Si ses comparses arborent la mine constipée du travailleur en proie aux affres du plein effort, ce fier marin tire vraisemblablement au flanc.
Aucune saillance des extenseurs des avant-bras, un tronc trop droit pour être compatible avec une action de traction, une main droite sans la moindre crispation sur le cordage, des pieds qui prennent un appui d'une coupable légèreté...
Conclusion : Ce petit gars, dont le regard au sourcil froncé fixe un horizon plein de lendemains qui chantent et qui porte la seyante tenue du rude matelot bolchevik fraîchement débarqué de Kronstadt est un simulateur.
Avant de photographier un sujet vous voyez ici qu'il faut bien en analyser les caractéristiques.
Beau sujet de photo que celui de la paresse tiens... Je vais peut-être y penser, ça me donnera l'occasion de faire mon premier selfie.