Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Pratiquer la photo : critique photo, avis et conseils => Critique Photo Sur le vif (en voyage, scènes de rue, reportages...) => Discussion démarrée par: artsmette le 04 Nov, 2015, 07:54:46 am
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scène de rue à Vannes
Fait partie de la série "street photography"
http://www.artsmette.fr/2014/04/projet-street-photography.html
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mmmh, une partie de la poussette est hors champ et la relation entre l'adulte (de dos) et l'enfant (caché) n'est pas assez visible... il aurait été judicieux, il me semble, de se déporter un peu à droite pour qu'on voie mieux les personnages et ladite poussette.
cordialement,
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C'est une "scène de rue". J'étais assis, presque allongé vers l'avant sur le muret. Je souhaitais photographier cette perspective avec ses couleurs d'automne. Au moment où j'allais prendre la photo, ce monsieur venant par l'arrière se place dans le champ et s'arrête pour sortir l'enfant, pour je ne sais pas trop effectuer un réajustement, et la remettre dans la poussette. Tout cela en très peu de temps. Je n'ai pas le temps de me replacer, et d'ailleurs, je ne le souhaitais pas car je voulais conserver cet angle. J'ai donc décidé de prendre la photo ainsi. le sujet n'est évidemment pas la poussette mais le fait que cette poussette est venue "pousser" ma photo.
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:lol: Avec l'explication ça passe mieux. On imagine bien le grand-père piler les freins pour réajuster la petite fille, des fois qu'elle pourrait se choper le rhume. Tout à son affaire, le monde n'existe plus pour quelques instants... Et tu en faisais partie.
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En effet c'est ce qui a dû se passer... Sur le coup j'étais un peu amer quand ils se sont pointés, puis j'ai trouvé la situation assez amusante. Cette photo, pour moi, raconte une histoire. En même temps, le bonhomme ne m'a pas trop cassé le point de vue initial. Photo qui est devenue attendrissante : comme vous venez de l'écrire, je n'existe pas, il y avait plus urgent dans la vie de cet homme qui se fout complètement de savoir s'il sera bien cadré ou non...
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Si le personnage ne s'était pas arrêté, que souhaitais-tu réellement montrer puisque tu n'as pas changé de position ni d'angle ? ( Surtout concernant le sujet annoncé : la perspective avec ses couleurs d'automne. )
( @jojo : c'est peut-être le père, pas le grand-père !! ;) )
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Je suis désolé, mais ta belle photo ne me parle pas.
Les couleurs du ciel ne sont pas naturelle.
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Le sujet évident (si l'on excepte le titre), est cette enfilade, bien au milieu de l'image, qui converge vers le bâtiment blanc, tout au fond.
Avec ces éléments parasites, l'homme à la poussette et les ombres longues en travers, on ne sait plus quoi regarder.
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Bien, voyons un peu :
1/ les couleurs du ciel ne sont pas naturelles. Ah???? Il suffit de taper sous un moteur de recherche "ciel de traîne" pour en voir de toutes sortes. mais je demanderai à la commune de Vannes de repeindre son ciel pour qu'il soit plus naturel :D
2/ il y a des éléments parasites : l'homme, la poussette (soit) je m'en suis déjà expliqué, les ombres : ce sont justement ces ombres qui m'intéressaient elles créent des lignes renforcées, des contrastes naturels (eux) pour le coup.
9/ On ne sait plus quoi regarder : ne faut-il photographier que des objets uniques, des fleurs en macro,... beaucoup d'environnements sont complexes. Faut-il les écarter dès lors que notre regard est appelé à s'y promener ?
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9/ On ne sait plus quoi regarder : ne faut-il photographier que des objets uniques, des fleurs en macro,... beaucoup d'environnements sont complexes. Faut-il les écarter dès lors que notre regard est appelé à s'y promener ?
Même si l'exemple de ta pdv n'est pas idéal, je suis assez d'accord. Mais ça devient pointu, il faut qu'il y ait une ligne conductrice, que les choses s'enchaînent pour finir par devenir une évidence.
@bozart, les pères s'accroupissent ou s'agenouillent, les grand-pères peuvent encore faire des bébés mais les genoux lâchent avant en général, la question reste ouverte... On ne le saura jamais :lol: ;)
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Un de mes amis que vous connaissez peut-être, Yann Layma, photographe, 30 ans de reportages en Chine et actuellement sur Paris, me disait qu'une "bonne" photo se caractérisait, en reportage, par le fait que les personnes ne nous regardaient pas. Cela signifiait qu'il avait fallu du temps au photographe pour être adopté par la communauté et que les personnes ne s'occupant plus de lui poursuivaient leurs tâches comme à l'ordinaire. Dans ses photos, il arrive que de petits événements se perdent dans un environnement complexe.
Il me semble qu'il faut prendre en compte l'événementiel. La photo de rue, celle de spectacle, la journalistique,... sont autant de styles qui font qu'on se trouve à un endroit et qu'on prend ce qui se passe avec parfois beaucoup de chance, ou non. Ces types de photos n'ont rien à voir avec la photo de studio où l'on est supposé avoir mis en place toutes les conditions d'une bonne prise de vue.
Pour des "scènes de rue", on peut essayer de refaire le monde, cela est peine perdue, il s'agit ici du monde de l'éphémère, de l'instantanéité.
Dans ce type de photo, il y a deux contextes : celui du photographe qui s'est trouvé in situ et a vécu un instant, celui du spectateur assis dans son fauteuil qui regarde un résultat.
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Certes certes ...
Mais pour être franche : prise isolément, cette photo sortie de ton contexte personnel, même en parlant des ombres et tout ça, n'est pas une " bonne " photo juste parce que les personnages ne nous regardent pas.
Surtout qu'à moins d'avoir un physique complètement hors norme, chacun de nous peut passer relativement inaperçu dans une rue de Vannes, ce n'est pas comme être un étranger en Chine !
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Je trouve cette photo "bonne" indépendamment de l'histoire. Elle possède une structure, elle est construite sur des lignes de fuite vers un point central situé au tiers supérieur, la balance entre la partie droite et la partie gauche était équilibrée jusqu'à ce que ce personnage vienne en perturber le poids à droite (ce qui, pour moi, rend la photo intéressante), des lignes d'un gris bleuté viennent strier cette image, une ombre (celle du personnage) aux formes arrondies vient briser la rigidité du muret. Les arbres répondent aux mâts des bateaux. La palette de bleus (ciel, ombres, veste, poussette) est nuancée; Il n'y a pas de partie cramée, en N&B, cette photo couvrirait 8 niveaux de l'échelle "zone system" d'Ansel Adams. Il y a de la matière dans les différentes parties de la photo : le dallage à droite, le béton du muret, les planches à gauche, les feuilles des arbres se détachent assez bien, les plis du vêtement sont apparents et nettement marqués, les détails des éléments d'architecture sont visibles.
On pourrait continuer l'analyse de manière encore plus approfondie.
Bozart n'est toujours qu'à la superficie des choses, dans ce qu'on appelle communément le ressenti. Dommage.
Par ailleurs, l'idée qu'on passe tous inaperçus en France est une idée fausse. Lorsqu'on tient un appareil photo un peu "gros" avec un objectif un peu "costaud", cela crée des réactions très variées. Celles-ci peuvent être violentes, inquiètes, intéressées, etc.
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:lol:
Alors tout va bien et tu n'as pas vraiment besoin de soumettre tes photos à la critique finalement.
Quant à affirmer " Bozart est ceci ou cela " je t'en laisse la responsabilité !
( Surtout que c'est ce qu'on appelle communément du ressenti. )
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1/ Le lecteur n'est jamais l'artiste ! Jaunia serait-il Hugo dès lors qu'il aurait lu "les Misérables", serait-il Gabriel Garcia Marquez... Se transformerait-il en Mozart après avoir vu "La flûte enchantée", ou en John Lee Hooker ? Deviendrait-il Goya, Picasso, Manet au prétexte qu'il a "lu" leurs œuvres ? Ce serait-il transformé en Bresson, Capa, Leibovitz après s'être plongé dans leur travail ? Sans doute que non, il peut être devenu un grand "amateur" (au sens noble : celui qui aime), il peut aussi être un artiste par son oeuvre (ce que je lui souhaite).
2/ Un cuisinier est fier de son plat ? Insensé ! Un maçon est fier de son mur ? Insensé ! Une coiffeuse est fière de sa coupe ? Insensé ! pourtant je rencontre et ai rencontré des cuisiniers, maçons, coiffeuses... fiers de leur travail. En discutant avec eux, il m'est arrivé d'apprendre de "trucs", des gestes techniques, des priorités, des "règles" (horreur). Tel cuisinier m'a appris l'importance des temps de cuisson, de l'équilibre des saveurs, des variétés des coups, etc. ; tel maçon m'a indiqué comment "asseoir" un mur, comment le démarrer, les proportions pour le béton, les gestes techniques nécessaires ; en discutant avec ma coiffeuse, j'ai pu comprendre un peu l'organisation de son salon, la préparation de ses produits, les temps de "séchage", une partie de ses gestes techniques...
Alors, je pose deux questions ; pourquoi un photographe ne peut-il être fier de certaines de ses photos ; la connaissance de règles est-elle castratrice ou libératrice ? Les "artisans" désignés ci-dessus peuvent créer dès lors qu'ils connaissent les règles et peuvent les dépasser.
Le "critique d'art" n'en est d'ailleurs pas exclu : les meilleurs sont ceux capables d'asseoir un avis sur une analyse construite.
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J'apprécie cet échange. Il y a une part de vérité dans ce qui est écrit. Nous sommes tous des "pilleurs" comme le disait Amélie Nothomb pour l'écriture de romans. Moi-même, je pille, le transforme, réinvente, me plante, réessaie, parvient de temps en temps à un résultat. C'est pourquoi j'ai inscrit sur mon site "carnet photographique" : c'est un carnet de croquis avec des erreurs, des rectifications, des essais, des esquisses...
Je ne désavoue pas le regard de l'autre. J'avoue lui accorder de l'importance quand il est étayé. Je fuis le "j'aime", "j'aime pas". J'ai donné un exemple de lecture (en ma faveur, bien entendu, je ne suis pas à la période suicide :) ), rien n'empêche un lecteur de s'emparer de la "grille" et de me démontrer le contraire en puisant dans l'image. Quand je fais des analyses d'images, j'emploie des formules "je pense que", "on dirait que", "on pourrait penser que", "peut-être"... je donne parfois plusieurs interprétations possibles.
heureusement que des artistes, des architectes, des artisans,... ont osé dépasser la doxa. Tous les jours, la télé nous présente ce qui correspond au goût du public : chacun jugera du résultat.
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.../...
Je fuis le "j'aime", "j'aime pas".
.../...
L'art s'adresse à tous les sens, pas seulement à la réflexion intellectuelle, aussi je m'étonne d'une telle fuite.
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Beaucoup de blabla pour rien. Il n'y a rien à voir dans cette photo, la poussette n'est pas le sujet, il est hors cadre comme un "parasite". Je vole au secours de bozart qui voit les choses comme il faut. Même si elle reste critique sur mes sujets, je comprends très bien ses points de vue et le lecteur n'est pas l'artiste comme tu dis, mais l'artistique dans cette photo, non. Tu as fait d'autres images bien plus artistiques qui sont vraiment d'une grande recherche, mise en scène, sujet etc...
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Cette photo, dès lors qu'on s'y attarde, n'est pas si anodine ni vide de sens qu'il peut paraître au premier abord, là je dois filer mais je ne manquerai pas de m'en expliquer en repassant très bientôt.
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J'interviens de nouveau uniquement pour constater que j'ai posé une question au début des échanges. Je n'ai pas eu de réponse de la part de l'auteur qui a préféré un jugement sur moi-même, erroné.
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les pères s'accroupissent ou s'agenouillent, les grand-pères peuvent encore faire des bébés mais les genoux lâchent avant en général, la question reste ouverte... On ne le saura jamais :lol: ;)
Mais si on sait Jojo, pour les grands pères, les raideurs se déplacent avec l'âge... ;D
Au lieux de les avoir dans le caleçon, ils les ont dans les articulations. :lol: :lol: :lol:
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Libre à chacun de poser des questions.
Et libre à chacun d'y répondre. Ou non.
Ce qui me fait irrésistiblement penser au sketch célèbre de Thierry Leluron, une interview supposée de Georges Marchais par le journaliste Jean-Pierre Elkabach : "Monsieur Marchais, vous ne répondez pas à ma question - Monsieur Elkabach, vous venez avec vos questions, je viens avec mes réponses" :D
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Libre à chacun de poser des questions.
Et libre à chacun d'y répondre. Ou non.
Ce qui me fait irrésistiblement penser au sketch célèbre de Thierry Leluron, une interview supposée de Georges Marchais par le journaliste Jean-Pierre Elkabach : "Monsieur Marchais, vous ne répondez pas à ma question - Monsieur Elkabach, vous venez avec vos questions, je viens avec mes réponses" :D
Ah la vache Weep... Avec ce message, tu nous as pas donné ton âge, mais tu nous fais supposer que tu n'es plus tout jeune...
Moi non plus au fait...
je ne te remercie pas de me balancer mon passé à la face... :lol:
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Certes Thierry Leluron est décédé il y a près de 30 ans. Mais le sketch sur YouTube, a été posté bien plus récemment :D . Et la réplique est suffisamment célèbre pour avoir sauté plusieurs générations.
Pour mon âge, je te laisse dans l' expectative (ou par message personnel :D )
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J'interviens de nouveau uniquement pour constater que j'ai posé une question au début des échanges. Je n'ai pas eu de réponse de la part de l'auteur qui a préféré un jugement sur moi-même, erroné.
Mais qui vous prenez-vous, madame ? D'où tenez-vous une quelconque légitimité ? Des "modèles" de photographies seraient-ils les photos qui se trouvent sous votre profil ? Ou la photographie de "boule de cristal" ? (photographier, en studio, un objet en verre, réclame une maîtrise des plans d'éclairage selon que l'on se trouve sur fond blanc ou sur fond noir, et des angles de prise de vue). Ou encore celle d'un porte-bouteilles ? Vous distribuez bons points et mauvais points (la plupart du temps sur un détail) : Comment se fait-il que dernièrement sur une photo de couloir, vous n'ayez pas vu que le seul vrai problème se situait sur la zone cramée centrale pointée par les lignes de fuite (ce que signala avec grande justesse une autre personne) ? Vous vous gardez bien d'agrémenter vos critiques de conclusions techniques. Je n'ai jamais lu sous votre plume un commentaire comportant une proposition de résolution. Sur le "couloir" par exemple, d'où provient la non verticalité qui vous gêne : de l'angle de prise de vue, de la déformation d'objectif,... Comment proposez-vous de la corriger ?
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AVERTISSEMENT:
Merci de ne débattre que de l'image dont ce fil est le sujet et d'épargner aux lecteurs vos querelles personnelles, ici c'est un espace de critique photo. Si vous souhaitez vous envoyer des mots doux faites-le en MP pas en public.
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Pour revenir à la photo, je dirais qu'à mes yeux elle ne fonctionne pas car elle se situe dans un entre-deux peu convaincant.
Si on la prend sous l'angle de la photo de paysage, les personnages viennent casser les lignes et la symétrie qui, sans eux, pouvaient composer une bonne photo.
Si on la prend sous l'angle de la street photo, les personnages de dos et rejetés dans un angle ne semblent pas pouvoir être le sujet, du moins cela ne me convainc pas. La citation du photographe de rue me semble ici peu applicable, ou du moins mal interprétée. Ne pas avoir les regards des sujets peut être le signe qu'on s'est fait suffisamment discret et qu'on reste une sorte "d'observateur neutre", soit. Mais ne pas avoir les regards ne signifie pas non plus photographier uniquement des dos !
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Je peux le comprendre. Nous sommes confrontés actuellement à un vrai problème de droit à l'image. Le parlement européen s'y intéresse de plus en plus et envisage d'ailleurs d'interdire la diffusion de photographies sur lesquelles apparaîtraient des personnes reconnaissables et non consentantes. De sorte que toute une flopée de photographes d'antan n'aurait jamais pu photographier des images historiquement connues. C'est un réel problème. il n'est que de voir les images floutées dans les médias. Chaque photographie est porteuse de son contexte historique, économique, social... Je peux vous citer le cas d'un ami reporter emmené par des policiers (alors qu'ils n'en avaient pas le droit) parce qu'un père lui avait intimé l'ordre de ranger son appareil dans un parc où se trouvait un jardin d'enfants. La photo de groupe n'est pas interdite. parce que ce photographe refusa, le père appela la police !
L'histoire de la photographie est parsemée de procès, attaques,... Ce qui semblait évident il y a quelques années et apprécié, peut très bien désormais être poursuivi ou rejeté par une "morale" changeante. Nous sommes contraints d'y faire attention.
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On peut comprendre cette forme de prudence mais alors on rejoint l'idée de "l'entre-deux". Des dos ne peuvent pas, à mon avis, constituer le point d'ancrage de l'image et je pense qu'il aurait été plus judicieux d'attendre qu'il "entrent" dans le cadre de manière plus satisfaisante, se fondant ainsi dans la composition qui n'était pas axée sur eux.
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Pour en revenir également à la photo, ma lecture en a été d'emblée la suivante: un élément perturbateur dans le champ, visiblement ayant fait irruption puisque la poussette sort un peu du champ. Un cadrage et un point de vue d'ensemble renforçant cette impression d'intrusion: point de vue déterminé avec précision donc le sujet initial n'était pas cette poussette, je suppose une position du photographe pas tellement discrète, vu la position basse il a dû se coucher.
De là deux possibilités: soit le photographe a déclenché en saisissant cette intrusion dérangeante ((photo sur le vif, titre de la section) soit le photographe s'est posté en attente d'une intrusion dans le but de créer cette image, mais dans les deux cas nous avons là une illustration métaphorique d'une société individualiste dans laquelle l'on se préoccupe bien peu de la portée de nos actes, ici de qui l'on dérange ou pas, la présence et l'acte du photographe passant pour insignifiants aux yeux de cet homme qui a stoppé précisément là sans se préoccuper de ce qui se passait autour de lui. Ce sont pour moi la rectitude du cadrage associée à cette présence inopportune (qui devient opportune ici pour le sens de cette image) qui donnent du sens à cette photo.
Techniquement mon seul bémol est l'ombre (probablement du photographe) dans le coin inférieur gauche.
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Je ne suis qu'un newbie en photo et n'ai pas de formation artistique, mais voici mon ressenti, ou plutôt mon absence de ressenti.
Le titre évoque un élément qui n'est même pas entier.
Des morceaux d'éléments traînent dans les coins (ombre du photographe en bas à gauche, morceau de préau en haut à gauche...)
Les personnages sont soit de dos, soit très éloignés.
Le "banc" ? La perspective est gâchée par l'ombre de papy/papa.
Finalement, une photo très banale, avec un beau ciel, néanmoins et une lumière agréable.
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Je suis heureux que quelqu'un évoque l'ombre du photographe en bas à gauche. J'attendais la remarque. Quand j'ai regardé cette photo sur écran, elle m'est apparue immédiatement, alors qu'à la prise de vue, tout occupé à savoir si j'allais ou non photographier le bonhomme, je n'y avais pas prêté attention. D'une certaine manière cette ombre semblait viser l'homme de droite et me vengeait un peu de son intrusion. Car je partage beaucoup la lecture de CharlesG et sur le coup ressentit cela comme une agression. En le photographiant ainsi, coincé à droite, cette intrusion n'en est que plus "maladroite". Si j'avais attendu qu'il prenne place dans la photo, il devenait un promeneur banal et je n'aurais pas conservé cette photo.
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Et enfin, je précise que comme je l'ai écrit tout au début : peu importe ce que je voulais photographier au départ, cette photographie n'a d'intérêt à mes yeux que parce qu'elle raconte une INTRUSION (la poussette à poussé ma photo, elle l'a poussée au-delà de la photo initiale quand bien même elle casserait ainsi les codes de la "bienséance" photographique). L'attitude de cet homme crée la "scène de rue" et qu'il me tourne le dos renforce le malaise. Cela me plait dans cette histoire.
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Mais qui vous prenez-vous, madame ? D'où tenez-vous une quelconque légitimité ?
Etc etc....
Quel long message édifiant ! :D
Je m'appelle Nathalie et sur ce forum on se tutoie d'habitude en toute simplicité, ce qui n'empêche pas le respect.
Je suis très très loin de cette prise de tête et mon ego est normal : je ne me prends pas au sérieux au point de trouver un quelconque intérêt aux nombreuses questions et attaques personnelles de ce message.
( On ne se connaît pas, seules les personnes peu bienveillantes se permettent ce genre d'attaques )
D'ailleurs pour moi, le sujet est clos, j'ai dit ce que j'avais à dire.
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Une photo, quelle qu'elle soit, n'a pas à plaire à tout le monde et l'important est que cette photo plaise à son auteur.
Le petit souci, c'est quand l'auteur qui soumet une photo à la critique semble ne pas vouloir entendre de critique autre que positive ;)
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Le petit souci, c'est quand l'auteur qui soumet une photo à la critique semble ne pas vouloir entendre de critique autre que positive ;)
1/ un de vos collègues modérateur a posé un avertissement concernant les attaques personnelles et a réclamé que nous nous en tenions à des discussions sur les photos. Êtes-vous exempté ?
2/ pouvez-vous me citer en puisant dans les précédents échanges pour confirmer que je n'accepterais pas les critiques négatives. Contester telle ou telle opinion relève du droit à la discussion entre adultes. Quand quelqu'un écrit que cela le gêne que le personnage soit de dos, c''est son droit. Quand j'affirme que c'est cette attitude qui fait l'événement, c'est aussi mon droit.
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Faut pas t'énerver, il n'y a de ma part aucune attaque personnelle.
Je constate simplement que c'est une attitude plutôt récurrente chez toi et que tu utilises cette section pour montrer ton travail plutôt que pour avoir un réel échange, les avis divergents du tien étant globalement mal accueillis.
C'est ton droit.
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Trois pages tout de même, alors que debout à quatre heures du mat, j'étais à neuf heures du même mat train de photographier du "Real estate"
non-inspirant !!! Bon je vais me coucher !!!
Mais avant, juste un truc, artsmette compose son image.......le papy entre dans le champs avec la poussette et sa petite-fille.....que l'on ne distingue pas...on subodore tout au plus ! ;)
Sérieux...j'aurais probablement râlé....et ne l'aurais pas faite celle-ci !!! :D
Après si on a appuyé, on peut toujours, grâce à un vocabulaire merveilleusement bien étayé et un sens (quelque peu agressif :( :)) de la répartie, s'en sortir.
Perso, la construction géométrique de cette image très bien calculée est ruinée par l'intrusion !!!
Tu as préféré la garder, tout en la renommant, et nous la proposer...pas de souci...ça arrive à tout le monde ce genre de mésaventure...not a big deal !!!
Marc.
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Dès le moment où une photo est publiée, elle n'appartient plus à son auteur (abstraction faite de la propriété intellectuelle s'entend). Chacun se fera son propre avis et y verra ce qu'il veut, tout du moins si la photo a suffisamment d'intérêt.
En regardant cette photo, le double sens du titre et la situation m'ont amusé et attendri face à ce grand-papi au dos un peu raide et au genoux passablement niqués qui se contrefoutait copieusement du reste du monde. Le fait que le cadre était déjà choisi et que l'auteur sait visiblement se servir de son matériel en a fait une photo avec un "petit charme" indéniable. Là s'arrête mon avis sur la chose.
Le reste ne constitue pour moi que du blabla stérile que l'on rencontre parfois chez certains artistes dits "conceptuels" et qui ont une fâcheuse tendance à faire des débats kilométriques sur le pourquoi du comment et surtout, à s'énerver un tantinet si on ne se rallie pas à leur point de vue. Ce qui a pour effet de faire dévier assez désagréablement les commentaires et faire passer le commun des mortels pour un ignare.
Propos qui n'engagent que moi et qui ne dévalorisent en rien la photo n'est-ce pas ;)
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... alors que debout à quatre heures du mat, j'étais à neuf heures du même mat train de photographier du "Real estate"
non-inspirant !!! Bon je vais me coucher !!!
Fatiguant ça le jetlag, faut soigner le mal par le mal -> https://youtube.com/watch?v=GY0EZBtZFEM
:lol: bonne nuit Marc :C
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Fatiguant ça le jetlag, faut soigner le mal par le mal -> https://youtube.com/watch?v=GY0EZBtZFEM
:lol: bonne nuit Marc :C
Rhaaa......excellentissime cette répartie...comme d'hab, jojo !!!
Cheers.
Marc.