NON
Reset
Je résume très rapidement pour les égarés en chemin :
J'ai pris ce cliché sur un côté peu fréquenté de l'hôpital, parce que j'ai été frappée par le silence, l'aspect lisse et impénétrable de la façade, les couleurs ternes (plus contrastées sur mon cliché qu'en réalité).
Quand on se trouve de ce côté-ci, on a l'impression qu'il ne se passe rien, qu'il n'y a pas d'entrée.
C'est un hôpital avec son lot d'allers et venues incessantes, ses réalités autour des vies que l'on soigne, sauve, perd, ou aide à naître.
C'est toujours plein de monde. Sauf là, de ce côté-là.
Il en résulte ce cliché presque angoissant, car silencieux et immobile, où l'on est coupé de l'hôpital par une rive boueuse et une étendue d'eau.
C'est un fragment du réel que j'ai sélectionné, et dont l'interprétation ou l'analyse, "ne vaut que par rapport à la photo qui offre un cadrage serré et restrictif", comme l'a très justement noté françois au début de ce fil.
Il est évident que je ne suis pas en train de faire un reportage sur l'hôpital tout neuf de cette ville.