Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Pratiquer la photo : étudier la photo et les photographes => Discussion démarrée par: kazoar le 27 Avr, 2008, 16:16:18 pm
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Bon je ne sais pas où placer ce post...
Un petit coup de gueule suite à une mésaventure photographique.
Ces derniers jours je me rends à Paris pour un stage d'arts martiaux, et je décide de passer mes matinées sur le tatami et de consacrer mes après-midi au tourisme et à la photo. Samedi j'avais prévu de me rendre au Musée des arts premiers quai branly et de m'éclater toute l'après-midi en prises de vues dans ce superbe ensemble architectural. J'avais une batterie pleine, une carte de 4 GO prête à l'action et là, une fois mon ticket payé, une fois arrivé au 1er plateau de l'exposition permanente, qu'est-ce que je vois ? un panneau "photo interdite".
A ce moment là, je me dis que c'est surtout les photos au flash qui craignent et que, travaillant en lumière naturelle on ne me dira rien. J'avais à peine fait une photo qu'un gardien a surgit de nulle part pour m'avertir que les photos étaient interdites, que si je voulais des photos il fallait que je passe à la boutique en sortant ou que je me rende sur le site web du Musée...
Du coup j'ai dû ranger mon appareil photo contraint et forcé et je dois avouer que la frustration a été intense. Et au final j'ai moyennement apprécié ce musée pourtant passionnant par son contenu et son contenant.
Ce qui me gêne là-dedans c'est que à l'entrée du Musée il faut passer un portique, vider son sac et ses poches, déballer son matos photo et que là personne ne vous dit "attention monsieur je vois que vous êtes venu équipé, mais les photos sont interdites". Non c'est une fois votre ticket payé qu'on vous l'annonce (sans quoi j'aurai sans doute visité un autre musée).
En plus je ne comprends pas du tout cette interdiction ? Protéger les pigments de certains objets ? Sans flash il n'y a aucun problème. Protéger leurs droits sur l'exploitation de l'image du musée ? Ces photos n'étant pas destinées à un usage commercial, là encore il n'y a aucun problème. Nous vendre des cartes postales à la sortie et booster les chiffre d'affaire de la boutique ? C'est l'explication la plus plausible, mais le problème est que seule une petite partie des objets sont disponibles en cartes postales et que ce n'est pas forcément ceux qu'on a appréciés le plus.
En ce qui me concerne c'est surtout les photos d'ambiance, de l'architecture intérieure, de l'aspect muséographique qui m'intéressaient, trouver des jeux de silhouettes, de transparences... je m'en fous de leurs cartes postales banales et tristes à mourir.
Le fond du problème là-dedans c'est le droit à la photographie, qui me semble être une liberté essentielle qui est bafoué. Ne pas avoir le droit de photographier, c'est ne pas avoir le droit de voir, de rendre compte. Pour moi, l'image des objets de ce musée (souvent acquis à peu de frais) n'appartient ni au Musée, ni à l'état, mais à la collectivité.
Bientôt on n'aura plus le droit de prendre la tour Eiffel ou l'arc de triomphe en photo sans demander une permission écrite à la Ville de Paris.
Voilà, ça me gonfle un peu, la législation est assez claire, chacun a le droit de contrôler son image et il est interdit d'exploiter l'image d'une personne sans son accord (à partir du moment ou cette représentation peut lui porter préjudice). De même il faut respecter une notion de droits d'auteurs pour la reproduction d'une oeuvre. Mais s'agissant de photo amateur et d'usage privé cela devient absurde.
Dernière petite remarque : je feuilletais dernièrement un livre de photos d'un photographe régional sur la Franche-Comté, et toutes les photos représentant des personnes les montraient de dos (un pêcheur, un skieur, un enfant dans un champ...) c'est ça l'avenir de la photo ? A part ça il est de bon ton de commémorer mai 68 et le vent de liberté qu'il a fait souffler sur la société !
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Bientôt on n'aura plus le droit de prendre la tour Eiffel ou l'arc de triomphe en photo sans demander une permission écrite à la Ville de Paris.
Je crois que c'est déjà le cas pour les photos de nuit, on n'a pas le droit de diffuser les photos sans autorisation !!!, la mise en lumière est considéré comme une oeuvre d'art, enfin c'est un truc du genre faudra vérifier...
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C'est exact en ce qui concerne la Tour Eiffel
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J'ai eu la même frustration :
- cathedrale St Nicolas à Nice : interdit de photographier
- Eglise à Eze (06) : idem
- Eglise du Cimiez à Nice : idem
- A Menton, je n'avais pas vu la pancarte et je me suis fais rappeler à l'ordre !
Je pensai aussi que tout ça c'était patrimoine national, entretenu avec nos impôts (et on paye une taxe locale qd on séjourne à l'hôtel en plus) et donc, qu'on avait une certaine liberté. Erreur........
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Incroyable ! Peut être les enfant d'eiffel vont bientot nous demander des droits d'auteur !!!
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Je compatis !
Je trouve que c'est scandaleux, car seulement pour raisons mercantiles.
J'ai pu faire des photos il y a quelques années au musée du Caire, au MOMA de New York, et c'est aussi maintenant interdit !
Ces interdictions se généralisent ( mon dernier exemple : le musée des doges à Venise où j'ai dû tout ranger dans mon sac !)
Le droit à l'image est bafoué !
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Perso, plus c'est interdit plus çà m'excite!
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il n'y a pas une question de droit par hasard ???
genre, pour la tour effeil, on ne peut pas la photographier avec ses eclairages actuels le soir ?
ou encore dans un musée, la scenographie est copyright ?
alors ? comment distinguer la photo personnelle du photoreportage ou l'exploitation commerciale
est là normalement assujéttie a autorisations et contrats ?
a quoi donne droit de payer un droit d'entrée ? est-ce restrictif ?
qu'est-ce qu'on tente de proteger ?
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Il y a de nombreux endroits, les prises de vue ont été interdites à cause des flashs. Soit à cause de la nocivité des flash répétés, soit à cause de la gêne (dans un lieu de recueillement par exemple). Le bruit d'un boitier peut aussi être une gêne.
Alors, les photos sans flashs ?
Et ben, l'interdiction pur et simple de faire des photos est une mesure simplificatrice.
1) pour ne pas faire de jaloux ;) , voir point 2)
2) la majorité des gens ne connaissent qu'un mode : "auto" avec le flash qui se déclenche trop facilement
3) cela évite aux gardiens de perdre du temps à vérifier que la prise de vue se fait bien sans flash et puis nombres de gardiens n'ont pas la formation nécessaire pour discuter.
Bon, cela n'enlève pas le fait que de nombreux lieux interdisent la photo pour pouvoir vendre les livres ou les cartes postales. Mais il ne faut pas toujours croire que c'est toujours le cas.
A+
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Perso, plus c'est interdit plus çà m'excite!
Proposition de jeu pour les membres NP. Prendre en photo des endroits où il est interdit de prendre des photos.
Suivant les risques et les difficultés, le membre aura plus au moins de points.
Points maxi si vous arrivez à prendre en photo la salle de commandement de Taverny
A+
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Pour rebondir sur ce que dit The Pater, ça me rappelle effectivement une visite dans un océarium où il était clairement indiqué photos sans flash (je peux vous dire que j'en ai bavé à jouer avec les isos, d'ailleurs beaucoup de déchets) et pourtant bon nombre de visiteurs déclenchait avec flash sans se poser de question...
Donc l'interdiction totale, injuste mais effectivement simplificatrice.
Ça m'inquiète un peu quand même, ça va faire deux ans que j'ai pas fait de musée, je comptais aller au Louvre ça me ferait mal que ce soit interdit. Je vais peut être me renseigner à l'avenir.
Tiens aussitot dit, aussitot fait voici le texte que l'on peut trouver sur le site (http://www.louvre.fr/llv/pratique/details_aide_services.jsp) du Louvre :
"Dans les salles des collections permanentes, les œuvres peuvent être photographiées ou filmées pour l’usage privé de l’opérateur.
L’usage des flashes, et autres dispositifs d’éclairage est prohibé.
Dans les salles d'expositions temporaires, il est interdit de photographier et de filmer.
Il est également interdit de filmer et de photographier les installations et les équipements techniques.
Des dérogations exceptionnelles, motivées par des actions éducatives ou des travaux de recherche, pourront être accordées sur demande écrite adressée à :
Musée du Louvre
Délégation à la communication
75058 Paris cedex 01
Les 35 000 œuvres exposées dans le musée sont dans leur grande majorité présentes sur http://cartelfr.louvre.fr
N. B. : seule la reproduction des images à usage privé est autorisée."
Il y a donc bien des restrictions... Cela ne touche "heureusement" que les expositions temporaires...
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Proposition de jeu pour les membres NP. Prendre en photo des endroits où il est interdit de prendre des photos.
Suivant les risques et les difficultés, le membre aura plus au moins de points.
Points maxi si vous arrivez à prendre en photo la salle de commandement de Taverny A+
Je sais pas ce qu'est Taverny mais je veux bien essayer...:lol:
C'est vrai que çà m'excite au plus haut point!
J'ai joué au chat et à la souris avec un gardien dans la cathédrale de Naples il y a un mois...
On s'est marré comme des fous et j'ai eu mes photos "interdites" oeuf corse!
Jamais je ne serais reparti sans...jamais!
V'la un chouette jeu!
On commence quand?
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+ 1 000 000 avec Jaco and The Pater.
@kasoar.
Règle No1 : Personne et SURTOUT pas un panneau ne dois t'empêcher de déclencher si tu en ressent le besoin.
Règle No2 : C'est la même !!!
Une fois que tu as bien intégré ça. Tu fais ce que tu veux. A toi de trouver tes astuces.
Je ne vous livre pas les miennes ici car je ne veux pas pousser a "l'insurrection photographique " !!!:lol:
mais si tu n'es pas timide de nature tout va bien se passer.
D'ailleurs The Pater t'as donne la meilleure piste qui soit pour photographier dans les musées ; " nombres de gardiens n'ont pas la formation nécessaire pour discuter."
Ceci dit c'est certain que le flash est très très ennuyeux pour les autres usagers.
Règle No3 : Monter les iso, ouvrir les diaphs et diminuer les vitesses.
Amuses-toi bien et bonnes photos !
Marc.
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Otez-moi d'un doute ... quand il est dit "photos interdites" il n'est pas dit ... "prise de vue interdite" c'est bien ça ... donc devrait pas y avoir de problème non ? ... ;)
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c'est aussi le cas avec nos 9 boules, attention où vous montrerez vos photos :lol:
No flash ok
No pictures, no ok
pourquoi demander aux gens de venir voir si un souvenir visuel est interdit
Un boycott est tout ce qu'ils méritent!
Faudrait composer une liste
Pour les sages, ce seront les adresses à éviter
Pour les rebelles, ce seront les adresses à visiter
:lol: :lol: :lol:
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comme à l'habitude on rale:
-Au Japon, un concert sans photos: les gens n'y vont pas.
Ici on y va quand m^me.
Les raisons sont multiples et on peut les comprendre.
Par contre, on pourrait peut -^tre trouver un moyen ou un crénau horaire où ca peut être autorisé: comme ça les autres visiteurs seront prévenus de la gêne.
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C'est un sujet délicat.
D'une part je suis parfois frustré de ne pouvoir photographier et d'autre part je suis parfois agacé par les autres visiteurs qui oublient la politesse élémentaire à grand renfort de coups de flash.
Dans les lieux interdits à la photo, je tente toutefois ma chance avec un appareil discret (Minox 35 ou un APN) en pose longue et/ou retardateur que je pose sur un support avec une visée à l'instinct : ça passe car le plus souvent les gardiens n'identifient pas l'acte de prise de vue si l'appareil n'est pas tenu par le photographe.
Ken
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Pour l'interdiction des flash je trouve cela parfaitement logique et il n'y rien qui me fasse plus rager que les cohortes de touristes avec leur compact en mode tout automatique, qui balancent des gros coups de flash dans les musée devant des gardiens qui ne bougent même pas le petit doigt. Effectivement l'interdiction pure et simple est une facilité pour le musée et les gardiens, qui du coup n'ont pas à discuter des heures avec des gens qui ne savent pas débrayer leur flash et qui souvent, ne comprennent pas le français.
Quant au droit à l'image, il ne s'applique pas dans le cadre d'un usage privé. La reproduction de prises de vue de la Tour Eiffel de nuit avec éclairage sont effectivement soumises à des droits d'auteurs, la création de cette mise en lumière étant considérée comme une oeuvre d'artiste. Là encore je ne discute pas, même si je trouve cela abusif, car il suffit demain de demander à un artiste contemporain d'apposer un graff ou je ne sais quoi sur l'arc de triomphe ou notre dame pour en interdire la reproduction.
Mais là on est dans le cadre de la photo privée. Quant à biaiser et trouver des feintes, si j'avais eu un compact je l'aurais fait, mon épouse a réussi à prendre quelques photos "souvenir" avec son téléphone portable, mais avec un D200 il est difficile de ne pas se faire repérer. En plus l'endroit doit être truffé de caméras. Quant j'ai sorti mon appareil il n'y avait pas un gardien à l'horizon et le temps de prendre une photo le mec était devant moi en train de me demander de l'éteindre. En plus pour ce qui est de feinter avec un numérique c'est difficile parce que le type peut toujours visualiser les images et demander un effacement, il y a déjà eu un témoignage dans RP d'un mec à qui ont a exigé d'effacer sa carte mémoire dans des circonstances analogues.
Ce que je trouve hallucinant c'est que je suis persuadé que cela est abusif et en dehors de tout cadre légal. D'ailleurs si quelqu'un de calé sur la législation peut nous apporter ses lumières, ce serait sympa. En attendant ce que je trouve franchement malhonnête c'est de ne pas le signaler d'emblée, il y a cinquante contrôles avant d'être dans le musée, (passés avec un sac photo rempli à craquer) et c'est seulement une fois arrivé dans les salles d'expos qu'on vous annonce que les photos sont interdites. Franchement j'aurai passé mon après-midi ailleurs si je l'avais su avant de payer mon entrée.
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"Franchement j'aurai passé mon après-midi ailleurs si je l'avais su avant de payer mon entrée."
C'est pour ça que l'on ne t'as rien dit !!
Marc.
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Je suis bien d'accord, j'ajouterai aux remarques - pleines de bon sens - du Pater un point 4 : un trépied ça encombre le passage.
Je crois savoir qu'il est également interdit de photographier dans les gares.
Ceci dit, avez vous déjà tenté de demander une autorisation aux autorités compétentes ?
Ce n'est peut être pas difficile à obtenir.
Et au fait, on risque quoi ?
Est-ce seulement légal d'interdire la prise de vue (sans flash) ?
Je suis de ceux qui pensent qu'on devrait avoir le droit de photographier tout, tout le temps, tant que ça ne nuit pas à autrui (ou aux oeuvres par l'emploi de flash pour le cas des musées).
Je ne renie cependant pas le droit à l'image des personnes physiques.
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mon épouse a réussi à prendre quelques photos "souvenir" avec son téléphone portable, mais avec un D200 il est difficile de ne pas se faire repérer.
Quelqu'un à déjà essayer de faire semblant de téléphoner avec le D200 ou autre reflex, pour voir si ça passe ? C'est peut être une piste à crueser, je verrai bien un grip avec gsm intégrer !!! On ne pourra plus rien nous dire après...
Quand je pense à tout ces imbéciles avec leur téléphone portable avec flash dans les concerts et ou l'on m'interdit l'accès avec mon appareil photo...
A ce sujet, demander la permission n'est pas toujours souhaitable, je m'explique, dernièrement je devais faire des photos pour une web radio pendant un concert, le responsable des lieux me montre ma place, je ne devais pas bouger car le concert était filmé, soit, je me dis que je ferai avec, on me dit également flash interdit, ça me va, je ne comptais pas l'utiliser... Quelle fut ma colère, quand, le concert à peine commencer, un tas de gens se lèvent et se mettent devant la scène pour prendre des photos avec flash... Je ne pouvais pas bouger, si jamais j'avais eu une photo avec un point de vue différent le responsable aurait immédiatement compris que je n'avais pas réspecter ses consignes... Je lui ai quand même fait remarquer avec humour que la prochaine fois je me passerai de son accord car cela était mieux pour la diversité de mes photos et que perdu au milieu des autres photographes je ne gênerais pas plus que les autres...
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Tu as bien résumé mon (re)sentiment oinkounet.
En ruminant ma frustration devant la statuaire africaine, je me suis souvenu d'une visite il y a quelques années au château du haut Koenisbourg. Dans les pièces le flash et le trépied étaient interdit, et l'éclairage était minimaliste. Autant dire qu'en argentique avec une pellicule de 400 iso et un 28-75 f2,8, réussir une photo correcte tenait de l'exploit.
Je pense que pendant les années argentiques, le simple fait d'interdire le flash à cause des peintures, et le trépied à cause des parquets délicats (et pour ne pas encombrer le passage) suffisait à remdre quasi impossible bien des prises de vues. Maintenant avec des boitiers numériques qui montent sans broncher à 1600 voire 3200 ou 6400 isos, ces interdits et des conditions de lumière "limite" ne suffisent plus. Et n'importe quel amateur bien équipé peut ramener de bonnes photos et se passer de la case "boutique" du musée.
Je comprends bien l'intérêt financier, mais personnellement, ce n'est pas parce que je ne peux pas prendre de photos que je craque ma thune en cartes postales et à l'inverse, ce n'est parce que j'ai pu prendre des photos que je ne vais pas acheter une carte postale ou un guide si ils présentent un vrai intérêt.
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"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres", on nage tout de même en plein délire, c'est effarant, et dire qu'il y a une jurisprudence là dessus. Quand je vois les lois et les jugements qui donnent de plus en plus raisons aux absurdités futiles des fouilles merdes j'ai l'impression d'être aux USA...
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+1 avec oinkounet
"Je suis de ceux qui pensent qu'on devrait avoir le droit de photographier tout, tout le temps, tant que ça ne nuit pas à autrui (ou aux oeuvres par l'emploi de flash pour le cas des musées)."
+1 avec Ash
"Quand je vois les lois et les jugements qui donnent de plus en plus raisons aux absurdités futiles des fouilles merdes j'ai l'impression d'être aux USA..."
Tu n'imagines pas la paranoïa a Miami lorsque tu fais des photos de rue. Les gens sont prets a te lyncher sur place. Et la, rien n'est officiellement interdit.
Je m'éclate bien quand même !! J'ai pas mal d'histoires a raconter, mais JC va être fâché; ça va prendre trop de place sur le Forum.:lol:
Sinon j'aime bien l'idée de Juli1, téléphoner avec mon D300, me parait être une avancée technologique indispensable ! Il parait que le nouveau D300x fera aussi le café !!:lol:
Marc.
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ce n'est pas tant pour passer un coup de fil que c'est une idée génial mais pour avoir le droit de l'emmener partout avec moi, au même titre que les photophones portables...
Quand au café je ne sais pas mais pour les concerts un grip qui produit de la bière ça peut être sympa...
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Y-a-t-il un juriste dans la salle ? :)
Non mais sans rire, ce serait intéressant de savoir dans quelle mesure l'interdiction des photos
- dans les lieux publics gérés par l'état
- dans les salles de spectacles (ouvertes au public mais gérées par des organismes privés)
ne serait pas un abus de pouvoir.
Une idée ?
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j'ai l'impression d'être aux USA...
Sarko-Bush: même combat! (sauf pour leurs gonzesses respectives oeuf corse!)
OK pas de politique à bord, je sors... je sors...:lol:
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Y-a-t-il un juriste dans la salle ? :)
Non mais sans rire, ce serait intéressant de savoir dans quelle mesure l'interdiction des photos
- dans les lieux publics gérés par l'état
- dans les salles de spectacles (ouvertes au public mais gérées par des organismes privés)
ne serait pas un abus de pouvoir.
Une idée ?
Dans Paris, il y a pas mal de lieux où la photo à l'aide d'un trépied est interdite (dans la rue ou le domaine public c'est OK)
Testé pour vous:
- musée du Louvre (même dans les cours extérieures)
- Parc des Tuileries (et les parcs dépendant des Parcs & Jardins) (!!!)
- Monument de la Déportation près de Notre Dame (ministère de la Défense)
Je connais quelqu'un qui a demandé une autorisation pour les Tuileries, il attend depuis 3 mois (il se fait balader)! Donc pas de photos pour lui vu qu'il a une chambre 4x5.
Motif toujours invoqué: "ça a l'air d'être du matos de professionnel". Sous entendu : le touriste peut faire des photos de merde sans payer, mais ça s'arrête là. Après faut être cinéaste, déplacer un studio mobile et payer plein d'€.
Comment prouver alors que l'on est PAS un pro? Incroyable... ça me donne envie de casser du bureaucrate ça.
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Il fut un temps pas si lointain où les photographes (les vrais, amateurs ou professionnels) passaient au mieux pour des originaux, au pire pour des hurluberlus, mais en tout cas pour une catégorie inoffensive. Maintenant, tout le monde sait la valeur potentielle de l'image, en termes financiers évidemment (la valeur artistique on s'en fout un peu et 'est tellement difficile à appréhender). Les appétits sont aiguisés.
En revanche, je comprends mieux l'interdiction dans les musées: les coups de flash, c'est pas bon pour les oeuvres et ça peut être très chiant pour les visiteurs. Et puis les conditions de prise de vue ne sont pas idéales: les cartes postales vendues sont de bien meilleure qualité que ce qu'on peut obtenir soi-même.
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Le motif de l'interdiction des trépieds est différent. Ce n'est pas parce que ça a l'air professionnel, mais parce que c'est particulièrement gênant et encombrant pour les autres. En plus, ça raye les parquets des musées...
Ce n'est pas tant l'interdiction de photographier qui est gênante, que le fait de ne pas le signaler à l'entrée.
Les entrées des musées suffisent rarement à assurer l'équilibre des comptes. La boutique est un moyen comme un autre d'augmenter les revenus, et c'est tant mieux si ça peut éviter d'augmenter le prix du billet. Vendre les cartes postales dans ce cas, ça n'a rien de choquant.
Il ne faut pas non plus oublier les autres visiteurs. Ce n'est pas forcément agréable d'entendre clic-clac pendant toute une visite. La liberté de l'un est presque toujours une atteinte à la liberté de l'autre.
Une solution parfois pratiquée, et qui me parait un bon équilibre, c'est d'autoriser les photos moyennant un supplément au billet. Ça limite les hordes de photographes sans interdire la prise de vue.
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Bonne idée le supplément au billet, mais peu pratiquée. Et avec la généralisation des téléphones portables photoscopes, difficile de la faire appliquer.
La meilleure des solutions c'est d'aller faire des photos à contretemps des moments d'affluence: o 'est pas gêné et on ne gêne personne. Sinon, il faut se faire une raison: on accepte de se ranger dans la catégorie touriste et on n'est plus photographe.
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Et puis les conditions de prise de vue ne sont pas idéales: les cartes postales vendues sont de bien meilleure qualité que ce qu'on peut obtenir soi-même.
Stop! Là je me permets un gros bémol...
Quelques fois les cartes postales sont vraiment très nulles! (pour ne pas dite nullissimes! ;))
Quand j'arrive quelque part je regarde toujours en premier lieu les présentoirs de cartes postales afin de savoir ce qu'il ... ne faut pas faire!
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Bonjour,
j'ai vu ça lors d'un voyage au Caire il y a quelques années, le prix du billet variait si on voulait pouvoir prendre des photos ou pas (sans flash, de mémoire). la différence de prix devait être de 1 ou 2 $ de plus. j'ai évidemment choisi le supplément photos et je me suis régalé.
Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité mais si quelqu'un passe par le musée du Caire, allez-y, entre les statues, gravures et l'architecture des lieux, c'est magique... il y en a une dans ma galerie.
A+
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J'ai déjà fait des photos au flash dans un musée à Pau avant de me faire rabrouer, je me suis excusé et ai arrêté en remballant ostensiblement, mais j'avais déjà ma (en fait, 2 !) photo qu'on ne m'a pas fait effacer (époque des pellicules)! Ils ne voulaient pas de flash.
J'ai acheté à la boutique avec mon appareil (fermé au bouchon d'objectif) autour du cou, c'est pour les autres ! L'un n'empêche pas l'autre. En fait le flash comme le pied c'est désagréable pour les visiteurs, et pour le parquet et parfois les couleurs. Le pied c'est pour les pros, même si ça dispense du flash, et les pros paient un droit, même si c'est public, payé avec nos impôts ! Dans un musée ils ont tous les droits, même d'interdire, on n'a le droit que de ne pas y aller, de boycotter.
Vous savez que dans la rue le pied est théoriquement interdit, réservé aux pros qui paient des droits.
De quel droit ! Non mais ! :P Insurgeons-nous contre ! Droit à l'image c'est normal, droit à l'intimité c'est normal, mais dans la rue il y a des limites … à l'interdiction. ;)
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Le motif de l'interdiction des trépieds est différent. Ce n'est pas parce que ça a l'air professionnel, mais parce que c'est particulièrement gênant et encombrant pour les autres. En plus, ça raye les parquets des musées...
Je ne parlais pas du trépied à l'intérieur des musées bien sûr. Je conçois parfaitement toute interdiction( trepied, flash, ...) en intérieur. Mais à l'extérieur (ou dans un parc) !!.
Dans les lieux que j'ai cité, on ne se fait pas éjecter à cause du dérangement causé, mais explicitement (dixit le vigile) parce 'on laisse faire le touriste de base, mais on ne vaut pas que les gens prennent des photos de qualité'. et qualité = trépied (!?).
En plus les administratifs ne bougent pas pour donner des autorisations à des particuliers.
@ voyonsvoir :
Un trépied est autorisé dans la rue à Paris (cf préfecture de police, j'ai téléphoné). Heureusement :P
"le pied c'est pour les pros": je préfère croire que c'est une blague. Des amis qui baladent des 4x5 se marreraient bien. :)
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Autant ne pas pouvoir photographier à l'intérieur d'un musée, ça ne me dérange pas plus que ça (c'est un lieu clos où l'on a choisi d'entrer en respectant certaines règles), autant ne pas pouvoir photographier librement (pour usage privé ou commercial) à l'extérieur sur un espace public, ça me fout en rogne (le coup de la tour eiffel de nuit est incroyable). Ou va-t-on s'arrêter? Après tout chaque maison est l'œuvre d'art d'un architecte, la rue, l'œuvre d'un ingénieur, l'agencement global de la ville, celle d'un géographe,... Faut-il aller dans un lieu intact de toute intervention humaine pour ne pas violer de droit d'auteur? Impensable et surtout irréalisable sur notre Terre, étant donné que chaque portion de terre a été modifiée par l'être humain. La fonte impressionnante et accélérée de la banquise est l'oeuvre de la société du carbone, devrait-on, pour prendre une photo de ce phénomène et la commercialiser, payer une taxe à chaque humain, au prorata de sa responsabilité à l'émission de gaz à effet de serre? (j'arrête ça risque de donner des idées à certains gouvernement…)
De plus je trouve que c'est déconsidérer la photographie, la réduire à un simple moyen objectif de représentation de la réalité sans aucune intervention et choix artistique du photographe, comme si chaque photographie se valait, était identique.
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Je répète encore une fois que le fait d'interdire flash, trépied et toute reproduction à des fins commerciales me semble parfaitement justifié, est que dans mon cas je n'avais ni trépied, ni l'intention d'utiliser le flash, ni le projet d'exploiter commercialement les images. Ce qui m'intéresse dans un cas comme celui-là, ce n'est pas de faire un catalogue des oeuvres de l'exposition, effectivement il vaut mieux acheter un des livres sur le sujet, mais de rendre compte de l'aspect muséographique, l'architecture, la mise en scène, les éclairages, le graphisme global. Des aspects qui ne sont pas présentés dans un catalogue ou des cartes postales. De rechercher des ambiances, des jeux de couleurs, de lumière, de transparence, de reflets, de travailler sur des silhouettes... bref essayer de faire de la photo.
+1 avec l'idée de faire payer un supplément pour les photographes amateurs (à condition qu'il ne soit pas non plus prohibitif).
L'année dernière j'ai passé mes vacances en écosse et là-bas la plupart des musées et château interdisent les photos à l'intérieur. J'ai trouvé ça très con, mais autre pays autre moeurs et je me suis rattrapé sur les extérieurs. Mais j'ai peur que cette approche deviennent de plus en plus fréquente en France. Dans RP il y a quelques temps il y a un photographe qui expliquait s'être fait jeter d'un parc (public) parisien parce qu'il prenait les fleurs en photos. Vous ne trouvez pas cela complètement délirant ?
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Interdire la photographie des oeuvres exposées ne me dérange qu'à moitié. En premier lieu, on vient pour les voir en vrai et, pendant qu'on prend son cliché, on risque de passer à côté. Je note d'ailleurs que de plus en plus d'oeuvres sont récupérables dans des musées virtuels. Faisant un travail sur Filippo Lippi à Florence, j'ai pu visionner l'intégralité de son oeuvre et même comparer la qualité des différents clichés.
En ravanche, je comprend bien l'envie de faire un sujet. De capter l'ambiance, l'architecture, les attitudes des passants etc. Et, mon premier "réflexe" est de m'indigner de cette interdiction. Mais je crois qu'au-delà de la maladie du copyright qui finit pas tout envahir (voir ce que l'on nous impose avec nos logiciels), il y a aussi la parano sécuritaire. Par exemple, en prenant les clichés des locaux, on peut être accusé de repérer les systèmes de sécurité.
Il reste que je suis violemment opposé aux interdictions en extérieur. Faudrait peut-être voir ce que l'on peut faire ensemble pour qu'on arrête de réduire notre espace de liberté.
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Une solution parfois pratiquée, et qui me parait un bon équilibre, c'est d'autoriser les photos moyennant un supplément au billet. Ça limite les hordes de photographes sans interdire la prise de vue.
Ben et payer un supplément pour s'attarder plus de 2 minutes devant tel tableau, et un pour s'asseoir sur les bancs... Un PV pour les fauteuils roulants mal stationnées, un double tarif pour les gros... :lol: Faut être sérieux! Je comprends bien que les musées aient du mal en ce moment mais quand même, faut pas abuser. D'autant plus que ça n'empêchera pas les touristes de photographier avec ou sans supplément, et surtout de continuer à utiliser leur p****n de flash qui lui est super dangereux pour les peintures.
Je constate aussi que pratiquement tous les musées interdisent les photos, pour vendre leurs bouquins moches ou hors de prix, et aussi certainement pour éviter les abus de hordes de touristes qui flashent tout ce qui bouge pas. J'ai la solution: une amende de 100€ pour tout déclenchement de flash, photo sans flash autorisée. Le personnel de surveillance est en plus très présent (sauf au Louvre?) donc ils ont les moyens. Il "suffit" de l'afficher en grand à l'entrée.
D'autres endroits subissent le même sort: certaines devantures de boutiques à Paris (quoique là je crois qu'ils n'ont aucun droit d'interdire) et même, comble du ridicule et de l'absurde, les boutiques qui vendent de la photo (cf rue du Renard)... Comme si, j'allais prendre en photo, le baiser de l'hotel de ville, à travers le verre de l'encadrement et la vitrine du magasin!!! Je ne vais pas gâcher une photo uniquement pour les énerver mais bon, ça me tenterait bien.
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Musee de l'automobile a La Havane :
+ 2 Cuban Peso pour shooter
Musee Picasso, Hotel Salé,
l'été dernier, on peut photographier tout ce qu'on veut, mais ça n'as plus aucun intérêt, la plupart des toiles sont sous verres et on ne peut deja plus rien apprécier a l'oeil nu a cause des reflets d'une pauvre lumière présente au dessus de la toile. Par contre les sculptures a l'extérieur dans la cour intérieure : génial !
Musée D'Orsay,
tout ce qu'on veut, la lumière est très belle par une belle journée ensoleillée. Depuis le salon de thé au dernier étage, série sur les toits de Paris.
Les tournages dans Paris :
En sortant du Musée Picasso, tournage dans un square public; je me suis concentre sur le réalisateur, la quatrième assistante de mes deux m'a saute dessus en me criant dans les oreilles que je devais pas photographier les acteurs, ce a quoi je lui ai répondu que les acteurs ne m'intéressaient pas, qu'ils avaient l'air assez moyens, et que je préférais "portraitiser" le réalisateur en action. J'ai aussi crie plus fort qu'elle, ai été assez vulgaire et ordurier, l'ai tutoyée (ça calme tout de suite) et ai conclu qu'il était temps qu'elle retourne travailler et que moi je faisais ce que je voulais.
J'ai fais ce que j'ai voulu comme d'habitude !!:lol:
Marc.
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En effet, il faut rester sérieux. Quelqu'un qui prend des photos dans un musée peut être une gêne pour les autres, surtout s'il cherche des poses intéressantes.
Un supplément limité est pratiqué par des tas de musées dans le monde et ça se passe très bien.
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Perso, plus c'est interdit plus çà m'excite!
Comme pour moi =)
Du temps de la péloche, j'avais toujours mon Olympus XA dans la poche pour photographier là où c'était interdit (les musées grecs et italiens sont passés maîtres dans l'art d'interdire pour mieux vendre leurs cartes postales).
Maintenant, j'ai gardé mon Canon A80 à écran orientable pour les mêmes raisons : prendre une photo malgré les interdictions quand mon intime conviction pense que l'interdiction n'a aucun sens que celui d'avantager la vente locale.
Il y a une vingtaine d'années, on interdisait les flashes et les pieds (soi-disant pour éviter les accidents et conserver au mieux les couleurs). Il était impossible de déclencher sous les 1/15ème de secondes à f2.8 ! Mais avec un obturateur central (XA), il y avait moyen d'obtenir des clichés nets.
Donc ce phénomène n'est pas nouveau, mais vu que les appareils numériques savent "grimper" à 3200 ISO et même plus, les responsables de musées, ne pouvant pas baisser encore l'éclairage, se doivent alors d'interdire les appareils photo dans leurs établissement. Ma liberté, où es-tu ???
Robert
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Autant ne pas pouvoir photographier à l'intérieur d'un musée, ça ne me dérange pas plus que ça (c'est un lieu clos où l'on a choisi d'entrer en respectant certaines règles), autant ne pas pouvoir photographier librement (pour usage privé ou commercial) à l'extérieur sur un espace public, ça me fout en rogne (le coup de la tour eiffel de nuit est incroyable). Ou va-t-on s'arrêter? .
pour la 1555415545124154415 fois, faire une photo de nuit de la tour eiffel n'est pas interdit, c'est sa diffusion qui est soumis à autorisation.
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Autant ne pas pouvoir photographier à l'intérieur d'un musée, ça ne me dérange pas plus que ça (c'est un lieu clos où l'on a choisi d'entrer en respectant certaines règles), autant ne pas pouvoir photographier librement (pour usage privé ou commercial) à l'extérieur sur un espace public, ça me fout en rogne (le coup de la tour eiffel de nuit est incroyable). Ou va-t-on s'arrêter? .
pour la 1555415545124154415 fois, faire une photo de nuit de la tour eiffel n'est pas interdit, c'est sa diffusion qui est soumis à autorisation.
C'est bien pour ceci que je parle d'usage commercial!!! Parce qu'une photo commerciale est quand même assez souvent diffusée il me semble!
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Combien de photos d'artistes célèbres seraient aujourd'hui impossibles ?
Et pourquoi ne pas faire une "une" quelque part sur le forum en barrant de rouge la photo connue (comme ça pas de problèmes de droits) et qui changerait tous les mois ? Avec une rubrique du genre : attention, nos droits se rétrécissent : cette photo serait illégale aujourd'hui".
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Et puis les conditions de prise de vue ne sont pas idéales: les cartes postales vendues sont de bien meilleure qualité que ce qu'on peut obtenir soi-même.
Stop! Là je me permets un gros bémol...
Quelques fois les cartes postales sont vraiment très nulles! (pour ne pas dite nullissimes! ;))
Quand j'arrive quelque part je regarde toujours en premier lieu les présentoirs de cartes postales afin de savoir ce qu'il ... ne faut pas faire!
Oui, en effet, elles peuvent être très nulles mais aussi excellentes.
J'étais hier à la Gallerie Borghese à Rome; les photos sont interdites ce qu'on peut comprendre vu les oeuvres exposées mais les cartes postales sont superbes et on ne peut rien faire d'aussi bien sans bénéficier de conditions d'éclairage professionnelles. En revanche, on photographie comme on veut dans les églises où il y a des chefs-d"oeuvre.
Mais bon, le débat sur les avantages et inconvénients de la photo d'oeuvres d'art c'est une chose, la dérive du droit à l'image sur tout et n'importe quoi en est une autre. Je me permets un petit hors sujet en me demandant si on peut encore photographier des gens dans la rue et exposer sans risques les photos sans pixelliser les visages, et ça, c'est vraiment une régression majeure.
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Techniquement si tu exposes la photo pour la vendre, non, tu ne peux pas montrer des visages sans t'exposer à des poursuites. Légalement il faut que le plaignant prouve qu'il y a un préjudice mais bon il y eu tellement d'abus dans le sens inverse (paparrazis et stars du showbizz) que la justice a vite fait de condamner le photographe.
Il y a quelques années RP avait publié la photo envoyée par un de ses lecteurs dans les concours du mois. La photo représentait un fille qui marchait dans la rue. La fille était à peine reconnaissable et l'image ne lui portait absolument pas préjudice. Et bien les parents de la fille (adolescente) ont porté plainte et le photographe amateur, qui n'avait pas demandé d'autorisation écrite à la fille, a été condamné à payer 15000 euros d'amende il me semble (le prix du concours devait être de 100 euros !). C'est RP qui a payé l'amende mais bon voilà où nous mène la dérive procédurière.
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De notre époque il ne restera comme photo que des rues vides et des paysages déserts si ça continue. Par contre, les caméras de surveillance 24/24 7/7, là tout le monde est d'accord...
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J'étais hier à la Gallerie Borghese à Rome; les photos sont interdites ce qu'on peut comprendre vu les oeuvres exposées mais les cartes postales sont superbes et on ne peut rien faire d'aussi bien sans bénéficier de conditions d'éclairage professionnelles.
Comment visiter la villa Borghese sans faire des images de Pauline (Marie Paulette Bonaparte posant en "Vénus Victorieuse" dans la villa?
Cela ne me viendrait même pas à l'esprit... faut qu'je déclenche! C'est plus fort que moi...
Et tous les plafonds? Cela me couterait une fortune en cartes postales...
(https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fwww.zimagez.com%2Fminiature%2Fborghese01.jpg&hash=2651cc6af21fc75d939788867bdc14d3) (http://www.zimagez.com/zimage/borghese01.php) (https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fwww.zimagez.com%2Fminiature%2Fborghese02.jpg&hash=05868dbab5cb830f80e397620aadf288) (http://www.zimagez.com/zimage/borghese02.php)
Les gardiens n'y sont pas plus "fûûût fûûût" qu'autre part...:lol::lol:
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Il y a quelques années RP avait publié la photo envoyée par un de ses lecteurs dans les concours du mois. La photo représentait un fille qui marchait dans la rue. La fille était à peine reconnaissable et l'image ne lui portait absolument pas préjudice. Et bien les parents de la fille (adolescente) ont porté plainte et le photographe amateur, qui n'avait pas demandé d'autorisation écrite à la fille, a été condamné à payer 15000 euros d'amende il me semble (le prix du concours devait être de 100 euros !). C'est RP qui a payé l'amende mais bon voilà où nous mène la dérive procédurière.
attention ne mélangeons pas tout,
il y a des lois d'une part et lorsque ça va au jugement, les 2 parties exposent leurs arguments.
si à la conclusion telle partie est condamnée, ne pas prendre les gens de la justice pour des lapins de 6 semaines quand m^me!!!
enfin rien ne dit qu'il s'agit d'une derive procéduriére: enfin par curiosité, quels sont les éléments qui te permettent d'affirmer celà ( c'est une question! )
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J'ai lu quelque part que quand il y avait plus d'un certain nombre de personnes (une quinzaine me semble-t-il) sur une photo, on ne pouvait plus faire valoir le droit à la vie privée. Quelqu'un peut-il préciser ? Mais il y a peut-être une différence entre l'usage privé et la publication.
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J'étais hier à la Gallerie Borghese à Rome; les photos sont interdites ce qu'on peut comprendre vu les oeuvres exposées mais les cartes postales sont superbes et on ne peut rien faire d'aussi bien sans bénéficier de conditions d'éclairage professionnelles.
Comment visiter la villa Borghese sans faire des images de Pauline (Marie Paulette Bonaparte posant en "Vénus Victorieuse" dans la villa?
Cela ne me viendrait même pas à l'esprit... faut qu'je déclenche! C'est plus fort que moi...
Et tous les plafonds? Cela me couterait une fortune en cartes postales...
[url]http://www.zimagez.com/miniature/borghese01.jpg (http://www.zimagez.com/zimage/borghese01.php)[/url] [url]http://www.zimagez.com/miniature/borghese02.jpg (http://www.zimagez.com/zimage/borghese02.php)[/url]
Les gardiens n'y sont pas plus "fûûût fûûût" qu'autre part...:lol::lol:
Bin, je ne sais pas quand tu as fait tes photos, mais là on ne rentrait pas avec un sac photo ou un appareil. C'était vestiaire obligatoire. Vu la température, pas moyen de cacher quoi que ce soit sous un manteau ou un imperméable. :lol:
Je me suis rabattu sur d'autres sujets, notamment à l' église San Pietro in vincoli: mais je persiste à dire que certaines oeuvres ne sont bien rendues en photographie qu'au moyen d'un éclairage élaboré. C'est le cas du Moïse de Michel-ange dont on trouve des photos superbement éclairées - http://www.blogdemagog.com/images/Moïse.jpg - où le jeu des ombres et des lumières traduit bien la force du sujet. Pas possible à rendre, ni en lumière ambiante, ni avec un flash de reportage, même placé latéralement. En tout cas pas possible en période d'affluence: c'était le week-end de la fête nationale (25 avril) et je n'avais jamais vu autant de monde à Rome. :)
(https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fimg520.imageshack.us%2Fimg520%2F181%2Fdsc5237cp3.th.jpg&hash=d1b74c0a77aacde238c63e74372cfa3d) (http://img520.imageshack.us/my.php?image=dsc5237cp3.jpg)
(https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fimg72.imageshack.us%2Fimg72%2F8245%2Fdsc5232cg6.th.jpg&hash=091f943771bc4d4d63ff4089a640728f) (http://img72.imageshack.us/my.php?image=dsc5232cg6.jpg)
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à sevgin : je parle de dérive procédurière parce que en l'occurence l'image était très poétique et ne portait absolument pas atteinte à la jeune fille et que le fait que la publication soit condamnée avait complètement scotché les journalistes et les lecteurs de RP à l'époque. Mais bon, le photographe n'avait pas d'autorisation d'exploitation de l'image de la jeune fille et c'est suffisant pour être condamné. Et tant mieux pour les parents de la jeune fille qui grâce à ce photographe amateur ont gagné 15000 euros.
Il y a eu un autre exemple récemment de photos de chiens dans CI, grosso modo le photographe faisait des photos de chiens de race dans un élevage avec la permission de l'éleveur pour exploiter les images sur des cartes postales en contre partie de quoi le photographe autorisait l'éleveur à utiliser les photos pour sa pub.
Et une fois les photos prises, l'éléveur a porté plainte contre le photographe pour l'exploitation de l'image de ses chiens. Au final le plaignant a été rebouté mais le photgraphe a quand même eu chaud au fesses. Voilà ce que j'entends par dérive procédurière actuelle, et des histoires de ce genre il y en a eu des tonnes ces dernières années, qui se sont souvent mal finies pour les photographes.
Demain je vais essayer de retrouver le numéro de RP dans laquelle la mésaventure de la photo de la jeune fille est relatée.
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il y a des lois d'une part et lorsque ça va au jugement, les 2 parties exposent leurs arguments.
si à la conclusion telle partie est condamnée, ne pas prendre les gens de la justice pour des lapins de 6 semaines quand même!!!
Combien de semaines alors les lapins?:lol:
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Il ne faut pas non plus oublier les autres visiteurs. Ce n'est pas forcément agréable d'entendre clic-clac pendant toute une visite. La liberté de l'un est presque toujours une atteinte à la liberté de l'autre.
Une solution parfois pratiquée, et qui me parait un bon équilibre, c'est d'autoriser les photos moyennant un supplément au billet. Ça limite les hordes de photographes sans interdire la prise de vue.
je prefere entendre un vrai clicclac agreable et bien mecanique,
plutot que les bipbip des compacts assortis de leurs bruits de moteur enregistrés de je ne sais
pas trop quel vieil appareil photo...
la solution d'un droit de prise de vue, est quelque chose que j'ai vu pratiqué souvent.
surtout a l'etranger (tunisie par exemple) c'est parfois abusif, mais au moins on peut
prendre des vues tranquillement...
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Vive l'option "cacher la vue du D200 /D300 hé hé :)
Tu prends le gardien pour un c***, il le sais tu le sais mais il ne peut pas le prouver
Et si formatage exigé... hop logiciel de recup en arrivant gnark gnark
le gardien n'a pas autorité a "fouiller" ton appareil photo pour verifier ce que tu as
photographié. il ne peut pas te demander de le faire, pas plus que de formater ou effacer
les vues realisées... il n'a pas non plus autorité a "saisir" le materiel. tout au plus peut-il te
demander que quitter le lieu de maniere civile pour non respect du reglement interieur
(si celui-ci est clairement indiqué)
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Interdire la photographie des oeuvres exposées ne me dérange qu'à moitié. En premier lieu, on vient pour les voir en vrai et, pendant qu'on prend son cliché, on risque de passer à côté. Je note d'ailleurs que de plus en plus d'oeuvres sont récupérables dans des musées virtuels. Faisant un travail sur Filippo Lippi à Florence, j'ai pu visionner l'intégralité de son oeuvre et même comparer la qualité des différents clichés.
En ravanche, je comprend bien l'envie de faire un sujet. De capter l'ambiance, l'architecture, les attitudes des passants etc. Et, mon premier "réflexe" est de m'indigner de cette interdiction. Mais je crois qu'au-delà de la maladie du copyright qui finit pas tout envahir (voir ce que l'on nous impose avec nos logiciels), il y a aussi la parano sécuritaire. Par exemple, en prenant les clichés des locaux, on peut être accusé de repérer les systèmes de sécurité.
Il reste que je suis violemment opposé aux interdictions en extérieur. Faudrait peut-être voir ce que l'on peut faire ensemble pour qu'on arrête de réduire notre espace de liberté.
de mon point de vue, photographier les oeuvres exposées contribue a en garder un souvenir,
qui ravivera regulierement l'experience qu'on aura vecu en allant la voir,
cela contribuera de mon point de vue a les concerver dans une certaine "popularité",
comme le cote "je suis fans de tel ou tel chanteur" et l'avoir pris en photo contribuera
a concerver personnellement un cote populaire... c'est comme un tract qu'on ramasse
et qu'on concerve et qui continue a faire la publicite d'une chose...
ensuite, prendre une photo de quelque chose, c'est se l'approprier un peu, une maniere
de le regarder differement, au dela du simple regard.
je suis donc contre l'interdiction de photographier dans de nombreux lieux.
je respecte les lieu publiques, ou la photographie peu imposer a qq1 d'etre sur mes
photos sans son accord, et bien sur, je suis pour un acte qui permette d'etablir un accord/contrat
pour les photos qui doivent ensuite etre explitées commercialement.
je pense que par defaut, la photographie est un acte privé, meme avec un appareil photo
professionnel. tout le monde n'est pas professionnel.
par contre, il faut eduquer les gens, et faire en sorte qu'ils sachent prendre leur photo discretement,
comme telephoner en public (sonnerie etc..)
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Bonjour à tous:
Dans le cadre des musées, il s'agit bien de protéger la tranquillité des visiteurs et protéger la propriété artistique de certaines œuvres contemporaines. L'usage du flash n'altère pas l'objet (ou seulement dans de très rares cas).
Concernant la protection des œuvres contemporaines (colonnes de Buren, pyramide du Louvre, éclairage de la tour Eiffel...) vous pouvez photographier si ces œuvres ne constituent pas le sujet principal de la photo.
Le droit à (et de) l'image est un sujet complexe et il semble que les juges commencent à faire machine arrière, étant allés très loin dans le passé.
Sur ce sujet complexe: http://www.virusphoto.com/32963-le-droit-a-limage-des-biens-et-des-personnes.html
mais aussi le site très bien documenté de Eric Delamarre: http://www.edelamarre.com/FORMATION/form00.html
Mais il y a de quoi râler tout de même: Il m'est arrivé de me faire menacer de procès en photographiant sur la voie publique un détail architectural d'un bâtiment du XIIIe siècle... Besoin de certaines personnes de se donner de l'importance.
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Je me suis fait jeter une seule et unique fois!
C'était au musée de la Reine Sofia à Madrid où se trouve le déjà légendaire "Guernica" de Picasso! Le but avoué était de parvenir à photographier ce chef d'oeuvre. Là, je n'ai pas trouvé la faille... il n'y en avait peut être pas!
Mais Madrid n'est pas si loin...et j'ai encore des ressources!
Je viens d'exposer 56 photos en 200 par 133 centimètres sur une place publique de Namur (beaucoup d'entre vous sont venu me faire un petit coucou, j'en profite pour les remercier en bloc!)
Me baladant incognito sur le site, j'ai "surpris" beaucoup de visiteurs en train de rephotographier mes photos... même en train de les filmer!
(https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fwww.zimagez.com%2Fminiature%2Fexpo62.jpg&hash=193902aa715200a159455ab4f01e72d1) (http://www.zimagez.com/zimage/expo62.php)
Que crûtes vous que je fisse? ;) Rien évidemment, j'ai même effleuré un soupçon infime de sentiment de fierté!
PS: me suis fait jeter aussi dans le métro de Saint Petersbourg (photos interdites - 100 roubles de PV à la clé) alors que des tours organisés avec photos autorisées ont lieu tous les jours dans le métro de Moscou! Allez comprendre...
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Ce n'est qu'une vile question d'argent , alors une seule solution au lieu de caqueter comme des poules :
Un boycott est tout ce qu'ils méritent! :P :P :P
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Je viens d'apprendre par un ami que la photo était interdite dans le métro de Paris... cause invoquée: Vigipirate....
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à sevgin : je parle de dérive procédurière parce que en l'occurence l'image était très poétique et ne portait absolument pas atteinte à la jeune fille et que le fait que la publication soit condamnée avait complètement scotché les journalistes et les lecteurs de RP à l'époque. Mais bon, le photographe n'avait pas d'autorisation d'exploitation de l'image de la jeune fille et c'est suffisant pour être condamné. Et tant mieux pour les parents de la jeune fille qui grâce à ce photographe amateur ont gagné 15000 euros.
Il y a eu un autre exemple récemment de photos de chiens dans CI, grosso modo le photographe faisait des photos de chiens de race dans un élevage avec la permission de l'éleveur pour exploiter les images sur des cartes postales en contre partie de quoi le photographe autorisait l'éleveur à utiliser les photos pour sa pub.
Et une fois les photos prises, l'éléveur a porté plainte contre le photographe pour l'exploitation de l'image de ses chiens. Au final le plaignant a été rebouté mais le photgraphe a quand même eu chaud au fesses. Voilà ce que j'entends par dérive procédurière actuelle, et des histoires de ce genre il y en a eu des tonnes ces dernières années, qui se sont souvent mal finies pour les photographes.
Demain je vais essayer de retrouver le numéro de RP dans laquelle la mésaventure de la photo de la jeune fille est relatée.
bah voilà: 2 affaires l'une qui donne raison au plaignant et on peut toujours être indignés et l'autre, où il n'y a rien: rebouté.
Note qu'en france, ce n'est pas les states et la méthode punishment!
Ici nul ne peut s'enrichir sur la faute d'autrui et un préjudice doit être réel.
Alors quelques parts, il pourra toujours avoir des procédures, mais parfois certains sont persuadés d'être dans leur bon droit, que seul un jugement confirmera, relativisera ou infirmera.
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J'admire ta confiance en notre système judiciaire et je suis pour ma part moins optimiste sur le fait que la justice soit infaillible et toujours dans le "juste". Il y a eu deux ou trois ans entre les deux affaires et les tribunaux se sont surtout rendus compte qu'ils étaient allés un peu trop loin dans un sens à une époque et, du coup, on a l'impression que le tir a été un peu rectifié dans le sens du droit à la liberté de photographier ces derniers temps. Dommage pour celui qui a été condamné au mauvais moment et qui a servi d'exemple. Dès que j'ai deux minutes j'essaye de retrouver le numéro de RP en question.
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une photo sur indymedia qui illustre bien le sujet
(https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fwww.indymedia.be%2Ffiles%2Fsneeuwman.jpg&hash=921cd29c5c28230dad09e1a5355c4ce8)
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on pourra disserter longtemps sur ce sujet, et on sait que nous ne vivons pas dans un monde parfait.
Mais il est bon de rappeler le systéme: conseils, avocats, conclusions, analyse, et aussi la possibilité de faire appel...
Alors peut-être la justice a évolué, mais on a jamais été "comme aux States, avec des peines exemplaires".
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quelques liens pour relancer le débat sur la question:
http://www.guardian.co.uk/technology/2008/jun/05/news.terrorism
http://nycphotorights.com/wordpress/?p=110
http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/7351252.stm
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Bonjour,
Pour revenir, en effet, au tout début de ce sujet, peut-être peut-on faire un lien avec les croyances de certaines tribus primitives pour lesquelles l'appareil photographique pourraît être une machine à capter les âmes. Les réminiscences de cette croyance se perpétueraient-elle donc dans l'esprit de certains "responsables et donneurs d'ordres" ?
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
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Il m'est arrivé la même mésaventure au... salon de l'auto, à Genève sur le stand Pigeot. J'étais en train de shooter tranquille quand quatre, oui quatre vigiles me tombent dessus pour me dire sèchement :" Vous êtes prié de ne pas photographier les hôtesses !"
Ben à quoi elles servent, alors ???
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Les musées de la ville de Genève ont appliqué l'interdiction de photographier dans leurs enceintes.
Que ce soit des objets, des plan architecturaux, de l'ambiance, etc. etc...
Il faut avoir une autorisation écrite, et pas par n'importe qui, pour pouvoir faire des photos.
Photographier c'est voir, oui, mais voir et garder en mémoire, cela en devient une preuve formelle d'un moment.
J'approuve le fait qu'on ne devrait pas interdire de photographier mais uniquement d'interdire de publier.
Et encore... ;)
Valken
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Petite anecdote : j'ai rencontré dernièrement un nikoniste à qui j'ai revendu un objectif. Il fait beaucoup de photos de concert et demande toujours l'autorisation. Une fois on lui a refusé d'entrer avec son reflex sous prétexte qu'il allait perturber le concert et quand il s'est retrouvé dans la salle les flash des compacts fusaient de toutes parts. Il y un vrai problème dès qu'on sort un reflex même amateur on est étiqueté "pro" qui va se faire du fric sur notre dos. Interdire les photos à l'heure ou des téléphone portable atteignent les 5 MP me semble particulièrement absurde. Il faudrait éduquer les responsables.
Quand on voit les jeunes qui filment tout avec leur portable et qui balancent tout ça sans discernement sur internet, je trouve profondément débile d'interdire à un photographe amateur ou expert de pratiquer son hobby. Il le fera avec beaucoup plus de discernement qu'un possesseur de camphone.
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Petite anecdote : j'ai rencontré dernièrement un nikoniste à qui j'ai revendu un objectif. Il fait beaucoup de photos de concert et demande toujours l'autorisation. Une fois on lui a refusé d'entrer avec son reflex sous prétexte qu'il allait perturber le concert et quand il s'est retrouvé dans la salle les flash des compacts fusaient de toutes parts. Il y un vrai problème dès qu'on sort un reflex même amateur on est étiqueté "pro" qui va se faire du fric sur notre dos. Interdire les photos à l'heure ou des téléphone portable atteignent les 5 MP me semble particulièrement absurde. Il faudrait éduquer les responsables.
Quand on voit les jeunes qui filment tout avec leur portable et qui balancent tout ça sans discernement sur internet, je trouve profondément débile d'interdire à un photographe amateur ou expert de pratiquer son hobby. Il le fera avec beaucoup plus de discernement qu'un possesseur de camphone.
+10 !
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Dans la gallérie du Louvre où est la Joconde il est interdit de prendre de photos parce que soit disant les flashs des appareils abîment les tableaux. J'ai parlé avec une restauratrice ayant travaillé là-bas qui dit que ce n'est pas vrai. Le vrai enjeux est l'argent dont le contrôle de l'image peut apporter.
D'ailleurs, j'ai l'impression que c'est la même avec le Stade de France où il est interdit de prendre de photos ou encore dans le restaurant Kong décoré par Starck. Le comble, même dans le Forum des images lorsqu'il était ouvert il était interdit de prendre des photos en raison des droits de l'architecte. Pour prendre des photos d'élèves du Forum il fallait mettre une bâche comme fond.
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Je sais pas ce qu'est Taverny mais je veux bien essayer...:lol:
C'est vrai que çà m'excite au plus haut point!
Taverny c'est la base militaire où serait le "bouton" de l'arme nucléaire française...
Soit disant qu'un tunnel va de Taverny jusqu'à l'Elysée et qu'il y a un abris anti-atomique pour la protection du président et de son gouvernement.
Donc niveau sécurité.... ça doit être plutôt costaud :lol:
Perso les musées c'est pas mon truc (sauf éventuellement à l'étranger)
Donc ces interdictions dans les musées me choquent pas tant que ça, d'autant que la plupart du temps c'est pour éviter d'avoir 15 mecs devant chaque toile entrain de flasher a tout va.
Par contre les "droits" sur des trucs en extérieur style la Tour Eiffel la nuit... pfff du grand n'importe quoi !
Après pour les histoires de droit à l'image de chacun, là d'accord... d'ailleurs en parlant de ça je trouve que les paparazzi sont la honte de la photo... appât du gain quand tu nous tiens............. :(
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salut all, en ce qui me concerne, j'affectionne tout particulièrement, les photos sans flash, dans la limite du possible, c pour sa que je prend souvent des objectifs limite grand angulaire, pour la quantité de lumière qu'il laisse passer, sa permet de réduire la sensibilités en ISO.
mais voila, serte en et photographe amateurs:) mais il faut respecter ;) l'idéal serait, comme il y a un qui la dit, sur le site mètre en place une plage horaire pour les photographe amateurs.
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@amazighe: un peu plus d'attention à ton orthographe pour une lisibilité optimale :) tu me fais penser à cl@ude qui comme toi à du mal avec les "c" et les "s" :) ça on tolère par contre le "mètre" au lieu de "mettre" est-ce si difficile d'écrire la bonne formulation?
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J'entend bcp sur ce post "MA liberté", "MES droits", "MA photo" et, à part Jef, peu parlent du devoir, du respect et du comportement que tout visiteur se doit d'avoir dans un lieu public...ce qu'on appelle aussi le "savoir-vivre"...
Travaillant dans un musée (l'entrée est gratuite et celui-ci accepte les prises de vues pour un usage privé), je peux vous dire que bien plus que souvent et pour des raisons de photographie, on retrouve bien plus que souvent des visiteurs "photographes" de l'autre coté des barrières; sur ou dans des véhicules (!!) ou dans des endroits interdits au public; tout ceci malgré un affichage dès l'entrée et répété dans les salles et autres endroits d'exposition. Les barrières (chainettes, cordages, panneaux, etc...) ne retiennent pas ces gens là et ceux-ci jouent "à l'étonné" dès qu'on les rappelle de l'autre coté..Quant à l'usage privé des photos, où est-il si, par exemple, on les retrouve sur le net...?
Le photographe est un visiteur particulier pour un musée, c'est certain et vécu. Le musée doit veiller au respect et à la sécurité des objets exposés (entre autre..) et à l'usage qui est fait du patrimoine exposé...J'aime donc bcp la réflexion de Jef : "La liberté de l'un est presque toujours une atteinte à la liberté de l'autre.."
Je ne pense donc pas que les musées ne soient que "des boites à pognon" qui ne pensent qu'à sucrer le client grâce à leur patrimoine. Ils ont bien d'autres facteurs et préoccupations à gérer et une réflexion constructive à ce sujet serait la bienvenue je pense; plutôt que de les diaboliser...;)
Tirez les premiers, messieurs les photographes (dont je suis...:P)....:lol: :lol:
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Petite anecdote dans un musée:
La gardienne, étudiante saisonnière, me bondit dessus au premier flash.
-"Flash interdit.. etc" me dit-elle
-"Est-il aussi interdit de prendre la gardienne en photo ? :D" Je rétorque d'un air vengeur. Et hop claclac (En plus elle était mignonne).
Non seulement cela m'a permis d'engager la conversation mais d'avoir ses coordonnées car je lui ai promis de lui envoyer sa photo.
C'est devenu depuis une amie. :-)
Ce jour là, les statuettes égyptiennes se sont fait voler la vedette.