Bonjour,
Comparons ce qui est comparable…
D'abord les prix (sur le site Miss numérique, partenaire de NP) :
- Canon EOS ID Mark III = 3 900 € ;
- Nikon D3 = 4 900 € ;
- Canon EOS IDs Mark III = 7 500 €.
Ensuite les caractéristiques :
- EOS ID Mark III : format DX (capteur CMOS), 10,2 Mo, 10 vps (sur le site Canon, Miss numérique annonçant 19 vps…) ;
- D3 : 3 formats au choix : FF, Dx, 4/5 (
), 12 Mo, 11vps possibles ;
- EOS IDs Mark III : format FF, 21 Mo (très fort !), 5vps.
De ce bref aperçu, il découle que Nikon, après avoir pris beaucoup de retard en matière de numérique, se porte plutôt bien avec le D3, qui est à ce jour LE SEUL appareil proposant trois formats différents en utilisant la quasi-totalité des optiques de la marque.
Canon frappe très fort avec les 21 millions de pixels du IDs Mk III, en dépit de problèmes de jeunesse et après s'être copieusement fait tirer l'oreille, mais À QUEL PRIX ! ! !
Ici, nombreux sont ceux qui râlent après le prix du D3 que, même si je ne puis me l'offrir, je considère comme très raisonnable (à peine plus cher que le D2Xs)… Laissons-lui le temps de faire ses preuves et, pour ceux qui en possèdent un, qu'ils travaillent le plus possible avec pour « lui faire sortir les tripes », c'est-à-dire voir ce dont il est capable...
En revanche, cette éternelle querelle entre "nikonistes" et "canonistes" m'agace au plus haut point car elle est parfaitement stérile : les photographes professionnels qui travaillent avec du matériel Canon sont légions et ne semblent pas s'en plaindre ; quant à ceux qui sont restés fidèles à Nikon il leur a fallu beaucoup de patience pour obtenir un boîtier numérique digne de ce nom.
Chaque marque a ses qualités et ses défauts, mais moi, je préfère Nikon pour des tas de raisons : le plaisir, l'habitude, le respect d'une marque qui n'a jamais changé sa baïonnette et que d'aucuns ont cru moribonde à cause de cela (grrr), la qualité de ses optiques de l'extrême comme ses ultra-grands-angulaires, ses super-télés, ses zooms de haut de gamme irréprochables… Je dois en oublier.
Bref, quand on aime, on ne compte pas, c'est bien connu et si l'on doit compter, je ne vois pas pourquoi on devrait cesser d'aimer.
Joyeuses Pâques à tous !