La couleur, c'est comme apprendre le chinois
Il est vrai que les concepts utilisés sont un peu compliqués à comprendre intellectuellement.
Mais en réalité, c'est tout simple.
L'idée générale est de "neutraliser" les interfaces matérielles successives : capteur du boitier, écran et imprimante (+ encres et papier).
Le capteur pose en général très peu de problèmes. Le fichier numérique qu'il produit peut être considéré comme (presque) parfait, avec son profil associé.
Il n'en est pas de même de l'écran et de l'imprimante.
Par exemple, si l'on n'est pas satisfait de la colorimétrie du fichier numérique sur la base de l'image affichée à l'écran, et qu'on décide de la corriger, il faut avoir confiance à 100% dans l'exactitude de l'affichage, car le fichier modifié colorimétriquement sera imprimé tel que modifié : on risque donc de modifier à tort un fichier numérique bien équilibré à l'origine, mais mal affiché ; ce qui implique donc d'utiliser un écran préalablement calibré avec une sonde, ou au pire un écran de bonne qualité (dalle IPS de milieu ou haut de gamme) déjà calibré en usine.
Le raisonnement est identique pour la phase d'impression, mais en beaucoup plus simple, car les fabricants mettent à disposition des profils d'impression de bonne qualité. La responsabilité personnelle de l'utilisateur se limite à cocher le bon profil d'impression.