C'est quoi, cette sortie ?
Remarque que la Belgique, c'est bien loin depuis ma Catalogne chérie... Et prendre la route après une bonne dégustation de bières n'est peut-être pas la chose la plus conseillée
.
Remarque supplémentaire : le lendemain de la première cuite de ma vie (et la plus mémorable), non seulement j'étais mal en point, mais aussi mes photos et, par la suite, aussi mon FM. Vraies photos, certes. Mais penchant étrangement. Le FM avait ensuite besoin d'une réparation (prisme, haut du boîtier). J'avais tout juste 17 ans.
L'île d'Égina en Grèce (juste devant Athènes et le Pirée) aurait sans doute mérité un meilleur traitement photographique. Je me suis rattrapé, j'espère, un peu plus de 4 ans plus tard, lors de ma deuxième visite. J'avais même loué un scooter un jour et fait le tour de l'île.
J'aurais ô combien préféré embarquer ma propre Vespa sur le ferry (projet compromis par mes parents, m'offrant le ticket "Inter Rail" pour m'empêcher de traverser la Yougoslavie ou l'Adriatique en bateau avec). Et j'aurais certainement bien fait, la Vespa étant tout de même bien plus sûre dans les virages que les Honda à moteur 4 temps et boîte automatique.
Mais tout cela est bien un autre sujet. Mes photos d'Égina de 1984, je pourrais toujours les passer au scanner pour les redresser ensuite.
Elles ne seraient pas moins "vraies" pour autant.
Kodachrome 25 (et j'ai même dû acheter, sur l'île au prix fort, un Ekta 100).
En tout cas, j'aurais bien fait aussi, en 1988, de séduire ma compagnonne (et ô combien mignonne) de route australienne, rencontrée au hasard. Ou même la Française, certes un peu grosse, qui n'arrêtait pas de râler (est-ce typiquement français ?) J'étais, hélas, trop timide. Tout comme après, avec l'Anglaise rencontrée plus tard à Monemvasia, dans le Sud du Péloponnèse.
Oui, autrefois, je voyagais pas mal. Et aujourd'hui ? Plus assez. Peut-être que le fait de vivre dans une région déjà assez touristique n'y arrange rien. Sauf fuir les touristes...