Le développement d'un film noir et blanc en cuve nécessite peu de moyens : quelques minutes dans le noir absolu, le temps de charger le film dans la cuve, puis application des bains, révélateur/ fixateur/ rinçage en relativement petite quantités et à la lumière.
On peut ensuite scanner ses négatifs et les tirer sur jet d'encre comme n'importe quel fichier numérique.
Le tirage analogique nécessite de tout autres moyens : une pièce noire avec lumière inactinique, un agrandisseur (+ prise de courant) sur une paillasse zone sèche ; le révélateur, le fixateur et le rinçage dans des bacs correspondant à la dimension du papier (grands tirages = grands bacs), sur paillasse zone humide (+ robinet d'eau froide), avec les bonbonnes de stockage de la chimie entre deux utilisations ; plus divers accessoires, margeur, pinces, compte-pose, loupe de mise au point..., et bien entendu les différentes dimensions et références de papier-photo, à conserver au noir absolu.
Le tout demande une certaine organisation, en utilisation et en rangement.
Si on ne dispose pas d'une pièces dédiée, c'est souvent la salle de bains qui sert de labo temporaire, avec un temps de montage-démontage conséquent.
L'autre solution est en effet de s'inscrire à un club photo, MJC ou autre, qui pratique encore le tirage argentique, et qui dispose d'un local dédié à temps plein.