En fait, il n'y a que deux situations distinctes :
- le studio où on tue la lumière ambiante pour ne conserver que le flash
- le mélange ambiance/flash où on doit conjuguer les deux éclairages.
J'oserais même dire que c'est la même situation, mais avec deux objectifs différents : soit éliminer la lumière ambiante, soit au contraire la conserver ; et donc des solutions techniques opposées symétriquement.
L'idée générale est en effet de commencer par calculer l'exposition sur le fond, de préférence en mode boitier manuel.
Pour éliminer le fond, il faut le sous-exposer massivement (-5 IL environ), donc augmenter la vitesse d'obturation jusqu'à 1/200 ou 1/250, qui est la limite haute en synchro-flash, voire plus, selon ce que tolèrent le boitier et les flashes ; et finir d'ajuster si besoin avec une basse sensibilité et un diaph fermé.
Pour conserver le fond, il faut à l'inverse réduire la vitesse, souvent entre 1/15 et 1 seconde, exceptionnellement plus lent, puis ajuster si besoin la sensibilité et l'ouverture, jusqu'à atteindre une légère sous-exposition du fond : -1/3, -2/3, -1 IL, selon le rendu recherché, avec un fond plus ou moins clair. Ne pas oublier d'activer la fonction du flash "Slow" (basse vitesse), si on choisit un autre mode boitier que Manuel, pour accéder aux vitesses lentes.