L'uniformité d'éclairage est une chose, mais tu as aussi la garantie "pixels morts" la garantie "pixels chauds/froids", la durée de garantie SAV (très mauvaise expérience pour ma part avec un écran LaCie, tombé en panne juste après la fin de la garantie...), la connectique (le HP n'a qu'une connectique DVI : pas de HDMI, pas de VGA) et bien sur les réglages du menu OSD, qui doivent absolument donner accès aux réglages de luminance et de TC.
Donc les critères de choix sont assez nombreux, et il faut reconnaître que NEC et Eizo sortent du lot lorsqu'on les additionne.
Et il faut aussi être conscient qu'un écran qui fonctionne en 10 bits ne fonctionnera réellement en 10 bits que si il est alimenté par une carte graphique gérant les 10 bits ; ce qui reste très rare, sauf pour quelques références bien au dessus de 500€.
Sur les 10 bits : je ne parle pas de la LUT (Look Up Table), qui est un traitement numérique, certains écrans indiquent une LUT sur 16 bits, mais bien de la capacité de l'écran à afficher 1 milliard de couleurs, au lieu des classiques 16 millions en 8 bits, avec des dégradés de couleurs bien plus subtils, puisque chaque pixels est capable de gérer 1024 niveaux différents de luminosité, contre les classiques 256 niveaux du 8 bits. On comprend bien que, dans ce cas, le contrôle d'uniformité de l'éclairage prend tout son sens. Et que c'est moins critique si la carte graphique travaille en 8 bits classiques.
Dernier point : la gestion des espaces de couleurs.
Les écrans de bonne qualité peuvent afficher environ 100% de l'espace Adobe RVB. Et ça fait sens d'adopter l'espace Adobe 98 sur le boitier puis sur l'écran. Attention ensuite à la gestion des espaces de couleurs, qui peut réserver quelques mauvaises surprises... dues uniquement à des mauvaises options de l'utilisateur. Plutôt que d'écrire une tartine indigeste sur le sujet :
http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/choisir-entre-srgb-adobe-RVB-prophoto.html