Fuji utilise un capteur très spécifique : en effet, chaque photodiode est octogonale.
Celà a permit à Fuji d'insérer entre chaque photodiode une autre diode beaucoup plus petite et qui double le premier réseau.
Résultat : le capteur comporte 6 milions de diodes octogonales, et 6 milions de petites diodes.
Les grandes diodes possèdent une sensibilié native différente des petites. Celà permet à Fuji d'exploiter une dynamique largement supérieure (10 IL au lieu de 6 sur un capteur CCD standard).
Par contre, chaque paire de diode est insérée dans une seule couleur de la matrice de Bayer. Ce qui fait que même s'il possède 6*2 millions de pixels, il n'y a en réalité que 3*2 milions de pixels verts, 1.5*2 millions de pixels bleus, et 1.5*2 millions de pixels rouges.
La reconstitution d'une image nécessite donc un dématricage complexe tenant compte de l'ensemble des capteurs environnants, en modulant les intensités des pixels intermédiaires -donc extrapolés- en fonction des informations -si minimes soient-elles- de chaque photodiode.
Le résultat donne un fichier 12Mpix un peu moins fouillé qu'un vrai capteur traditionnel 12Mpix (celui du D2X par exemple), mais tout de même meilleur qu'un capteur 6Mpix standard (du D70 par exemple) Chasseur d'Image le comparait à un 8-10Mpix.