Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Pratiquer la photo : étudier la photo et les photographes => Discussion démarrée par: Leodium le 25 Oct, 2016, 15:24:15 pm
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Bonjour ...
J'ai été convié à participer auprès d'artistes plasticiens de ma région (certains sont "reconnus") à une exposition.
D'une part l'organisateur demande une somme à assurer pour chacun des participants. Et d'autres parts, il est question pour certains de vendre leurs créations. Afin de préparer le terrain (et sans aucune prétention de ma part), comment évaluez-vous le "prix de vente/la valeur" d'une photo imprimée ?
Pour les assurances, je pense prendre les différentes dépenses liées à l'expo (impressions des photos essentiellement) et le partager par le nombre d'images.
Pour la vente, je n'en sais fichtre rien. Calculer le prix de revient des 8 images exposées ? Et imaginer rentrer dans ses frais en vendant déjà 2 ou 3 ?
Et vous ? Comment faites-vous ? Voyez-vous les choses ?
Merci
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Bonjour,
Il est communément admis que la photographie numérique ne coûte rien ou pas grand chose. Pour évaluer le coût de revient d'une épreuve il faut, à mon avis, prendre en compte:
-Le prix du matériel de p.de v.(renouvellement de plus en plus fréquent), ordinateur, écran calibré ou non.
-Abonnement, coût d'un site payant etc...
-Pour un amateur le travail n'est pas pris en compte et généralement basé sur le bénévolat.
-le coût de l'impression
-Dans le cas d'une exposition, le prix de la présentation (cadres, Marie Louise, habillage de ces horribles grilles
proposées un peu partout dans des lieux quasi inadaptés)
-Eventuellement coût des invitations et affiches.
-Il n'est pas rare de voir des intermédiaires empocher des subventions et ne pas indemniser les exposants.
-A partir du moment ou une collectivité profite des créations d'un prestataire il me semble normal que la
totalité des frais d'expo soient pris en charge.
Ceci dit, il est rare qu'une photographie contemporaine se vende, l'énorme majorité des professionnels vit
de travaux alimentaires, quand aux amateurs, on peut toujours rêver....
Il m'arrive d'offrir des photographies à des personnes que j'apprécie, s'il s'agit d'en vendre il ne faut surtout pas
disqualifier son travail en le proposant à un prix dérisoire.
Un tirage argentique est généralement coté deux fois plus cher qu'une impression.
Une base de prix pour un tirage argentique n.et b. en 24x36 cm: 200 euros, le double en 40x60cm.
Très important: Il faut précieusement garder toutes les factures, matériel et produits dans la perspective d'un contrôle fiscal.
Bon courage !
www.photosleon.fr/
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Un tirage argentique est généralement coté deux fois plus cher qu'une impression.
Une base de prix pour un tirage argentique n.et b. en 24x36 cm: 200 euros, le double en 40x60cm.
Il m'arrive d'offrir des photographies à des personnes que j'apprécie, s'il s'agit d'en vendre il ne faut surtout pas
disqualifier son travail en le proposant à un prix dérisoire.
Houlà ! Je pensais demander bien moins ... Même si je suis sensible au fait de ne pas dévaloriser son travail... Je préfère en vendre que de ne rien voir partir. Je préfère savoir deux ou trois images chez des gens que dans mes armoires. A voir donc ..
Merci =)
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N'oublie pas que la vente de photographies implique des obligations fiscales et sociales, et notamment l'immatriculation à la Maison des Artistes, pour le paiement des cotisations sociales, dès le 1er euro de vente (hé oui, tout fait
vendre ventre...)
http://www.lamaisondesartistes.fr/site/obligations-sociales-et-fiscales/
Cotisations strictement à fonds perdu, bien entendu, avec aucun droit, ni à la retraite ni à l’assurance maladie, si tu ne déclares pas un chiffre de ventes annuel supérieur à 5.000 et quelques € (chiffre modifié chaque année - à la hausse ! - , à vérifier).
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Et pour le plat Pays ? Idem ?
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Je ne connais pas les règles en Belgique. Et une rapide recherche Google ne m'a pas retourné de réponses pertinentes.
J'ose seulement espérer que les sangsues sont moins affamées qu'en France : du genre de celles qui te demandent de verser plus que ton chiffre d'affaires en cotisations (je ne parle pas du bénéfice, mais bien du C.A.), histoire d'être absolument certaines que tu fermeras boutique tout de suite, et donc que tu ne cotiseras plus du tout l'année prochaine.
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En France, c'est plutôt l'AGESSA que la MDA, c'est un peu le même système que l'autoentrepreneur, mais moins cher.
http://www.upp-auteurs.fr/profession_photographe.php
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Tu as raison, pour les photographes-auteurs, c'est l'Agessa.
Et toujours depuis le 1er €, au moins la première année.