Je ne comprends pas cet argument.
Le NEF n'est qu'un document à travailler. Et pour commencer, dès qu'on l'ouvre, puisqu'il est dématricé pour reconstituer l'information couleur, absente dans le raw.
A mon avis, cette deuxième critique repose sur une mécompréhension de ce qu'est un fichier raw.
Tu as raison sur le fond, mais il faut bien comprendre que le flux Raw tel qu'il existait avec les logiciels Nikon depuis Nikon Capture jusqu'à NX2 était bien plus qu'un flux Raw "normal". En effet, en traitant ses Nefs avec les outils Nikon, toutes les opérations étaient intégrées: tout se passait dans le flux Raw sans avoir besoin de passer par un Tif comme LR par exemple.
Et dans ce flux dans lequel toutes les étapes étaient réversibles (même avoir quitté le programme). On pouvait même enregistrer plusieurs versions d'une image dans un seul fichier !
Bref, on pouvait tout faire avec NX2/ViewNX, du dématriçage à la sortie papier, même avec plusieurs versions d'une seule image, mais aussi exporter en jpeg ou en Tif.
Or tout cela disparait avec le fin de NX2, NX-D n'assurant que le service minimum, c'set à dire le dématriçage des fichiers Nefs, sans reconnaître le moindre traitement réalisé antérieurement par les logiciels Nikon. Les Nefs restent lisibles mais ils se retrouvent alors dépouillés" de tous les traitements antérieurs. Si par exemple j'ai passé 3 heures sur une image (dépétouillage, retouches), enregistré 2 versions différentes dans mon Nef, tout est perdu.
Cela est à peu près normal si on abandonne le logiciel de la marque pour celui d'un éditeur tiers, mais cela passe beaucoup moins quand c'est Nikon qui n'assure pas la pérennité des traitements antérieurs de ses propres logiciels, comme c'était le cas jusqu'à présent et depuis plus de 10 ans.
En ce qui me concerne j'ai déjà tourné la page (je suis passé à C1) mais il n'en reste pas moins que tous mes traitements sont partis avec l'eau du bain. Et la solution de rester
ad vitam avec un NX2 vieillissant et qui commence déjà à être de plus en plus dépassé par la concurrence n'est pas satisfaisante non plus, ce qui revient à choisir entre la peste et le choléra en quelque sorte (même si le terme est ici un peu exagéré).
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