L'argument principal donné pour se contenter d'un objectif avec de fortes aberrations étant que celà se corrige bien logiciellement, j'utilise le même argument pour préférer un compact :
pdc : peut se créer logiciellement quand on en a besoin
taille du viseur : écran sur compact. C'est grand.
bruit : énormes progrès réalisés (voir les compacts fuji)
mauvaise optique : DXO (peut même être intégré)
Et en plus, ça tient dans la poche.
Vous trouvez ça absurde ? Vraiment ?
Moi aussi.
Quoique...
Le 18-135 est satisfaisant pour faire un tout-en-un, pratique en voyage et/ou en reportage.
Mais il faut soit supporter les aberrations, soit les corriger logiciellement après coup. Je choisis personnellement d'avoir de bonnes optiques au départ, et de limiter les corrections logicielles au traitement basique de laboratoire. Comme en plus je traite les photos une par une (on ne tire pas toutes les photos pareil), la solution du batch est une étape à rajouter. Beurk.
Je conçois parfaitement qu'on ait une autre approche. Je préfère juste commencer au début de la chaîne qu'à la fin.
Le mieux est quand même d'avoir de la qualité sur tout le process.
(coût en entreprise : le QRQC est au final moins consommateur de temps et d'argent que le rappel des pièces, même si on ne s'en rend pas compte au départ
)