Bonjour,
demouche a écrit
"...le reflet reste toujours présent et discriminant...."
Un reflet mal placé est en effet disgracieux, mais il convient parfois en packshot de savoir précisément bien placer un reflet pour à l'occasion décrire mieux ou épauler une courbe, ou bien l'inscrire plus visiblement dans un fond, par exemple sur du verre.
C'est la raison pour laquelle il n'est pas commode de pouvoir en studio gérer les reflets au ,et en 24x36 de surcroit.
"De mon temps" les flashs de studio étaient équipés de lampes pilotes permettant aussi de prépositionner au mieux les reflets lors de la mise en place les objets, et d'en pouvoir contrôler les éclairages sur le dépoli de la chambre, puis de modifier et améliorer ces reflets, comme aussi le positionnement des objets ou des lumières.
Enfin on utilisait un dos Polaroïd, monté sur la chambre, pour contrôler, entre autres, la place des reflets avant de prendre la prise de vue finale.
Tout ce travail était bien évidement délicat et long...
Puis on s'est mis à ne plus se soucier de cela en prise de vue de packshots, à grand renfort de "boîtes à lumière" : ce qui eut comme résultat, certes de gagner du temps, mais hélas de produire des prises de assez banales et aux éclairages "calqués", et donc finalement assez "molles".
Ainsi, en prise de vue de bouteilles, on a rapidement obtenus des séries de "bouteilles d'encre", c'est à dire au contenant quasiment noir ; ce qui est paradoxal lorsqu'on est censé mettre en valeur un vin... savoureux !
Hélas ce travers, parmi d'autres, continu à régner.
"...Le packshot est l'art de la méticulosité et de la patience..." (Lao Tseu)
Cordialement.