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Capture One et Avalanche : deux questions
« le: 17 déc., 2022, 11:18:55 am »
La communauté des utilisateurs anglophones de Capture One est en ébullition suite à la communication de la société qui l'édite. Voir par exemple

https://support.captureone.com/hc/en-us/articles/7998068628637?page=21#comment_8285315650973

Question 1 : Qu'en pensent les utilisateurs francophones ?

Avalanche est un logiciel destiné à faciliter le changement de logiciel de développement (ou de version d'un logiciel de développement).

https://cyme.io/fr/avalanche-photo-conversion/

Extrait de sa présentation :

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Laissez Avalanche vous aider à transférer vos photos d’une application à une autre sans perdre aucune donnée, en préservant toutes vos modifications.*

Avalanche analysera vos catalogues existants et migrera en toute sécurité toutes vos images, avec leurs métadonnées, leurs annotations, leurs hiérarchies d’organisation personnalisées (albums, piles, mots-clés…) vers leur nouveau domicile.
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Notez la présence d'une * dans cette description... Quand on clique dessus, voici ce qu'on lit :

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Limites d'Avalanche

(*) Toutes les modifications ne peuvent pas être conservées en raison de la complexité des formats de catalogue propriétaires. Avalanche ne convertira pas les modifications basées sur les masques ou les ajustements locaux (suppression des tâches, pinceaux correcteurs, etc.). L’étalonnage avancé des couleurs n’est pas pris en charge non plus. Toutes les images dont les ajustements ne sont pas pris en charge seront placées dans un album dédié afin de faciliter leur consultation.
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Avalanche est souvent cité comme bouée de secours par ceux qui souhaiteraient revenir vers Lightroom depuis Capture One.

Question 2 : quelqu'un a-t-il une expérience pratique de ce logiciel à partager ?

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Hors ligne Jean-Christophe

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #1 le: 17 déc., 2022, 13:24:31 pm »
De ce que j’ai compris de tout ça, Capture One, un logiciel initialement destiné aux pros, a tenté d’intéresser le monde moins pro.

Restant cependant deux fois plus cher que d’autres, dont le concurrent Lightroom, et complexe à utiliser, bien que très performant, les ventes restaient faibles.

L’éditeur a alors tenté de proposer des versions dédiées aux marques de boîtiers, dont Nikon, pour attirer du monde. Versions offertes la plupart du temps, aux utilisateurs de boîtiers de la marque. Mais limitées si j’ai bien compris.

Au final, un taux d’adoption toujours faible, or les développements logiciels coûtent chers de nos jours. Capture One est en retard en matière d’IA, de support d’appareils mobiles, de connectivité. Les pros (studio en particulier) ont ces besoins.

D’où le choix récent d’en revenir au marché historique, celui des pros, pour lesquels l’abonnement, seule formule disponible, n’est pas un frein.

Ce qui n’empêche pas les autres utilisateurs attirés par ce logiciel de souscrire à l’abonnement aussi.

C’est le troisième éditeur majeur qui passe à l’abonnement. Souhaitons que DxO tienne le coup avec sa licence perpétuelle. Le challenge est important.

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #2 le: 17 déc., 2022, 14:20:16 pm »
De ce que j’ai compris de tout ça, Capture One, un logiciel initialement destiné aux pros, a tenté d’intéresser le monde moins pro.

Restant cependant deux fois plus cher que d’autres, dont le concurrent Lightroom, et complexe à utiliser, bien que très performant, les ventes restaient faibles.

L’éditeur a alors tenté de proposer des versions dédiées aux marques de boîtiers, dont Nikon, pour attirer du monde. Versions offertes la plupart du temps, aux utilisateurs de boîtiers de la marque. Mais limitées si j’ai bien compris.

Au final, un taux d’adoption toujours faible, or les développements logiciels coûtent chers de nos jours. Capture One est en retard en matière d’IA, de support d’appareils mobiles, de connectivité. Les pros (studio en particulier) ont ces besoins.

D’où le choix récent d’en revenir au marché historique, celui des pros, pour lesquels l’abonnement, seule formule disponible, n’est pas un frein.

Ce qui n’empêche pas les autres utilisateurs attirés par ce logiciel de souscrire à l’abonnement aussi.

C’est le troisième éditeur majeur qui passe à l’abonnement. Souhaitons que DxO tienne le coup avec sa licence perpétuelle. Le challenge est important.

Il existait des versions du Capture One complet qui n'étaient actives que pour les appareils d'une marque donnée, et moins chères pour cette raison. Ce qui était fourni gratuitement par certaines marques d'appareils, c'était une version aux fonctionnalités réduites.

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Hors ligne Pierre

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #3 le: 17 déc., 2022, 14:26:51 pm »
Les versions gratuites sont les versions Capture one express

Un acheteur de dos phase one lui à droit à une version complète

Après il y avait les versions dédiées à une marque (Sony, Fuji, Nikon)

Ne reste plus que les versions complètes et express que l'on peut encore avoir... 

Bientôt ne restera que la version abonnement et peut être version express

Perso j'ai une version pro fuji en abonnement qui à basculée en version tous boitiers... je vais payé encore en tant que dédié à un boitier... mais pour combien de temps ?  (Actuellement 109 € pour année en abonnement)

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #4 le: 17 déc., 2022, 23:20:46 pm »
Bonjour

Capture One est un très bon logiciel… mais la politique de l'éditeur dans la durée est assez déconcertante…

Il y a longtemps, j'ai eu droit à une version Express (à l'époque, il manquait la correction de perspective et la prise de vue connectée par rapport à la version pro) offerte avec une carte mémoire Sandisk…
Puis à des mises à jour à bon prix (au rythme, en gros, d'une par an)

Puis PhaseOne a arrêté Capture One Express en proposant de passer à la version Pro au prix de la mise à jour d'Express… bien sûr, j'ai franchis le pas…

Puis le prix des mises à jours a augmenté sensiblement (de moins de 100 € à 170 €) avec une option pour faire une mise à jour "anticipée" avec une bonne remise…

Puis il y a eu le retour d'Express (limité à une marque de boitier)… et les mises à jour ont continuées à être plus chères et la promo pour la pré-mise à jour moins intéressante…

L'an passé, je n'ai pas fait la mise à jour pour mon activité pro (mais je l'ai faite à titre perso)… et, cette année, je ne l'ai pas faite…

Il est clair que le courriel en anglais annonçant la fin des versions perpétuelles ne m'a pas plu.

Mais il est clair aussi que certaines fonctions avancées de la version abonnement (par exemple, le fait que le client, à distance, puisse voir le flux de travail et l'avancée du traitement…) ne sont gérables pour Capture One que pour les clients en abonnement… et il est probable qu'il y ait beaucoup plus de clients en version abonnement qu'en licence perpétuelle (parce que, quand les mises à jour sortent tous les ans au mêmes dates, et que la mise à jour coûte pratiquement le prix de l'abonnement annuel, pourquoi garder les 2 options ?).

Aujourd'hui, je pense que j'ai besoin de Capture One tant à titre perso qu'à titre pro.

Pour mon activité pro, j'ai choisi : lorsque j'en aurai besoin pour traiter des images autres que les miennes, je passerai à la version abonnement… (pour le moment, je reste à la version 21).

Pour mon activité perso, je pense que je passerai à la version abonnement quand je ne pourrai pas faire autrement (parce que je changerai mon D7200 pour un boitier non supporté par la version 22)… si, d'ici là, je n'adopte pas un autre logiciel…


Capture One est, pour moi, parfait pour de la prise de vue en studio… mais il n'y a pas que des pros qui font de la prise de vue en studio (ça a été pourtant mon travail pendant presque 30 ans… les possibilités de la version actuelle sont quand même plus simple à utiliser que de faxer un polaroïd (si, si, j'ai fait… le courriel a changé ma vie)).

La version Express première du nom était presque parfaite pour mon activité perso et pouvait correspondre à ce qu'attendait nombre de photographes professionnels qui font du reportage (photojournaliste, photographe événementiel…) et/ou qui font de la photo qui ne correspond pas à de la prise de vue qui ne bouge pas (portraitiste qui fait du studio mais veut aller vite pour ses prises de vues…). Il est dommage que Capture One ignore totalement ces utilisateurs pro qui ne font pas de la nature morte en studio en mode connecté avec validation à distance par le client (et qui seraient prêts à utiliser un tel logiciel, bridé, mais moins cher) (soit la grande majorité des pros).

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #5 le: 22 déc., 2022, 17:18:05 pm »
(...) les développements logiciels coûtent chers de nos jours.

Oui, certainement. Mais le passage à l'abonnement visait d'abord et avant tout à faire exploser les profits. Ce qui fonctionna parfaitement :
https://www.statista.com/statistics/266399/revenue-of-adobe-systems-worldwide-since-2004/
La généralisation du modèle de l'abonnement pour les produits Adobe à partir de 2017 a clairement fait son effet...
La question n'est pas d'être pro-Lightroom ou anti-Lightroom, juste de noter que la logique sous-jacente est celle de la rentabilité maximale, pas vraiment celle de couvrir les frais de développement des logiciels. Sans doute Capture One espère-t-il également tirer plus de l'abonné.

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #6 le: 22 déc., 2022, 23:05:58 pm »
Avant qu'Adobe généralise l'abonnement, il était courant de faire les mises à jours une version sur deux…
L'abonnement a réglé le problème (tout comme le piratage, volontaire ou pas)

Par le passé, le tarif des mises à jour de Capture One était différent si on faisait la mise à jour pour la version suivante ou si on sautait une version (et le tarif de mise à jour n'était plus proposé au delà de 2 versions).

Capture One, DxO et quelques autres font des mises à jour pratiquement à date fixe…

D'autres font autrement (Serif qui faisait des mises à jour des logiciel de sa suite historique tous les 15 à 18 mois a changé de modèle avec le logiciels Affinity : Affinity Designer pour Windows est sorti en novembre 2016, Affinity Photo début 2017 et Affinity Publisher en juin 2019, les 3 logiciels sont mis à jour simultanément pour Windows, Mac OS et iPad… et les utilisateurs n'ont à passer à la caisse que pour la version 2 qui vient de sortir)

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

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Hors ligne Jean-Christophe

Capture One et Avalanche : deux questions
« Réponse #7 le: 23 déc., 2022, 12:17:22 pm »
Il faut considérer les services associés aux logiciels concernés et pas uniquement le logiciel.
Par services, j’entends le stockage Cloud, les applications mobiles, les galeries web, les sites personnels, les services additionnels à la photographie, … tout ce qui fait qu’une offre logicielle est plus ou moins riche.

Ces services nécessitent une infrastructure (serveurs, stockage), des développements complémentaires (applications mobiles, applications web), un support (SAV) supplémentaire.

Les éditeurs qui se lancent dans cette formule doivent prendre ces coûts en compte dans leur tarification.
Autant vendre un simple logiciel ne coute « que » le prix du téléchargement une fois ce logiciel créé, autant proposer un service en ligne associé coûte au quotidien pour maintenant ce service.

L’abonnement répond aussi à ces problématiques.

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