Tout est dit ou presque dans le tutoriel.
La limitation principale est liée au fait que cet objectif est peu lumineux.
D'où la nécessité :
- de rallonger un peu plus le temps de pose (environ 15 secondes est idéal, si l'aurore est très mouvante avec un temps de pose plus long le résultat sera moins bon)
- de monter plus en sensibilité
Il est évident que si l'aurore est peu lumineuse, cet objectif risque de montrer ses limites (voir les exemples).
Grosso modo, dans des conditions "standard" un objectif ouvert à f/2.8 permet des poses d'environ 15 secondes à 800-1600 iso.
Pour la mise au point, soit :
- laisser l'AF se caler sur un point à l'infini
- si cela ne marche pas, débrayer l'AF, utiliser le zoom du live-view et régler finement la mise au point sur une étoile
Derniers points :
- ne pas hésiter à régler manuellement la balance des blancs pour essayer de "coller" au ressenti sur le terrain
- dans le noir, on produit plus facilement des images sous-exposées, car l’œil s'habitue à la pénombre (utiliser la lumière rouge de la lampe frontale)
- un trépied et une rotules bien stables sont bien sûr indispensables, mode MUP, télécommande ou retardateur tout aussi indispensables
Enfin, ne pas faire de la capture d'aurore boréale le seul et unique objectif du voyage, sinon cela risque d'être source de déception !
Une aurore est visible à 2 conditions : que le ciel soit bien dégagé et qu'il y ait une forte activité aurorale. 2 conditions qui sont loin d'être toujours réunies !
Ici sur aurore très mouvante et très lumineuse :
f/4, 30s, 1250 isoIci la scène est beaucoup plus sombre, la faible luminosité du 18-240 aurait montré ses limites :
f/2.8, 20s, 2000 iso