Lorsque vous regardez un cliché pris par un MF actuel, vous savez que cela ne provient pas d'un 24x36.
Peut-être, encore que nous ne disposions certainement pas tous de ton acuité visuelle, mais il vaut mieux une bonne photo au 24x36 qu'une bouse faite au moyen-format. Et par conséquent, il vaut mieux une bonne photo faite avec un APS-C qu'une mauvaise faite avec un full frame.
Ce qui m'amuse avec les jugements faits à l'emporte-pièce, c'est qu'ils se fondent sur des idées reçues qui ne portent que sur la capacité d'un seul élément: le capteur.
Or, il a plein de qualités potentiellement intéressantes même pour des photographes non animaliers, ce D500, qualités à confirmer par les retours des premiers utilisateurs, comme il se doit.
Par exemple: un boîtier pro avec écran orientable, une rafale très rapide, un buffer digne de ce nom, la sensibilité de son capteur, la couverture des collimateurs AF et les capacités de l'AF en faible lumière, et j'en passe.
Tellement intéressant sur le papier que je n'exclus pas de compléter mon D800 par un D500 pour certaines prises de vues que mon D800 ne me permet pas de réaliser en toute sérénité (par exemple, mouvements très rapides du sujet en très faible lumière et séries de vues rapprochées).
Je rappelle qu'un boîtier est un outil et que certains outils sont mieux adaptés que d'autres. Bien sûr, l'idéal dans le cas de figure que je viens de citer reste le D5, mais la différence de prix devrait me permettre d'acquérir, en plus du D500, le futur successeur du D810 avec capteur 42mpx rétroéclairé qui ne manquera pas de sortir un de ces jours et qui sera parfait pour mon activité studio.