Mais je ne vois pas trop comment le noir pourrait renvoyer de la lumière : il l'absorbe (pas à 100%, on peut chipoter ! ), ajoute de l'ombre, supprime un reflet parasite.
Il est évident que ce sera une "réflection" de lumière à la marge, il y aura réflection compte-tenu de la matière même du carton plume qui a une brillance, n'est pas tout à fait mat. Il est certain qu'on l'emploie peu en portrait (mis en dernier pour piste éventuelle mais pas primordiale). On emploie de tels dispositifs lorsqu'on éclaire des objets métalliques ou verre.
Ce qui me semble intéressant, c'est 2 attitudes :
- Quand on prend une photo, c'est de ne pas penser qu'on va utiliser un logiciel de retouche. Et, par voie de conséquence, maîtriser les paramétrages de son boitier et exploiter les sources d'éclairage possibles. Les logiciels de retouche doivent s'appliquer avec parcimonie.
- Quand on multiplie les expérimentations "à vide" avec réflecteurs, flashs, lumières naturelles et continues... on est plus à même de réagir en situation d'"urgence". Quelqu'un a écrit ci-dessus que l'auteur de la photo aurait pu exploiter une réflection par une roche, un mur blanc, etc. Ce qui est vrai. Avoir ce réflexe d'utiliser l'environnement proche est essentiel. Comme il est essentiel de repérer dès la prise de vue les zones d'ombre, les parties cramées, la brillance ou non du regard... autant de choses que des logiciels de retouche ne corrigeront que très peu.