C'est en effet une question de cahier des charges, entre ce qui est indispensable, ce qui est souhaité ou ce qui est superflu, critères variables selon chaque pratique.
Les compacts, même experts, ont évidemment l'avantage de la compacité, mais très rares sont ceux qui proposent à la fois un "grand" capteur, une bonne montée en ISO, les modes PSAM, une gestion complète des flashes externes, l'accès aux UGA et aux longs téléobjectifs, une ergonomie conçue pour des changements de réglages instantanés par boutons dédiés, etc.
Les hybrides rassemblent en théorie le meilleur des deux mondes : compacité due à la suppression du miroir et, souvent, objectifs interchangeables. Mais il faut se rendre à l'évidence : pour une taille de capteur comparable, 16x24mm (DX) ou 24x36mm (FX) l'objectif de l'hybride a la même taille et le même poids que celui d'un reflex. Le gain d'encombrement est en réalité très limité. Ou bien il faut aussi passer à un capteur plus petit, ce qui permet de réduire la taille des optiques.
Dernier point : les systèmes reflex, qui bénéficient d'une ancienneté historique, ont également l'avantage de proposer un environnement matériel abondant, télécommande, loupe de visée, déclencheur pour flash, grip... sans parler des optiques.
Il faut donc sacrifier quelque chose quelque part.
On en revient à la définition d'un cahier des charges exhaustif en trois colonnes : indispensable, souhaité, inutile. En notant que, pour ceux qui sont doublement équipés, reflex + compact ou hybride, on peut se concentrer sur les indispensables (pour de la photo courante), et tout de même passer au reflex pour certaines options plus spécialisées.