Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Pratiquer la photo : étudier la photo et les photographes => Discussion démarrée par: westernz le 05 Oct, 2014, 21:18:01 pm
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Bonjour,
En espérant être dans le bon forum...
Sachant que les reproductions ne sont vendues qu'en direct et à certaines personnes;
Est-il déraisonnable de donner (ou vendre) des reproductions en parallèle des originaux limités à 30 exemplaires ?
Est-il déraisonnable de vendre des reproductions une fois les 30 exemplaires originaux écoulés ?
Bonne journée
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Quelle est la différence entre un "original" (numéroté et signé) et une "reproduction" ?
Aucune (et pas les dimensions ni le support, puisque l'article 98A de l'annexe III au CGI précise bien "tous formats et supports confondus").
Donc, si tu dépasses 30 exemplaires, les conditions pour bénéficier du taux réduit de 5.5% ne sont plus réunies.
Ce qui n'a aucune importance si tu bénéfices de la franchise en base de TVA, puisque tu es exonéré sur toutes tes ventes - à condition bien entendu de ne pas dépasser la limite de la franchise en base (41.700€/an) http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/148-PGP.html .
Si tu dépasse la limite de la franchise en base et la limite de 30 exemplaires, la réponse n'est pas claire :
1° Tous les exemplaires passent à 20%, même les 30 premiers qui ont été vendu il y a peut-être plusieurs années.
ou
2° Seuls les exemplaires excédant 30 passent à 20% de TVA, les précédents restant au taux réduit.
Cela dit, vendre les 30 premiers exemplaires "au prix fort" comme originaux en édition limitée et continuer à tirer ensuite des exemplaires supplémentaires, même non numérotés et non signés, me semble personnellement (je dis bien personnellement) pas très éloigné d'une tromperie, hors toutes considérations fiscales.
En revanche, rien n'empêche de vendre une image de la même série, même très similaire, numérotée ou non, sans affecter la série différente de 30, vendue en régime "œuvres d'art signées et numérotées".
Un blog sur le même sujet, avec des conclusions identiques : http://blog.droit-et-photographie.com/tirage-original-tirage-numerote-oeuvre-dart-etc/ (les taux de TVA ont changé entre-temps).
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Merci, j'ai faillit faire une belle erreur.
Je connaissais le texte et j'ai omis de considérer que la quantité ne se référée pas aux photos spécifiquement numérotées, signées et accompagner de leur certificat; Mais à tous les tirages d'une même photo, sans restriction.
Maintenant; que faire des tirages d'épreuves qui généralement chez moi ne sont pas 100% identique aux originaux; C'est à dire ceux donnés aux modèle avant la fin du traitement, ou même avec un traitement très légère qui n'a rien de commun avec la version finales de la photo; Sachant que j'ai noté (su r le fichier et donc sur le tirage) Tirage d'épreuve www.monsite.com; Et que j'en ai distribuer entre 1 et 5 selon le nombre de personne dessus.
Pour finir.
Cela m'interdit de fait les publication dans la presse, dans des magazines; dans des livres culturels et dans des livres d'art ?
Bonne journée
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Traditionnellement, les épreuves (numérotées en sus, par exemple E1/5, E2/5 etc.) sont considérées soit comme des "brouillons" hors commerce, soit comme des épreuves d'artiste, que l'auteur conserve ou qu'il donne (aux modèles, à l'imprimeur, au tailledoucier s'il s'agit d'une litho...) et n'entrent pas dans le calcul des 30.
Je ne crois pas que l'administration fiscale se soit spécifiquement prononcée sur les épreuves et leur nombre, mais l'usage est bien établi.
Les publications, ce sont des cessions de droits. Donc par définition différentes de la vente d'un tirage. S'il y a tirage, ce n'est pas de ton fait, mais celui de l'éditeur.
Mais il n'est pas d'usage de céder ses droits sur une image qui est par ailleurs commercialisée en tirages d'art numérotés (sauf cas très particuliers).
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Et si les 30 exemplaires ont écoulées ?
En gros. Soit on œuvre en tant qu’œuvre d'art originale à 30ex max; soit on fait un livre d'art ou culturel, mais pas les deux ?
Pourtant les peintres vendent en œuvre d'art (unique donc) et on retrouve leurs œuvres dans des livres.
Que ce soit des peintres anciens ou récents.
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C'est pour ça que je disais : "sauf cas particulier". Je pensais par exemple aux biographies, aux catalogues d'exposition, aux illustrations d'un article de critique d'art dans la presse, etc. où on retrouve en effet des reproductions d’œuvres de l'artiste.
Et si les 30 exemplaires ont écoulées ?
Ça arrive constamment avec les lithographies, gravures, estampes... et personne ne pense à en faire une nouvelle série. D'ailleurs, en principe, le support est détruit ou reconditionné à la fin du tirage. Contrairement à une image numérique, où la tentation peut être grande :D
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Serait-ce abusé de faire :
- Un livre d'art de l'ensemble de mes oeuvres sur le thème du sport (par exemple).
Sachant que 60% d'entre elles seraient limitées à 30ex en tirage original (unitaire, en fine art dans un cadres, pas dans un livre)
- Laisser quelques droits gracieusement à de livres culturels pour leurs illustration, je pense aux livres scolaires. Toujours pour mes photographies 30ex.
Pour finir, est-ce que quelque chose interdit de faire les concours ? Tant qu'ils ne demandent pas à ce que le photographe offre ses droits pour une quelconque exploitation hors de son contrôle. Certain concours ont une certification dont j'ai oublié le nom.
Bonne journée
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- Livre à compte d'auteur : dans ce système c'est l'auteur qui édite et qui vend les livres lui-même, donc c'est lui qui commercialise. La TVA sur les livres est de 5.5%, identique aux ventes d’œuvres d'art. Le différentiel de TVA est nul. La question sans réponse est de savoir si les nouveaux tirages, via un livre, changent le statut TVA des cessions des 30 tirages originaux. J'aurais tendance à dire non, il n'y a pas de règle qui me démente, mais pas non plus de règle qui confirme.
- Editeur indépendant : Si tu cèdes tes droits à un éditeur, le Fisc ne devrait (à mon avis) pas avoir non plus d'arguments pour contester la TVA à 5.5% sur les tirages numérotés, puisque tu n'es pas impliqué dans la réalisation des nouveau tirages.
En revanche, dans les deux cas, ceux qui t'auraient acheté un tirage numéroté avec certificat d'authenticité et qui retrouvent la même image dans un ouvrage publié à quelques centaine ou milliers d'exemplaires ou, pourquoi pas, sur une carte postale du commerce ou chez Yellow Corner (entre 10.000 et 20.000 exemplaires en moyenne dans les deux cas) auraient, je pense, de bonnes raisons de ne pas être contents.
Encore une fois, le fait de vendre des tirages numérotés revient à les présenter comme "uniques", de vraies œuvres d'art, avec une valeur patrimoniale.
Autoriser ensuite leur grande diffusion remet en cause leur caractère exclusif, et l'idée même qu'une photographie peut constituer une œuvre d'art ayant une valeur, fondée sur la rareté : si tout le monde peut l'avoir pour rien, pourquoi payer ?
Pour les concours : aucune idée de la réponse, mais ça ne peut, au mieux, qu'augmenter la notoriété de l'artiste et donc la valeur de ses œuvres.
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Tu as bien compris que ma question était aussi porté sur l'image de l'artiste.
Me payer la tête des acheteurs n'est pas le but.
Il faut donc faire une choix.
Édition en masse ou Tirages d'art restreints.
Quand on à de la masse et un éditeur dynamique l'édition peut être très rentable.
Mais c'est un travail supplémentaire, plus de charges, d'intermédiaires etc.
Le tirage d'art n'est pas non pour tout le monde. Je n'ai même pas encore les moyens de démarcher des exposants (pas assez de photos terminées). Et le chemin jusqu'à avoir une galerie digne de ce nom est assez long.
Merci pour tes précisions.
L'aide n'as pas été inutile.
Je vais cogiter pendant mes prochains traitements.
Bonne soirée, nuit, journée.
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Il faut donc faire une choix.
Édition en masse ou Tirages d'art restreints.
D'abord, les deux ne sont pas incompatibles, à l'intérieur d'une production : on peut imaginer, par exemple, un style d’images plus "grand public" pour l'édition, et un autre plus exclusif pour les tirages unitaires.
L'autre aspect, c'est que les rares éditeurs de livres photo sont extrêmement sélectifs.
Je ne sais pas où tu en es de ta démarche, mais pour la plupart des photographes-auteurs, l'alternative édition/tirages d'art est vite réglée par exclusion, dans la mesure où ils n'arrivent pas à se faire éditer.
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Pour les pures livres d'art, c'est certain que c'est plus dur. Surtout si l'on cherche un beau format 24x36.
Pour se faire éditer plus facilement il faut un contenue culturel, éducatif ou scientifique. Du texte.
Je connais une personne qui à fait ainsi, de belles photos de paysages plus ou moins intéressantes et plus ou moins artistiques. Mais elles étaient associées à des informations géographique, historiques et géologiques des lieux. Il s'était restreint à une zone, qu'il à prit dans tous les angles. Après 3 livres il n'y avais pas un endroit qu'il n'ai pas étudié et mise en photos. Son meilleur à fait 30.000 exemplaires. Et ce n'était pourtant pas l'un des lieux les plus connues, au contraire, surtout connu des spécialistes mais inconnu du grand public. C'était un avantage coté concurrence qui était quasi inexistante.
De mon coté je verrais ce qu'il me reste en non limité 30ex une fois les traitement terminés.
Certaines, une fois finies, ne sont pas au niveaux des autres ou ont un problème que je n'arrive pas à corriger, de fait elle sont bien, lourdement travaillées, mais le défaut empêche de la sélectionnée comme mes es meilleurs photos. De fait elles peuvent servir pour un livre, accompagnées de photos plus communes, mes clins d'oeils et scènes de vie trop peu esthétiques pour l'art, même si intéressantes en soi.
Ce que je voulais dire:
Celles vendue en tirage d'art original doivent en rester là et ne pas être utile à autre chose, sauf à leur propre promotion et celle de mon vendeur.
J'ai écris un roman ce coup-ci :(