Bonjour "Gelan",
Il existe en effet plusieures marques. Les plus populaires sont Hoya, B.W, Marumi et Kenko.
Les filtres se déclinent en densité, et si l'appellation peut parfois changer, le produit, lui, est le même.
On trouve donc ND2, ND4, ND8, ND16, (bizarrement pas de ND32?) ND64, puis ça monte vite: ND100, ND4000, ND1000, ND10000.
Les plus populaires sont les ND8 et ND400, qui "couvrent" la plupart des situations de pose. En plus, comme déjà dit, on peut les cummuler pour rallonger le temps de pose! En journée ensoleillée, c'est même souvent recommandé si on veut dépasser la seconde de pose.
Il y a deux types de filtre, ceux à visser et ceux qui se glissent sur un porte-filtre (qui lui, vient se visser sur l'objectif). Le seul véritable avantage du porte-filtre est de permettre d'utliser le même filtre sur plusieurs objos de diamètres différents.
Les filtres à visser ont donc le seul point négatif de n'être que pour un diamètre unique. (On peut toujours utiliser des bagues d'adaptation etc...)
Bref, pour le 18-55 qui a un diamètre de 52mm, il suffira de prendre un filtre du même diamètre.
A la question du filtre variable... Quitte à choisir, c'est plutôt à éviter. La qualité n'est pas toujours au top. Et comme signalé sur la fiche-produit dans une traduction automatique hasardeuse, il y aura une dominante "bleue" de plus en plus prononcée, plus on monte dans la densité. Effet optique naturel qu'on ne peut corriger ni avec la balance des blancs, ni en post-traitement. L'Effet est surtout visible au-delà de ND400...
De toute façon, certains filtres de qualité moyenne ont, eux, une dominante "rosée"... Les goûts et les couleurs...
Maintenant, une fois le filtre choisi, que faut-il faire ensuite?
Penser à quelques dépenses supplémentaires, à savoir:
Un trépied (pas facile de rester immobile plusieures secondes à main levée, hein?!)
Eventuellement trois autres accessoires si la pose vient à dépasser 30 secondes:
Une télécommande (permet d'ouvrir et de fermer sans toucher au boitier)
Une calculatrice si on n'est pas doué en calcul mental (et on n'a pas forcément envie de faire des maths en plus des réglages).
Un chronomètre ou une montre ou n'importe quoi qui indique les secondes pour faire le temps de pose exact.
Après, il y a (en dehors de la montagne d'infos sur le net) sur ce site deux tutoriels bien détaillés pour la technique, et un fil -rubrique Challenge, intitulé "pose longue longue pause"- pour poster ses "oeuvres".
Et sur le terrain?... ça y est, on est prêt, le matos OK, le sandwich OK, on fait quoi?
Déjà, prendre une photo "normale" pour référence, et qui permet en même temps de (sa-)voir quel est le temps de pose d'origine pour faire son calcul.
Puis, visser le machin, mais attention à ne pas forcer, ce serait bête de coincer un ND sur son objo! Tourner jusqu'à ce qu'il y ait un début de résistance, pas plus. De toute façon, même vissé à moitié il ne tombera pas et il n'y aura pas d'incidence sur la photo.
Comparer avec la photo d'origine pour voir si l'exposition est "correcte", ou du moins, à son goût.
Au bout de quelques essais les automatismes arrivent vite. Penser aussi que le temps (la météo) peut varier entre le premier essai et le dixième, et qu'il faudra sans doute un peu jongler sur un ou deux tiers de f.stops par rapport au calcul d'origine.
Pardon pour cette p(r)ose un peu longue...
Bonnes photos!