Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon argentique => Discussion démarrée par: Dookys le 16 Avr, 2017, 17:46:06 pm
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Bonjour! ;D
J'ai trouvé un article très intéressant sur les nouveautés de l'argentique de nos jour sur blog photo.
http://leblogphoto.net/2017/02/18/2017-sera-le-retour-du-film-argentique-selon-le-photographe-stephen-dowling/
Cet article nous mène directement à un autre article anglais très riche sur le sujet dont je vous donne le lien traduit par google :
https://translate.google.fr/translate?sl=en&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=https%3A%2F%2Fwww.zorkiphoto.co.uk%2F2017%2F02%2F2017-the-year-that-film-returned%2F&edit-text=&act=url
Et voici l'original pour les anglophones ;)
https://www.zorkiphoto.co.uk/2017/02/2017-the-year-that-film-returned/
Je vous souhaite une bonne lecture, n'hésitez pas à faire part de vos retours ;)
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Merci pour Le partage :)
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Pour moi c'est la même chose qu'avec le retour du vinyl : marché de niche.
K
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Pour moi rien à changer et c'est pas les "petits bobos" qui se mettent à faire de l'argentique qui vont révolutionner le marché. Je n'ai jamais arrêté l'argentique. Tout ça pour dire que ce n'est pas la sorti de un ou deux films qui va changer la donne actuelle... et ceux qui écrivent parfois parlent sans savoir... sauf qu'ils ont fait un papier.
Se méfier des "annonces tape à l'oeil" Pour le vinyl, pareil, j'en ai et j'en achète encore... Bref... pour dire que tout ça c'est bien mais que 2017 sera l'année de l'argentique, ce titre me fais sourire...
Et la K7 audio elle es de retour aussi... c'est vintage... en ce moment tout est prétexte au vintage (perso ça me gonfle d'entendre ça)
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Et la K7 audio elle es de retour aussi... c'est vintage...
Ce samedi 22 avril, c'était le "Disquaire Day", où des magasins indépendants proposent des vinyles en rééditions remastérisées, des éditions originales re-pressées pour l'occasion, ainsi bien sur que des pièces de collection de leur stock.
Ainsi, l'album "Blanc" des Beatles est généralement proposé à 200 € (alors qu'il a été vendu à des millions d'exemplaires pour quelques dizaines de francs à sa sortie) et le "Blue Train" d'époque de John Coltrane à 350 €.
L'album Blanc (double disque) est également disponible à moins de 15€, et Blue Train à moins de 10€. En CD, bien entendu.
En réédition vinyle contemporaine, c'est un peu plus cher : 15€ pour Coltrane, et 69€ pour les Beatles (prix Amazon).
Les différentiels de prix montrent bien qu'il s'agit d'un effet "collection", comme pour les voitures et autres produits "vintage".
Si on patiente encore une vingtaine d'années, on pourra peut-être revendre nos boitiers argentiques à prix d'or :D au lieu de quelques euros en occasion actuellement.
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Et la K7 audio elle est de retour aussi...
Oh, c'est vrai?
Il y avait quelques belles mécaniques à cassettes chez les revendeurs de HiFi, Nakamishi, Dual, Denon... Et TDK avait sorti une bande MA-XG pas déqueu ... à 1 franc la minute, je ne les prenais pas par boite de dix (un CD coûtait 150ffr (22€) à l'époque)!
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Ah, la K7! Il me reste encore quelques bricoles.
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Ah, la K7! Il me reste encore quelques bricoles.
Nada. J'ai tout bazardé il y a quinze ans : deux platines cassettes 3 têtes et double-cabestan Denon (DR-M22 et DR-S810), sauf un DCC Philips avec lequel j'ai encore converti quelques cassettes en PCM 16/44.
Le souci, c'est que les CD-R (de merde) sur lesquels j'ai gravés les .WAV résultant (après nettoyage du signal) sont en voie de décomposition. :(
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L'année de l'argentique... Le titre est peut-être un peu abusif, mais il est vrai que le labo ou je faisais développer mes films a Paris voyait son activité progresser. Et pas uniquement parce qu'il récupérait les clients de labos qui avaient fermé : c'était bien après les restructurations du secteur après l'arrivée du numérique.
Comme Pierre, pour moi rien ne change. Tant qu'il y aura du film, j'en ferai.
Par contre, je ne comprends pas que faire de l'argentique corresponde pour certains a sous-exposer, a laisser les pétouilles, a négliger l'étape du scan. Je vois beaucoup d'images argentiques traitées comme si le film était une excuse pour délivrer des images sans contraste, sans noirs. Je comprends l'idée un peu "roots" de la chose, mais de la a la rendre systématique...
Mais, au moins, même mal utilisé, cela permet au film de survivre. Alors de quoi je me plains ? ;D
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Pareil je continue à faire de l'argentique car j'ai quand même un beau labo chez moi bien pratique et que le tirage me passionne, en 24x36 il y a des chances que ça perdure.
Et oui je pense que les appareils argentiques vaudront de plus en plus cher à mesure que le temps passera, surtout ceux de qualité comme Nikon fe2, canon AE1, Minolta x700 ou pentax mx...
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Par contre, je ne comprends pas que faire de l'argentique corresponde pour certains a sous-exposer, a laisser les pétouilles, a négliger l'étape du scan. Je vois beaucoup d'images argentiques traitées comme si le film était une excuse pour délivrer des images sans contraste, sans noirs. Je comprends l'idée un peu "roots" de la chose, mais de la a la rendre systématique...
+++ 1 :)
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+++ 1 :)
Merci Pierre, je me sens moins seul !
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Evidement, le titre est un quelque peu racoleur, mais pour autant, je trouve que depuis l'effervescence de la révolution numérique, 2017 est une année ou pour la première fois depuis quelques années, l'argentique montre une autre image que la disparation, et ça, c'est quand même cool à vivre :C
Idem, ce n'est pas le coté vintage que j'aime dans la photo argentique, c'est juste que c'est (à mon sens) nettement plus intéressant que le numérique.
Pour avoir pratiqué le numérique, je perdais goût à la photo que je trouvais trop plat dans son utilisation, et c'est l'argentique qui m'apporte ce qui animait la photo dans mon cœur, et je ne reviendrais pas au numérique.
Le choix des films et les contraintes qu'apporte l'argentique me donne un plaisir que le numérique ne m'apportera pas.
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Tant mieux dookys au moins tu as retrouvé le plaisir de la photogràphie :)
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Dookys, je partage ton point de vue.
J'ai eu la même réaction après être revenu a l'argentique. Je redécouvrais des images ! l'ekta c'est magique !
Par contre, je garde le numérique pour le travail. La, c'est plus difficile de revenir a l'argentique.
Mais il en faut pour tous les gouts. Tout est question de plaisir et de sensibilité.
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Pour moi rien à changer et c'est pas les "petits bobos" qui se mettent à faire de l'argentique qui vont révolutionner le marché. Je n'ai jamais arrêté l'argentique. Tout ça pour dire que ce n'est pas la sorti de un ou deux films qui va changer la donne actuelle... et ceux qui écrivent parfois parlent sans savoir... sauf qu'ils ont fait un papier.
Se méfier des "annonces tape à l'oeil" Pour le vinyl, pareil, j'en ai et j'en achète encore... Bref... pour dire que tout ça c'est bien mais que 2017 sera l'année de l'argentique, ce titre me fais sourire...
Et la K7 audio elle es de retour aussi... c'est vintage... en ce moment tout est prétexte au vintage (perso ça me gonfle d'entendre ça)
J'suis comme toi, ils me saoulent avec leurs“vintage“, mais c'est vrai que les jeunes ont pas de chance, ils ont que des supports merdique (MP3,MP4 etc ) .
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Ne vous préoccupez pas des modes, vintage ou autres, sans oublier que grâce à celles-ci, des objets survivent qui sinon auraient fini à la poubelle !
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Dookys, je partage ton point de vue.
J'ai eu la même réaction après être revenu a l'argentique. Je redécouvrais des images ! l'ekta c'est magique !
Par contre, je garde le numérique pour le travail. La, c'est plus difficile de revenir a l'argentique.
Mais il en faut pour tous les gouts. Tout est question de plaisir et de sensibilité.
Tu as raison, l'ekta c'est juste magique et une belle projection, c'est quand même mieux que regarder sur une tablette ;) La pratique de l'argentique et tellement plus riche que celle du numérique.
Pour ce qui est du travail, je partage aussi ce point de vue, pour autant, je suis persuadé qu'un photographe spécialisé dans l'argentique aura un avenir prometteur. C'est même déjà le cas pour bien des photographes qui veulent se différencier.
Il est évident que pour de la news, donc des photo bas de gamme et pas travaillé et mise en ligne dans la minute qui suis, l'argentique ne fait pas le poids, et c'est clairement pas son but. Un Smartphone suffirait.
En revanche pour certains reportages, des photos de paysages, de portraits, et j'en passe... en gros tout ce qui ne presse pas, l'argentique a sa place et revalorise la photo dans le haut de gamme, et un certains savoir faire que l'on ne trouve pas sur le bon coin pour 400 euros au black.
Bien que je m'y destinais, je ne suis pas un professionnel de la photo, car en voyant le numérique "ubériser" le métier de photographe, j'ai pas voulu y aller. Sans parler du fait que beaucoup d'artisan photographe vivaient aussi des ventes de pelloches et de leurs développements.
Bien que très performant aujourd'hui, le numérique à quand même péter tout un écosystème, mais ça c'est une autre histoire :)
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Ne vous préoccupez pas des modes, vintage ou autres, sans oublier que grâce à celles-ci, des objets survivent qui sinon auraient fini à la poubelle !
ça c'est très juste !
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Bien que je m'y destinais, je ne suis pas un professionnel de la photo, car en voyant le numérique "ubériser" le métier de photographe, j'ai pas voulu y aller.
Bien que très performant aujourd'hui, le numérique à quand même péter tout un écosystème, mais ça c'est une autre histoire :)
Je suis assez d'accord avec ton point de vue sur la différenciation entre numérique et argentique.
A mon sens, le numérique n'a pas seulement "ubérisé" le métier, mais il a aussi établi une forme d'uniformisation du regard et de l'image. Un peu comme le concept de la pensée unique, mais adaptée a la photo. La qualité première du numérique, son immédiateté, est aussi sa faiblesse. Je trouve que nombre d'utilisateurs manquent de recul et d'éducation sur l'image en général, du au fait que la diffusion rendue facile par le numérique a été extrêmement rapide, et qu'il y a une forme de perte de repères artistiques.
Même si évidemment, la diffusion permet la découverte et l'émergence de nouveaux talents.
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Faut pas oublier une chose, c'est qu'avant, sur 1000 personnes, t'en avais 100 qui avaient un appareil photo, 10 qui savaient s'en servir et 1 qui faisait des choses intéressantes avec. Et les images sortaient rarement d'un cercle très restreint.
Aujourd'hui, on est submergé d'images, tout le monde fait et montre des photos, mais la proportion de ceux qui font des choses intéressantes n'a pas changé: c'est toujours 1 pour 1000.
Au final, on ne fait pas moins de bonnes photos qu'avant, on en fait même plus, mais elles sont noyées au milieu du reste. Dans 20, on aura oublié toute cette daube et on se souviendra des bonnes photos.
Il est évident que pour de la news, donc des photo bas de gamme et pas travaillé et mise en ligne dans la minute qui suis, l'argentique ne fait pas le poids, et c'est clairement pas son but. Un Smartphone suffirait.
"Drôle" de perception. La majorité des photos les plus emblématiques du passé (donc de l'époque argentique) sont des photos de "news". Les plus grands noms de la photo on pratiqué et laissé un héritage énorme dans le domaine. Cartier-Bresson, Capa, etc... ne sont pas ce que j'appelle de la photo bas de gamme. Simplement à l'époque, au lieu d'envoyer un mail, on envoyait un coursier qui traversait la moitié du globe pour amener les images le plus vite possible au journal, qui avait son labo et ses techniciens.
Aujourd'hui, c'est juste plus rapide, plus facile, plus sûr et moins cher.
Pour ce qui est de péter tout un écosystème, c'est pas faux. Mais j'ai entendu personne pleurer quand le numérique a ravagé tout un écosystème 10 ans plus tôt dans le domaine du son, et aujourd'hui, tout le monde est bien content de pouvoir s'enregistrer dans des conditions digne d'un studio pro d'il y a 20 ans le cul dans son fauteuil. Et ça a même poussé les artistes à se perfectionner; aujourd'hui, plus aucun label, même le plus louche des labels undergrounds, n'accepterait d'écouter plus de 3 secondes une démo dégueulasse comme ils en recevaient 200 par jour avant le numérique.
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Faut pas oublier une chose, c'est qu'avant, sur 1000 personnes, t'en avais 100 qui avaient un appareil photo, 10 qui savaient s'en servir et 1 qui faisait des choses intéressantes avec. Et les images sortaient rarement d'un cercle très restreint.
Aujourd'hui, on est submergé d'images, tout le monde fait et montre des photos, mais la proportion de ceux qui font des choses intéressantes n'a pas changé: c'est toujours 1 pour 1000.
Au final, on ne fait pas moins de bonnes photos qu'avant, on en fait même plus, mais elles sont noyées au milieu du reste. Dans 20, on aura oublié toute cette daube et on se souviendra des bonnes photos.
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Faut pas oublier une chose, c'est qu'avant, sur 1000 personnes, t'en avais 100 qui avaient un appareil photo, 10 qui savaient s'en servir et 1 qui faisait des choses intéressantes avec. Et les images sortaient rarement d'un cercle très restreint.
Aujourd'hui, on est submergé d'images, tout le monde fait et montre des photos, mais la proportion de ceux qui font des choses intéressantes n'a pas changé: c'est toujours 1 pour 1000.
Je partage ton point de vue. Et ça rejoint un peu ce que je voulais dire. Aujourd'hui beaucoup font des images uniquement pour plaire, sans qu'il y ait un intensité particulière ou un message fort (ça rejoint la fameuse "tasse de café" évoquée par Poivfm quelque part sur ce forum).
Cependant, je ne suis pas tout a fait d'accord quand tu dis que les bonnes images ne sortaient pas d'un comité restreint. Elles parvenaient justement, grâce aux agences, éditeurs, conservateurs, et autres iconographes, a être publiées, et/ou exposées. Et je pense que ce sont les mêmes personnes qui vont aujourd'hui voir les expos photo qu'il y a une vingtaine d'années.
D'une certaine manière, c'est encore comme ça actuellement. Seules les bonnes photos sont repérées et sortent du bourbier des réseaux sociaux pour être exposée, grâce a des "curateurs" et iconos qui profitent de la manne, il est vrai plus fournie qu'avant.
Et malgré tout, la consécration reste encore le livre ou l'exposition, pas les "likes".
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"Drôle" de perception. La majorité des photos les plus emblématiques du passé (donc de l'époque argentique) sont des photos de "news". Les plus grands noms de la photo on pratiqué et laissé un héritage énorme dans le domaine. Cartier-Bresson, Capa, etc... ne sont pas ce que j'appelle de la photo bas de gamme. Simplement à l'époque, au lieu d'envoyer un mail, on envoyait un coursier qui traversait la moitié du globe pour amener les images le plus vite possible au journal, qui avait son labo et ses techniciens.
Aujourd'hui, c'est juste plus rapide, plus facile, plus sûr et moins cher.
Il faut comparer ce qui est comparable, on ne vit absolument pas la même époque et il ne faut surtout pas confondre la news et le reportage, ça n'a rien avoir
Bresson, c'est du reportage, Steve Mccurry, c'est du reportage, le journaliste qui met en ligne la photos de classe du nouveau gouvernement sur le site de BFM... ça c'est de la news !
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Euh, news c'est français?!? ;) Pourquoi pas presse?
Quant à l'époque, de tous temps l'humain a toujours été friand de nouvelles qui finalement ne servent que certains intérêts...
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Cependant, je ne suis pas tout a fait d'accord quand tu dis que les bonnes images ne sortaient pas d'un comité restreint. Elles parvenaient justement, grâce aux agences, éditeurs, conservateurs, et autres iconographes, a être publiées, et/ou exposées. Et je pense que ce sont les mêmes personnes qui vont aujourd'hui voir les expos photo qu'il y a une vingtaine d'années.
Quand je parle de cercle restreint, je veux parler des passionnés de photo et d'art en général. Sorti de la presse, ceux qui ne s'intéressaient pas à l'image n'avaient pas tous les jours des images sous les yeux. Il fallait pour cela aller en expo, acheter des livres, etc... Alors qu'aujourd'hui, même celui qui ne veut absolument pas voir d'images ne peut pas éviter d'être noyé sous un flot continu d'images en tous genres.
Il faut comparer ce qui est comparable, on ne vit absolument pas la même époque et il ne faut surtout pas confondre la news et le reportage, ça n'a rien avoir
Bresson, c'est du reportage, Steve Mccurry, c'est du reportage, le journaliste qui met en ligne la photos de classe du nouveau gouvernement sur le site de BFM... ça c'est de la news !
La "news" ou le reportage, c'est la même chose: c'est de l'information. Sauf que la "news", c'est de l'info d'actualité, alors que le reportage, pas forcément. Quand Cartier-Bresson faisait un reportage, c'était le plus souvent de la "news", car de l'actualité.
La différence, c'est qu'à l'époque, l'information avait encore ses lettres de noblesses. Aujourd'hui, l'info est devenu un "bien" de consommation. On se gave d'info, mais plus personne ne croit la presse. Et les photographes subissent eux aussi cette défiance. Et pour cause: en tant que photographe, je ne crois jamais les images. Et quand on tente de me convaincre en utilisant des images, je n'appelle pas ça de l'information, mais de la propagande.
Et sur ce point là, argentique ou numérique, même combat.
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Quand je parle de cercle restreint, je veux parler des passionnés de photo et d'art en général. Sorti de la presse, ceux qui ne s'intéressaient pas à l'image n'avaient pas tous les jours des images sous les yeux. Il fallait pour cela aller en expo, acheter des livres, etc... Alors qu'aujourd'hui, même celui qui ne veut absolument pas voir d'images ne peut pas éviter d'être noyé sous un flot continu d'images en tous genres.
Oui et non, a mon avis. Car, aujourd'hui, même si les moyens de diffusion sont plus importants, on n'est pas obligés de se confronter aux images. C'est une démarche. Je n'ai eu que très récemment un smartphone, et donc la possibilité d'avoir Instagram et autres. Mais c'est parce que je l'ai voulu. Sinon, je vivais très bien avec mon vieux Nokia monochrome. Le nombre d'images disponibles ne fait que rendre plus difficile leur lecture.
La différence, c'est qu'à l'époque, l'information avait encore ses lettres de noblesses. Aujourd'hui, l'info est devenu un "bien" de consommation. On se gave d'info, mais plus personne ne croit la presse. Et les photographes subissent eux aussi cette défiance. Et pour cause: en tant que photographe, je ne crois jamais les images. Et quand on tente de me convaincre en utilisant des images, je n'appelle pas ça de l'information, mais de la propagande.
Et sur ce point là, argentique ou numérique, même combat.
La je suis tout a fait d'accord. La photo a, des le début, servi la propagande. Ne serait-ce que par une légende mal rédigée, et une photo change de sens.
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La "news" ou le reportage, c'est la même chose: c'est de l'information. Sauf que la "news", c'est de l'info d'actualité, alors que le reportage, pas forcément. Quand Cartier-Bresson faisait un reportage, c'était le plus souvent de la "news", car de l'actualité.
Dsl de te contredire, mais un reportage peut être aussi fait sur quelque chose qui n'est pas d'actualité, un pays, une personne, un mode de vie, une communauté, un savoir faire... et j'en passe ! En gros, on pourrait le rapprocher du documentaire en comparaison de la tv.
Sinon je suis d'accord que on peut remplacer le terme news par actualité
La différence, c'est qu'à l'époque, l'information avait encore ses lettres de noblesses. Aujourd'hui, l'info est devenu un "bien" de consommation. On se gave d'info, mais plus personne ne croit la presse.
la oui, je te rejoint complètement
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La différence, c'est qu'à l'époque, l'information avait encore ses lettres de noblesses.
Ah, le mythe du "bon vieux temps" a la peau dure! C'est sans doute dû au fait que nous vieillissons tous. :(
Parce que des journaleux qui écrivent n'importe quoi dans leur feuille de choux pour faire du tirage, il y en a eu depuis que les journaux existent.
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... je pondérerai le propos, le "n'importe quoi" ne l'est pas tout à fait, il est plus généralement ce que les gens souhaitent lire ou entendre, du marketing en somme...
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Salut à tous, le jour où vous trouverez un labo qui développe de l'argentique (autrement que les appareil jetables) dans une ville moyenne comme Amiens, je parlerai de "revival". En attendant, mes HP5 doivent partir à Paris, me coutent un bras à développer et à numériser...mais je le fais quand même, parce que rien ne vaut une "sortie 10 rouleaux" avec mon F6, même ponctuelle. C'est comme se faire un pot de Nutella devant la télé tous les 6 mois.
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Bonjour la solution c'est TOI http://www.caddyphoto.com/product_info.php?cPath=14_267&products_id=1527
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Salut à tous, le jour où vous trouverez un labo qui développe de l'argentique (autrement que les appareil jetables) dans une ville moyenne comme Amiens, je parlerai de "revival". En attendant, mes HP5 doivent partir à Paris, me coutent un bras à développer et à numériser...mais je le fais quand même, parce que rien ne vaut une "sortie 10 rouleaux" avec mon F6, même ponctuelle. C'est comme se faire un pot de Nutella devant la télé tous les 6 mois.
Exactement, le noir & blanc se développe sans difficulté , il suffit juste d'y mettre un peu de volonté. Maintenant, il faut accepté que l'argentique à un coût, et oui, il fut un temps que l'image avec un coût, les métiers liés à l'image ne s'en portaient que mieux. Le numérique a malheureusement changé les règles...
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Il y a ça aussi :
http://leblogphoto.net/2017/02/21/le-lab-box-la-premiere-station-de-developpement-de-films-multiformats-sans-chambre-noire/
Le développement noir et blanc est plutôt simple d’accès. Cela demande peu de temps ou espace. Le tirage est plus mobilisateur.
Quant au cout, même s'il est réel en argentique, il existe de manière certaine en numérique aussi. En dehors du boitier, il faut souvent un ordinateur pour développer les raw, parfois un scanner,...
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Quant au cout, même s'il est réel en argentique, il existe de manière certaine en numérique aussi. En dehors du boitier, il faut souvent un ordinateur pour développer les raw, parfois un scanner,...
Oui, c'est très juste ! avec le numérique, il y a un sentiment de gratuité, or quand on commence a vouloir avoir une finalité comme l'argentique, les coûts sont bien présents. et encore je ne parle pas des boitiers hors de prix maintenant
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D'accord pour le prix des boitiers. Car avec l'argentique, on investissait d'abord dans des optiques de qualité, et le boitier pouvait attendre. Il n'était que le "bouchon". (Même si les bons boitiers étaient très chers tout de même. Cependant, en 1998, un F5 coutait 20 000 francs. Ce qui, apparemment, en tenant compte de l'inflation, correspondrait a 4000 euros actuels).
Maintenant, il faut a la fois de bonnes optiques et un boitier qui tient la route. L'obsolescence s'étant, a mon avis, accélérée.