Pour la bombe, il est indispensable d'en trouver sans gaz propulseur, sinon bonjour les projections liquides de temps à autre (toujours quand il ne faut pas). J'achète de grosses bombes de fabrication américaine chez Bogard, fournisseur de matériels cinéma professionnels, sinon il existe de tout petits vaporisateurs à cartouches que j'emporte toujours en voyage, mais je n'ai plus la référence et je ne suis pas à la maison pour te la donner (Innovative Solutions, ou un truc comme ça). Tout cela se trouve sur internet.
Pour le nettoyage "physique", une fois donné un bon coup d'air pour évacuer les éventuelles particules solides susceptibles de rayer le capteur, j'utilise le plus souvent un stylo au graphite SensorKlear : pas de liquide à manipuler, très efficace, va bien dans les coins grâce à sa forme spéciale.
Et quand il faut y aller au liquide (ce qui est fort rare), j'ai laissé tomber les coûteux produits commerciaux style Eclipse ou E2, et j'utilise de l'alcool à 95° (attention, pas à 90° !). Il faut le faire faire spécialement à la pharmacie, mais le degré d'alcool garantit l'absence de tout résidu, ça sèche en un clin d'oeil. Attention, c'est quand même du liquide, donc il ne faut en utiliser qu'une ou deux gouttes sur un Sensor Swab au bon format par rapport à la taille du capteur.
Tout cela est enfantin, parfaitement détaillé partout sur le web avec des vidéos en-veux-tu, en-voilà. Il suffit d'avoir les produits qui vont bien, et le geste prudent (parkinsoniens s'abstenir, évidemment) ; mais si tu sais nettoyer la lentille d'un objectif, tu n'auras aucun problème pour nettoyer un capteur, il faut juste un peu de minutie puisqu'on travaille sur une surface petite, dans un environnement confiné (la chambre reflex), et souvent avec un mauvais éclairement (une lampe frontale bien orientée n'est pas superflue, de même qu'une bonne loupe pour vérifier que le capteur est bien propre partout).
Bons nettoyages !