Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Objectifs pour Nikon => Discussion démarrée par: majthib le 26 Oct, 2016, 17:34:38 pm
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Bonjour,
Une question me turlupine. On sait que les nombres n pour exprimer l'ouverture (F/n) sont théoriquement exprimés en racine de 2 pour qu'on puisse passer de l'un à l'autre en sachant qu'on double la quantité de lumière à chaque "stop" ou "IL".
Exemple : 1 - 1,414 - 2 - 2,828 - 4 ...etc
A cela on peut ajouter les valeurs intermédiaires pour avoir des graduations en 1/3 de stop.
Exemple : 1 - 1,122 - 1,260 - 1,414 - 1,587 - 1,782 - 2 ...etc
Pour des raisons évidentes de simplicité, ces valeurs sur nos réflexes sont arrondies :
Exemple : f/1 - f/1.4 - f/2.8 - f/5.6 - f/8 - f/11 - f/16...etc
Ma question est la suivante : l'ouverture réelle du diaphragme est-elle la valeur théorique ou bien la valeur arrondie ?
En d'autres termes, et pour donner un exemple, lorsque je sélectionne une ouverture de F/22, mon diaphragme est-il censé s'ouvrir à F/22 ou bien à F/22,62 ?
J'ai parfaitement conscience que ceci consiste à couper les cheveux en quatre et n'a aucun intérêt photographique. Cependant je suis curieux, je n'y peux rien. :C
Est-ce que quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne ?
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Bonjour,
Vous ouvrez donc la boîte de Pandore.
La valeur du diaphragme est un nombre sans dimension, rapport entre l'ouverture du diaphragme et la distance focale.
Elle est modifiée par plusieurs facteurs : la transmission (absorption lumineuse des éléments optiques) ; la variation purement géométrique par mise au point rapprochée ; le comportement du système optique lors de cette mise au point (seul Leitz à ma connaissance donnait autrefois les caractéristiques précises de coefficient pupillaire) ; le comportement des optiques complexes dont la mise au point s'accompagne d'une variation de focale ; et encore d'autres peut-être.
Les spécialistes pourront vous donner les informations recherchées.
Maintenant, avec le matériel Nikon je réalise des chartes d'exposition manuelle pour les photos en màp rapprochée ; autrefois avec le soufflet II Leitz j'utilisais la formule avec le coefficient pupillaire pour chaque optique : les deux méthodes sont fiables.
Cdt
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Compte tenu des tolérances de fabrication et dispersions fonctionnelles, L'ouverture géométrique résultante à la prise de vue est aléatoirement comprise entre deux valeurs limites ; aussi, allonger les décimales perd tout sens puisque variables d'un déclenchement à l'autre.
Cependant, je n'ai pas d'information chiffrée concernant la tolérance fonctionnelle du diaphragme d'ouverture, mais mon petit doigt me dit que ça doit raisonnablement tourner autour de 5%.
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si tu es curieux, je te suggere de lire http://www.pierretoscani.com/echo_ouvertures.html
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Merci pour ce lien instructif et bien détaillé. ;)
(Mais ça ne répond pas à la question posée)
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aussi, allonger les décimales perd tout sens puisque variables d'un déclenchement à l'autre.
Cela ne répond pas à ma question. Qu'il y ait de la variabilité ça ne fait pas de doute. Mais il y a bien une valeur cible. Ce qui m'intéresse c'est cette valeur cible. Comme je l'ai déjà dit c'est de la curiosité pure et je sais que ça ne changera pas la face du monde.