode M qui est par définition celui qui offre la liberté la plus complète, y compris celle de pouvoir réagir en temps réel sans passer par des menus.
Quelque chose m'échappe ?
Oui, un simple petit point, le fait que la sensibilité soit un facteur par défaut résultant de contraintes et non un choix prédéterminé.
Pour vulgariser : je monte en ISO car je ne peux pas faire autrement.
Si tu ajoutes le simple facteur seuil au mode "M" iso-auto et bien tu solutionnes tout !!! (rien que ça lol) car tu gardes toute ta liberté d'action .......... en s'assurant juste que l'iso se "calera" à sa valeur la plus basse tout en exposant bien :)
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Je pense qu'une des bases du problème est l'inertie des dogmes de l'argentique qui ne permet pas aujourd'hui d'exploiter un capteur numérique à sa juste valeur.
Que veux-tu dire par là ?
Un capteur numérique pour l'instant n'encaisse par encore aussi bien qu'un film en ce qui concerne l'écart entre les hautes et basses lumières. Par contre un capteur à une dynamique à haut iso que aucun film argentique existant pouvait le faire. Et quand bien même s'ils étaient identiques ton problème est de bien exposer... Lors de mon dernier reportage j'a eu droit à des lumières difficiles et pourries et imprévisibles (éclairages de scène) et bien j'ai eu des images bien exposées et d'autres non car entre le moment ou j'appuie le mec à la régie à envoyer la sauce et bing le boitier sous expose pour compenser la violent exposition... bref... photo ratée, à moi de corrigé à la suivante... et là automatisme ou non et bien moi seul peu géré car moi seul sait ce que je veux... Pour moi un automatisme quelqu'il soit peu aider mais ne remplacera jamais ce que moi je veux.
Je complèterais pour dire que le triangle d'exposition est est restera ce qu'il est un triangle... à toi de faire au mieux avec en fonction de tes besoins... besoins qui peuvent varier d'une scène à l'autre... Il te faudra de toute manière faire des choix... aucun automatisme ne pourra faire TON choix. Car la créativité c'est toi qui la crée... une bonne exposition n'est pas forcément une exposition juste.
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En fait, je suis d'accord avec tous vos retours, l'incompréhension ne se situe donc pas sur le fond mais bien sur la forme.
Je suis certainement en cause dans la façon dont j'essaie de vulgariser mon approche.
Je vais faire un étape par étape (dites le cas échéant avec quelle(s) étape(s) vous n'êtes pas en accord)
1) Je choisis à ma guise l'ouverture
2) Je choisis à ma guise une vitesse qui assure juste de bien figer la scène
3) L'APN va automatiquement assurer la bonne exposition via la sensibilité la plus basse possible
(en cas de surexposition à ISO100 il prendra l'initiative de réduire le temps d'expo)
4) Je travaille librement ma composition
Aucun accès dans les menus nécessaire et aucune altération de ma liberté d'action :) car toute modification automatique de l'appareil se fait sur la base de contraintes qui m'auraient obligé à intervenir.
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Pour vulgariser d'une autre façon
Ma méthode, c'est toute la liberté du Mode "M" en s'assurant juste que l'ISO choisi soit le plus bas possible .......... et que le cas échéant lors d'une surexpo à ISO100 il se "permette" de réduire le temps de pose.
Cette réduction du temps de pose automatisée étant relative à une contrainte, l'utilisateur en full manuel aurait été obligé de faire la même manip pour éviter la cramage.
Les avantages du manuel et les contraintes en moins, aussi simple que ça :)
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Je suis OK avec tout ça... et c'est ce que fait déjà le boitier si tu es en mode M. Par contre selon le sujet/contexte et le type de mesure utilisé (pondéré, matrcielle, spot) tu peux avoir des problèmes d'exposition... Et donc si tu restes toujours en pondérée centrale ou en matricielle, en spot aussi d'ailleurs... il faut alors compenser manuellement via le correcteur d'exposition. Donc dans ton cas le problème n'est pas forcément le triangle d'exposition mais le choix du type de mesure à employer selon le sujet/contexte de la scène. Mais comme je l'ai déjà dit là c'est à toi d'intervenir et de faire le bon choix...
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Encore une fois, je suis tout à fait d'accord, mais la compensation d'exposition se situe en aval de mon mode opératoire.
Je choisis librement l'ouverture
Je choisis librement la vitesse
L'appareil ajuste l'ISO en temps réel (et modifie le temps d'expo dans l'unique cas d'une surexpo à ISO natif)
Je compense selon la situation (touche compensation expo + molette)
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euh ben selon les cas... moi je sais à l'avance si le boitier va se planter donc je corrige d'office. ;D
Après je ne vois pas trop ce que l'on peut faire de plus pour répondre à ton attente... Et comme je l'ai déjà dit... ce que tu attends c'est un automatisme... mais la créativité ne vient as de là donc en attendant à toi de rndre la min de ton boitier et de créer tes images et d'exprimer ta créativité.
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Et comme je l'ai déjà dit... ce que tu attends c'est un automatisme... mais la créativité ne vient as de là donc en attendant à toi de rndre la min de ton boitier et de créer tes images et d'exprimer ta créativité.
Mais justement, c'est LE point fort de mon mode opératoire, celui de libérer au maximum la créativité.
1) j'ouvre le diaphragme à ma guise (comment faire mieux ?)
2) Je choisis la vitesse à ma guise (comment faire mieux ?)
3) L'APN ajuste les ISO et réduit le temps de pose dans l'unique cas d'une surexpo à ISO100 (comment faire mieux ?)
4) Si je besoin je compense
Les automatismes ne prennent en compte que des contraintes résultantes, c'est à dire des points indépendants de la créativité ...... et c'est justement ça qui libère toute la créativité.
Ce mode opératoire n'impacte en aucun cas la créativité, car l'automatisme apparaît seulement là ou il n'a qu'une unique réponse à la contrainte.
Ex : tu décides de faire une photo de paysage à F/8 au 1/50ème.
Ça surexpose de 3 stops ....... et bien l'appareil va passer de lui même au 1/400, ce que tu aurais été contraint de faire.
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Mais justement, c'est LE point fort de mon mode opératoire, celui de libérer au maximum la créativité.
1) j'ouvre le diaphragme à ma guise (comment faire mieux ?)
2) Je choisis la vitesse à ma guise (comment faire mieux ?)
3) L'APN ajuste les ISO et réduit le temps de pose dans l'unique cas d'une surexpo à ISO100 (comment faire mieux ?)
4) Si je besoin je compense
1) ok
2) ok
3) En choisissant soi-même
4) sans besoin de compenser si l'habitude est assez grande pour évaluer à peu près le résultat
Si je fais du paysage, je ne vais pas me planter au point de sélectionner 1/50e là où le boîtier choisirait 1/400 ! sauf si j'ai besoin de cet effet de surexposition ( si on parle de créativité, oui ça arrive ).
Et si je ne veux pas changer les iso, je ne les change pas, en connaissance de cause.
La liberté de créer est aussi celle de rechercher un effet qui n'est pas celui voulu par le boîtier ( traduire la mesure d'exposition par un gris moyen ).
Ça me chiffonne que tu n'aies pas répondu à ma question ;)
( sur les dogmes en argentique et les problèmes résultants )
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1) ok
2) ok
3) En choisissant soi-même
4) sans besoin de compenser si l'habitude est assez grande pour évaluer à peu près le résultat
Si je fais du paysage, je ne vais pas me planter au point de sélectionner 1/50e là où le boîtier choisirait 1/400 ! sauf si j'ai besoin de cet effet de surexposition ( si on parle de créativité, oui ça arrive ).
Tu n'as pas compris la simplicité du mode opératoire, et tu compliques inutilement la démarche
3) En choisissant soi-même ==>
Aucune raison, car si tu as l'ouverture et le temps d'obturation, il ne reste qu'une valeur ISO possible pour une expo donnée
Si je fais du paysage, je ne vais pas me planter au point de sélectionner 1/50e là où le boîtier choisirait 1/400 !
C'est justement l'un des points fort du mode opératoire en question, car la bascule de 1/50 à 1/400 se fera automatiquement sans besoin d'intervenir.
Concernant les dogmes de l'argentique, c'est ceux liés au fait que le capteur (réglage de la sensibilité) soit un motif de réflexion prépondérant (héritage du film argentique).
Sachant que sur un capteur numérique, plus la sensibilité est basse est mieux c'est (sans avoir besoin de démonter le capteur ^^), pas besoin de prendre en compte ce facteur vu qu'on sait d'avance vers quelle valeur il doit tendre.
Il faut laisser libre cours à sa créativité et laisser l'iso s'adapter selon, via le seuil de vitesse nécessaire pour figer.
Penser à la sensibilité, c'est rajouter un paramètre de réflexion pour rien.
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Alors attention pour moi la créativité n'a rien voir avec le triangle d'exposition. Le triangle d'exposition c'est "juste" une exposition pour que l'image soit "techniquement" bonne. Sachant que par rapport au boitier une bonne exposition n'est pas forcement une exposition au centre du triangle.
Les automatismes ne sont pas sources de créativité... Par contre maîtriser les automatismes donc s'avoir s'en affranchir permet de alors de ce concentrer sur sa créativité. Donc je vais me répéter... mais ton problème n'est peut-être pas technique, mais un manque de créativité personnel. Rien de méchant dans mes propos cela peut arriver à tout le monde d'être parfois en manque de créativité, d'inspiration. Pour moi tant que tu passera pas outre ses problèmes que tu rencontres et qui n'en sont pas réellement ta créativité sera peut-être bridée, et je peux comprendre que cela soit frustrant.
Et pour conclure car je crois que j'ai tout dis, plus tu abordes des points et plus je me dis que tout cela devient de moins en moins clair...
En deux mots: Tu rencontres un problème technique qui pour moi n'est en aucun rapport avec la "créativité et l'inspiration" Des problèmes techniques à la prise de vue tous les photographes en rencontrent à la prise de vue. Et ce n'est pas les automatismes qui vont les résoudre mais le photographe en se posant les bonnes questions et en utilisant les bons paramètres. Une fois cela fait libre au photographe de s'exprimé et de laisser parler alors sa créativité.
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Pierre a répondu avant moi et j'aurais dit pratiquement la même chose.
Et peut-être que ta démonstration ne concerne que ceux qui utilisent les iso automatiques, dont je ne suis pas ;)
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Les automatismes ne sont pas sources de créativité... Par contre maîtriser les automatismes donc s'avoir s'en affranchir permet de alors de ce concentrer sur sa créativité.
C'est exactement ça, et c'est ce à quoi répond ma méthode, l'affranchissement total des automatismes contraints pour laisser place à la créativité :)
Pour cela que mon mode préféré est le mode "M" + iso-auto ou l'appareil devient comme un prolongement naturel de l'esprit créatif.
Reste que je dois repasser en mode "A+ iso-auto" une fois l'appareil arrivé à iso natif, rien de bien méchant, mais le méthode en question ferait le basculement de manière automatique.
En fait, tu as tout compris dans le fond, c'est juste la forme que tu n'as pas bien saisi (certainement ma faute même si j'essaie de vulgariser au mieux)
Si un jour la méthode en question est disponible sur les APN (il faut savoir rêver ;D ), votre propre expérience du terrain confirmerait tout ce que je n'arrive pas à vous partager. Je ne manquerai pas de revenir vers vous si un jour cela arrive.
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Reste que je dois repasser en mode "A+ iso-auto" une fois l'appareil arrivé à iso natif, rien de bien méchant,
Alors là je ne vois pas en quoi le fat d'être à 100 iso implique que tu dois passer en mode A au lieu du mode M... ???? :hue: :hue: :hue: :hue:
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Alors là je ne vois pas en quoi le fat d'être à 100 iso implique que tu dois passer en mode A au lieu du mode M... ???? :hue: :hue: :hue: :hue:
Parce que une fois à ISO100 en mode "M+iso-auto", si mon temps d'expo choisi est trop long, l'APN va surexposer !!!
Sachant que j'ai choisi librement mon ouverture et mon éventuel compensation d'expo, le seul et unique paramètre qui reste pour solutionner cette surexpo est de réduire le temps de pose, je connais donc d'avance l'unique solution au problème, donc aucune raison qu'il ne soit pas automatisé, car aucun choix ne s'offre à moi.
Tous les modes actuels incluent dans certains contextes le choix manuel d'une solution dont le problème en amont n'offre qu'une unique solution possible (un non-sens), c'est là ou se joue le point clé de ma méthode.
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Ben en mode A ou M pour moi c'est pareil trois solutions dans ton cas, voir 4, 5...
1) fermer le diaph
2) réduire la vitesse
3) baisser la sensibilité (Lo-iso)
4) jouer avec le correcteur d'exposition
5) mettre un filtre gris neutre sur l'objectif.
Mais dans tous les cas on peut le faire en mode A ou en M c'est PAREIL
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Ce n'est pas du tout pareil justement, car les facteurs contraignants automatisées ne sont pas les mêmes
Par "contraignants", j’entends par là les facteurs dont la solution est unique et dont l'automatisation n'impacte en aucun cas la créativité
je crois que j'ai tout dis, plus tu abordes des points et plus je me dis que tout cela devient de moins en moins clair...
Je vais résumer ma méthode qui ne peut être plus limpide.
1) Je choisis l'ouverture (molette a)
2) Je choisis la vitesse mini permettant de figer la scène (molette b)
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces 2 seules molettes couplées à l'iso-auto permettent d'optimiser à coup sûr l'exposition dans tous les scénarios et laisse donc la plus grande part possible à la créativité et à la réactivité.
Vous cherchez anguilles sous roche en ne faisant pas confiance à cette méthode, je dois donc ensuite user d’explications alambiquées pour tenter de la défendre, mais elle se résume pour l'utilisateur en ces 2 simples lignes.
- J'ouvre à ma guise
- J'opte pour une vitesse qui assure de figer l'instant
Je peux comprendre que ces 2 simples lignes laissent perplexe et ne donnent pas confiance, mais justement pour des personnes comme vous qui mettez en avant la créativité et la liberté d'action, ces 2 simples lignes défendent ce point de vue à sa plus noble valeur.
La photographie c'est avant tout la liberté d'action, quoi de mieux que d'avoir un appareil dans le prolongement de son esprit créatif ou les contraintes purement techniques sont réduites au maximum.
J’espère vraiment qu'un jour ce mode sera dispo sur certains reflex, vous en seriez les premiers ravis j'en suis sûr, car votre approche de la photographie est celle que je partage :)
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Voici ma méthode :
En mode M :
1) J'évalue la luminosité de l'endroit pour préparer le réglage des iso
2) Je choisis l'ouverture si c'est important de décider d'abord ce paramètre, sinon, c'est réglage de la vitesse.
3) Puis choix de la vitesse, ou de l'ouverture.
C'est tout !
Et ce ne sont pas des contraintes techniques ( hormis les limites du matériel ), mais des choix.
Jamais enquiquinée par des préréglages à modifier.
C'est la même liberté de choix qu'en argentique, avec une en plus : le choix de la sensibilité pour chaque prise de vue.
Attention : le boîtier calcule une valeur d'expo ( matricielle, spot ou pondérée ), pour un gris moyen !!
Ton postulat part du principe que cette mesure est celle souhaitée et qu'il y a donc une solution unique....
Devant un paysage, je peux choisir d'exposer pour toute la scène, ou pour l'arbre remarquable en avant-plan, ou pour le ciel, etc.... Et je peux décider que cette mesure me donne un gris foncé ou un presque blanc au lieu d'un gris moyen.
Il n'y a pas de solution unique, et bizarrement, c'est cet aspect des choses que tu n'intègres pas dans ton raisonnement... ::)
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Ton postulat part du principe que cette mesure est celle souhaitée et qu'il y a donc une solution unique....
Devant un paysage, je peux choisir d'exposer pour toute la scène, ou pour l'arbre remarquable en avant-plan, ou pour le ciel, etc.... Et je peux décider que cette mesure me donne un gris foncé ou un presque blanc au lieu d'un gris moyen.
Mais c'est justement encore une fois un point fort de ma méthode, celle de libérer les contraintes au maximum pour offrir le potentiel de jouer librement sur l'exposition via des corrections en temps réel.
Moi même, je ne me contente pas toujours de l'exposition matricielle de base, c'est un paramètre clé qui doit absolument être modulable librement par l'utilisateur.
On va arrêter le débat ici, les désaccords resteront formels pour ma part car fondamentalement je suis en accord avec votre approche photographique, et c'est bien ce qui compte.
Je reviendrais sur le sujet uniquement dans l'éventualité d'un APN qui intégrerait enfin ce mode de prise de vue, car la théorie trouve sa valeur en se jugeant sur le terrain.
Quoiqu'il en soit, les APN actuels possèdent tout ce qu'il faut pour exprimer nos émotions, et c'est pas un petit mode de plus ou de moins qui révolutionnera les choses.
Sur ce, je vous souhaite une bonne continuation dans vos sorties photographiques, et surtout plein d'émotions positives et d'instants magiques et uniques :)