''D850 : jusqu'à quand ?'' Et par extension : ''Reflex, jusqu'à quand ?''
L'industrie, comme en parle si bien Jean-Christophe plus haut, a des besoins pour continuer d'exister. Et ses besoins ne croisent pas forcément les nôtres. Son besoin n°1 aujourd'hui est le consumérisme avec son cycle logique : production > consommation (= absorption de la production) > nouvelle production > nouvelle consommation... etc...
Si à un moment le consumérisme a pu être fondé sur les
besoins, étant donné que ces besoins ont été rassasiés depuis longtemps, il a fallu chercher un autre fondement à ce consumérisme.
Le consumérisme d'aujourd'hui s'appuie donc sur un autre critère : l'envie. Et ce qui est utilisé depuis belle lurette pour motiver l'envie, encore et encore, c'est la
nouveauté.Or,
et c'est juste mon avis, depuis 2012 avec les D3200-5200 / D600 /D800 / D4, Nikon a atteint des sommets avec ces/ses reflex. Même si la génération suivante a encore fait un carton (D750, D810), j'ai l'impression qu'à partir de 2012 les nouveautés n'étaient plus aussi nouvelles qu'auparavant. Et vu que la nouveauté est
LE facteur qui génère la consommation...
La vraie nouveauté a disparu, et avec elle l'excitation qu'elle procurait (qui, possesseur d'un D70, n'a pas langui la livraison de son D300 ?) : la consommation s'est effondrée.
Même si leurs performances sont hallucinantes (rappelons nous le D100...), les ''nouveaux'' reflex ont tous un air de déjà-vu, on sent bien que c'est du réchauffé.
Il fallait donc,
dans ce contexte, une
vraie nouveauté... Et Monsieur Hybride est arrivé
!
Trop d'utilisateurs, et pas des moindres, dressent un bilan très positif pour qu'on puisse douter des qualités et compétences du nouveau venu.
Reste que je peux pas m'empêcher de penser qu'il possède la qualité number one de la société de consommation d'aujourd'hui :
la nouveauté = excitation qu'apporte la nouveauté = envie =
consommation.