"Notre Dame de Rocamadour", première série de photos.
Elles datent de mes débuts en photo donc de l'année 2018...
Je ne maîtrisais pas tout (et je ne maîtrise pas tout non plus en 2024
)
Le Notre-Dame de Rocamadour est un langoustier à vivier « mauritanien ». Son immatriculation est : DZ 311812 (quartier maritime de Douarnenez).
Il appartient depuis 1990 au Port-musée de Douarnenez. Il est le dernier des langoustiers mauritaniens encore visible.
Histoire
Le navire de pêche Notre Dame de Rocamadour porte le nom de la chapelle du sillon du port de Camaret1.
Le Notre-Dame de Rocamadour est un langoustier-chalutier semi-industriel à coque en bois construit au chantier Péron de Camaret.
Il est lancé en 1959 avec l'immatriculation CM 3095 pour son premier patron Pierre Zozo. C'est un langoustier de haute-mer pratiquant la pêche au casier (avec 1 500 casiers) mais aussi au chalut. Il contient des viviers d'eau de mer d'une capacité de 270 m3 et des installations frigorifiques pour un stockage de 20 tonnes de queues de langoustes.
En 1971, il est repris par l'armement France Langouste de Douarnenez. Il entreprend des campagnes de pêche de trois à quatre mois sur le banc d'Arguin proche des côtes mauritaniennes, deux à trois fois par an.
Au large de la Mauritanie, les campagnes de pêche d'hiver au casier, remplissaient les viviers. Durant celles d'été, les langoustes - qui supportent mal l’eau plus chaude - étaient pêchées au chalut et leurs queues étaient congelées.
Son dernier armement fut en 1989 l'armement Chevannes-Merceron-Ballery de Concarneau pour une campagne de pêche au thon. Puis il fut cédé à la municipalité de Douarnenez pour sa sauvegarde.
De 1990 à 2013, il est visitable au port-musée de Port-Rhu.
En 2013, devenu vétuste, il est fermé à la visite.
Le musée annonce un désarmement à l’été 2017, en même temps que le Notre-Dame des Vocations, afin d’analyser leur état en vue d’une future restauration.
Il est par la suite sorti de l’eau et hissé sur le slipway du port de Douarnenez pour subir une expertise afin d’envisager sa restauration complète. Au-delà de l'obtention du financement, la décision sera politique car les chantiers de restauration font vivre les entreprises et dynamisent l’économie locales. Il est désamianté et désarmé. Certains éléments « présentant un intérêt muséographique seront indiqués et conservés ».
En 2019, la timonerie du navire est entreposée près de la jetée du Flimiou, à Douarnenez.
La restauration éventuelle du bateau a longtemps fait débat.
En 2023, c'est la fin d’une longue page d’histoire pour le Notre-Dame-de-Rocamadour, dernière des grandes unités de pêche à la langouste mauritanienne, il sera déconstruit. Pour restaurer entièrement le langoustier du Port-Musée de Douarnenez (Finistère), inscrit aux collections des musées de France depuis 1991, il aurait fallu trouver près de trois millions d’euros. Des inquiétudes se font jour car d’autres bateaux du Port-Musée pourraient connaître le même destin.
Source Wiki.
Voilà.
0142 : Le NDR à une époque où il flottait encore et était "complet".
1066 : Le NDR au port de Dz.
1075 : Le portique du chalut.
1078 : Le treuil.
1080 : Les rangement à casiers.
1083 : On voit que l'entretient laisse déjà bien a désirer. C'est le début de la fin...